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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 18:30

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

Scratches :

"Lova lova" Shaggy - Boombastic

 

 

 

Mama lova

 

Mama lova

 

 

 

Dis-moi combien de femmes es-tu sûr d'aimer toute ta vie
Ou sur la tête de qui les frères te jurent tous qu'ils ont raison ?
Souvent beaucoup d'mômes à él'ver, seule fidèle au poste
Pour ses gosses peut même faire l'aumône
Tu peux bien zouker, être plein d'flouze, tu peux être même fou
Jouer les beaux, mais qui t'as l'plus roué d'coups ?
Dans l'but de faire quelqu'un d'bien, unique
Qu'un inconnu évite de dire "C'lui-là on l'nique !"
Elle m'a appris certaines choses d'la vie : la rue, l'reste
Ne pas s'presser, taffe, ne jamais s'laisser test'
Trop difficile d'être paumé
Ici bossait un fils en taule que l'système s'efforce à gommer
A tous les lascars, pauvres, riches, dédicace
Une bise sur les joues d'Maman je vous place

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Grandir sans père c'est dur même si la mère persévère
Ca sert mais pas à trouver ses repères, c'est sûr
Perdre sa mère c'est pire, demande à Pit, j't'assure
T'as pas saisi, enlève la mer de la Côte d'Azur
J'dis qu'faut profiter d'sa présence tant qu'elle est là
Plutôt qu'tard s'rattraper en larmes sur l'absence
C'est pas facile à dire, l'amour est à ce prix-là
Car rien n'est éternel, la vie te l'a appris hélas
Les ex-hobbies, le sexe, les faux biz
Faut dire qu'ça inquiète la mama donc j'ai cessé
Car même le dernier des meurtriers a sa mère pour pleurer
Crier son affection sans question
Faut qu'ce soir tu ranges ton gun, laisse ton shit
Range les dangers, les risques, car avant d'être un scarla t'es son fils

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Mon teint cigare Montecristo, esprit ténébreux
Triste esprit allogène, au micro j'ai la rime lacrymogène
Aimer sa mère plus que chaque chose au monde, pose
Le père à gauche dans c'dossier ??? pour cause
Il est là, t'es l'vaurien, tas d'immondices
Si tu réussis, oh là là, tu red'viens son fiston, son fils
Et puisqu'on y est, dis aussi qu't'as donné l'sein
Vas-y, mets l'son, ai-je tort lors de mes speechs ?
Mes compliments si t'en as deux, moi j'en ai qu'une maman
J'lui fais ses courses quand elle veut même si ça m'saoule par moment
Je serai là, t'aimerai jusqu'à la fin de ma vie
Y'a qu'ta copine pour te dire des choses si stupides
Fillette, ose te dire plus fidèle qu'ma mère, sur ma vie
J'vais t'faire couper tes mèches pony
Pose ta main sur ton poumon puis ton cœur : toum-toum, toum
Ça marche ? Tout te prouve qu'elle vit encore

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Mama lova

 

Mama lova

 

Mama lova

 

Oxmo Puccino
Le club des millionnaires

 

Mama lova

 

Le 19, ??? Time Bomb, Côté Obscur, IAM ???

 

Mama lova

 

A toutes les mères du monde
A la mienne avant tout

 

Mama lova

 

Oxmo Puccino, black mafioso
Club des millionnaires

 

Mama lova

 

Hein, Marseille, 9.7, avec Paris

 

Mama lova

 

Kheops

 

Mama lova

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 20:36

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Freeman_Shurik'n

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

Dialogues extraits de Le Bon, La Brute Et Le Truand de Sergio Leone

 

 

 

« Le cim'tière...
— Quel cim'tière ?
— Euh... Sad Hill... »

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Neuf-sept, le son à max, les nerfs à vif
Crasseux, cerveau ambigu, le désert crée des hallus
Sorti d'là tanné, les cordes raides m'attendent
Blondin veille sur mes sangles qu'importe l'angle
Regarde ces ploucs à qui je sers de poutre
Qui joue le rôle du joug, qui traîne le monde, qui tient la route
T.U.co, hue, pose ton cul, j'vise le magot, voyage léger
Ma plume un flingue haut assiégé
Pratique le vice par excellence pour manger
Tout est bon à prendre gringo quand on va te pendre
Un espoir, j'y pense plus, j'représente la fraîcheur qui pue au sein des miens dans les cendres
La resistenza, mon frère un curé, écœuré
J'cure des blindés, Père des pères excusez
Chercher le taulard, IAM wanted sans les dollars
Sers mes vers au comptoir, règle, raide
Un whisky ça aide, Tuco in bed
La terre maudite, mon clan, pour elle je plaide
T'entends ? Vas-y, prends du bon temps
Car le jour où tu vas tomber ça va faire un sacré boucan
Tuco

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Je brise le mythe, les cow-boys sont des merdes, que cette phrase soit écrite
Dans la légende, dans mon journal intime, au ban titre
Regarde-là ton idole : un plouc plein de bouse
Un mec de l'Ouest, bref une tantouse
Un péqu'not qui pue le bœuf sale, classe, voyage sur un étalon
Etalons le stress dans les salons, salaud au galop, les pétales ont
Rejoint le sol, mortes, je balade avec une chorale de poires
Toutes cul nu sur une jument qui chante à ma gloire
Ex-taulard, voleur au plaid, des crabes plein de molards
Où tu payes en dollars, regarde ces clochards
Tanqués dans les saloons, tocards qui flambent au poker
Mon atout est plus bad, mains pleines de jokers
Ma fonction : débusquer les coups et pratiquer ma ponction
Cauchemar des padres, champion de l'extrême-onction
Flingue les ??? pour une poignée de ???
Propre, impec', net, ???
J'irai à pied à Sad Hill s'il le faut
Creuser la terre avec mes dents pour toucher le magot
Et si la prime brille au bout d'un désert, mec j'en traverse un
Renverse un peu de bière pour ces crétins sous mon traversin
Sentenza

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Un con de piaf annonce l'arrivée du soleil
Le cul à l'air dans mes bottes, une bouteille à la main, je m'éveille
La bouche pâteuse, le bandeau en travers, les plumes pas d'accord, la gueule dans le coussin
Le pote du kidnapping, je me présente : Joe l'Indien
Le teigneux, prisé au pays hôte, veille sur sa cagnotte
Sad Hill, la terre promise, porte la marque de mes bottes
Les Black Hills, ma grotte, j'y traine des gringos si ça m'botte
Et c'est rare quand ces choses se font pas dans le froc
En route depuis El Paso, des jours que j'en chie
J'ai dû flinguer 25 John Wayne et une quinzaine de Butch Cassidy
Scalper les ???, j'ai rangé mes colts dans les sacoches
Y'a plus de manche, trop d'encoches, mmm
Tracée, ma voie me guide, faut pas te placer
Sur la mauvaise case et sache que mon tomawak me lâch'ra jamais
Je suivrai ta piste en bon guerrier H.H., le sale Apache
Laiss'ra des indices pour que tu t'caches dès que je pars en chasse
Mauvais comme un mezcal frelaté, él'vé au tord-boyaux
Qui réveill'rait un macabé, pire que Geronimo
L'Indien sévit, sors le gousset, dégomme c'qu'il y a sous le chapeau
Et si tu traînes sur colline, moi kidnapper ta squaw
Joe l'Indien

 

 

 

Triste colline où nait le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

« Hey Blondin ! Tu veux que j'te dise ? T'es le plus grand dégueulasse que... que le... que... que la Terre ait jamais porté ! »

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 20:28

 

 

Interprétation : Akhenaton_Claudie

Production : Kheops
Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1998

 

 

 

[Je suis un créancier très patient : quand l’échéance est v'nue, je m'fais payer quoi qu’il arrive.]

Sentenza

Sentenza

Sentenza

Sentenza



Merde ! Je conte mon vécu comme une pluie de coups
Enfance prise de court un de ces jours où ma mère n’avait plus de sous
Mon rap naît dans la dèche, flèche dans la fraîche
Boulée, je m'suis juré d’être preum's, pas derche
J’en veux au monde entier
Entends qui marche sur mon sentier
Enfanté dans l'amour, mes sentiments sont confus
Confluent dans le lit de mes rêves d’une pièce exiguë
Ma salive est empoisonnée, mes larmes sont de la ciguë
Le ventre vide à pousser quelques notes faméliques
Hors de mon lexique, j’évoque une existence pathétique
Dix balles en poches par mois, dis-moi, c’est ridicule
Tout comme taffer comme un clebs pour un boss qui t’encule
Je dépeins les bons moments, les mauvais moments
Comment faire autrement ? Sinon mater l’avenir par un dormant
Endormi par la lassitude, amers ses sons sombrent
Habitué à vivre l'échec, mon verbe est sombre
Petit Poucet dans la jungle des ogres arborant keffieh
Jean, baskets, bagages, sacs de mots tuméfiés
Méfie-toi, la mauvaise carte guette à chaque coin de rue
Jette un regard sur le passé, collé, comprends ton avenir
Tu comptes sur les autres, tu sèmes cacahuète
C’est déjà si dur de grandir au Far West
A l’Ouest, rien de nouveau sinon ma face de rat dans les clips
Je pète toujours pareil dans mon slip
Comprends-moi bien



Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

[Je finis toujours le travail pour lequel on m'paie.]

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

[Quand je cherche quelqu’un, je l'trouve toujours.]

[Regarde-moi c'cochon d'Sentenza : lui au moins il a su s'placer. Tout d'même, il aurait pas oublié les copains ?]

[T’en fais pas, je n'les oublie pas les copains surtout quand les amis viennent de si loin et qu’ils ont tant d'choses à raconter.]



Tant de raisons de vivre vite, je sais, c’est pas une excuse
Mais les tentations fusent
Fusil dans le coffre
J’offre ma jeunesse à la légende, pas celle des livres, mais celle des blocks
Scande un verset pour mes potes dans le no man's land, les frères, on va où ?
Elles sont loin les petites couchées dans les champs de spigaous
Là où le barde frappe et moi j'fais le bar, un juke barge
Chasse de ma mémoire tant de flashs hard
La pitié m’écœure, je me reconnais plus dans mes actes
C’est pas la faute à l’autre, ou à l’autre, mec je jacte
Dans mon dialecte sans toucher ni tact, Chill est nada
Du premier texte, ma pierre, je déclenche une intifada
Simple personne, j'fais confiance à personne
Cherche pas la star dans ma face, mon nom est personne
Appelle-moi paesano si ça t'chante
Venge-toi si ça t'tente
Bave sur mon nom si ça te hante, idiot
Les équivoques débutèrent ainsi, de simples malentendus
En absences, on s’étonnait de plus me voir dans la rue
Mais j’étais chez moi à bosser les rythmes, les rimes, les mélodies
L’amour allait toujours vers mes amis
C’est trop con, la vie est ainsi faite
Dire qu’ils n’auront jamais su que c’était à eux que je pensais quand j’écrivais
Aujourd’hui, je vois les potes qui ont compris
Ceux qui flippaient, ils sont partis
La bouche pleine, criant que l’argent m’avait changé
Pleins de préjugés, j'crois qu’ils voulaient vraiment se venger
Les choses changent et ne peuvent plus s’arranger
Et tes propres frères deviennent étrangers
C’est comme ça



Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

[Je finis toujours le travail pour lequel on m'paie.]

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

[Quand je cherche quelqu’un, je l'trouve toujours.]

[Sentenza, voilà les 500 dollars qui t'reviennent.]

[Mais l’ennui, c’est que moi, je finis toujours le travail pour lequel on m'paie.] 

 

[Mais l’ennui, c’est que moi, je finis toujours le travail pour lequel on m'paie.]

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 16:33

Pour écouter le morceau, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.deezer.com/track/3090428

 

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

 

 

 

Interprétation : Akhenaton_Freeman_Shurik'n

Production : Akhenaton_Kheops

Album : Revoir Un Printemps

Artiste de l'album : IAM

Année : 2003

 

Scratches : "I manifest" Gang Starr - Words I Manifest

"Ceci n'est qu'une modeste page tournée" Shurik'n - Poussière II Galaxie 

"Sans cérémonial" "Tell'ment rare" Akhenaton - Poussière II Galaxie

 

 

 

Crois-tu être plus propre que moi ? Que ce s'rait mieux s'ils étaient autres que moi ?
Faut croire qu'c'est ton heure, avril, vas-y, allez, croque ce mois
Y'en aura plus après, ici-bas c'est comme le close combat
Rien n'a changé, même discours, toujours les roses qu'on bat
Où est-ce qu'on va ? Nos convictions expirées
Trahis par nos pairs, savent-ils qu'ils s'ront les premiers à s'faire virer ?
J'me trouve là et la l'çon brute que j'en ai r'tirée
C'est qu'ce pays est une grosse pompe qui rêve de s'faire cirer
J'veux pas voir nos gosses à g'noux en G.A.V. d'vant les fils à Broussard
Putain, mais qu'est-ce qu'ils ont à voir dans tout ça ?
J'ai pas l'sang bleu, gars, j'suis issu d'une famille modeste
Immigrés d'Naples malheureus'ment prompts à r'tourner nos vestes
Ca paraît simple, on n'a pourtant pas d'mal à faire commerce
La vie c'est ça, r'garde comment nos pères et mères conversent
Electrochoc, maint'nant admire, en c'point nos forces convergent
Mentalité d'résistants face à celle de grosses concierges
J'garde le cap, garde ton putain d'camembert
Il rime avec mer et charter, ça t'gêne, moi j't'emmerde
Vivre ici, tu crois pas qu'j'sais bien la chance qu'on a
Mais moi j'suis cash et pas question pour ça d'vendre mon âme
J'braque mon arme, mon stylo et sa bave saumâtre
J'prie mon maître pour qu'il éclaire ceux qui sont dans l'coma
J'm'assume, végète pas dans une fosse jaunâtre
Mes gosses ? Honnêtes crois'ments d'un douez et d'une sauce tomate
Ouais, s'connaître, on joue perso quand eux frelatent
Le masque tombe et v'là la masse, là on doit tous combattre
Ca leur pète à la cabeza comme une sale grenade
J'refuse d'laisser un centimètre de plus à cet engrenage

 

 

 

Y'a toujours pas d'inclinaison d'nos corps
Entends c'manifeste, le jour noir qui suit la d'mie-victoire des gros porcs
Comme si nos racines plongeaient jusqu'à Sodome et Gomorrhe
Que l'encre âcre atteste la justesse de nos gestes

 

Y'a toujours pas d'inclinaison d'nos corps
Entends c'manifeste, le jour noir qui suit la d'mie-victoire des gros porcs
Comme si nos racines plongeaient jusqu'à Sodome et Gomorrhe
Que l'encre âcre atteste, manifeste

 

 

 

Depuis ce jour même l'air a l'air empoisonné, de nouveau cloisonnés
A défaut d'résonner on veut emprisonner le trône à raisonner
L'bouc émissaire désigné, ça suffit plus d'nous isoler
J'ai vu mon r'flet s'égosiller chantant la haine contre lui-même
Ca file la nausée, 400 ans d'chaînes, ils ont rien mémorisé
Ils taffent en place à la mairie donc ils s'croient décolorisés
Dans le sillon creux ils veulent nous voir ruisseler
Et en nous y poussant espèrent qu'l'un d'eux dira "Laissez-les !"
C'est bien l'genre d'laquais qui tiendrait l'fouet pour les négriers
Prêt à rapatrier l'horreur pour quelques poubelles grillées
Ils parlent d'honneur et de cœur, de mots qu'ils ont oubliés
Comme l'île de Gorée, confirmant l'adage "Diviser pour régner"
Potentiel dévalorisé, confiance volatilisée
Principes atomisés, c'est l'retour du temps des colonisés
Traitant leur peuple de pas civilisé, en fait c'qu'ils visent, c'est
Etre un homeboy comme ils disaient en milieu autorisé

 

Am'nez vos camisoles, vos cames isolent pas nos pensées
Vous aurez pas l'rôle, le rôle d'ceux qui vont nous enfoncer
Alors qu'on sait tous c'qui s'est passé dès 33, détrompe-toi
Y'a rien qui change, Hitler aussi est passé droit avec voix
La voix du peuple, la voix maudite, celle qui tue l'humanité
L'expression, la diversité, ce que sont nos cités
La voix d'ceux qui veulent que la paix meure
Qu'on s'divise pour nos couleurs pour qu'revive le Führer
Faut croire qu'vous êtes lâches en plus tous autant qu'vous êtes
Ceux qui pensent qu'le mal s'résoud par le mal peut-être
Là y'a plus d'peut-être, ils ont voté pour un facho
C'est pas un vote contestataire quand on connaît Dachaux

 

 

 

Y'a toujours pas d'inclinaison d'nos corps
Entends c'manifeste, le jour noir qui suit la d'mie-victoire des gros porcs
Comme si nos racines plongeaient jusqu'à Sodome et Gomorrhe
Que l'encre âcre atteste la justesse de nos gestes

 

Y'a toujours pas d'inclinaison d'nos corps
Entends c'manifeste, le jour noir qui suit la d'mie-victoire des gros porcs
Comme si nos racines plongeaient jusqu'à Sodome et Gomorrhe
Que l'encre âcre atteste, manifeste

 

« Il ne s'agit pas tell'ment de venger le mal fait dans le passé mais de parer celui qui nous menace dans l'av'nir. »

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 21:12

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Freeman_Shurik'n

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

 

 

J’ai mal dormi, nuit agitée, fait chier, hier à la télé
J’ai vu une femme, la quarantaine passée, pleurer
Devant une caméra, s’excuser d’avoir volé
Pour manger mais c’était ça ou les sacs bleus sur le pavé
En quelle année on est ? Alors comment ça se fait ?
Qu'un être brise ses principes par dignité, coincé, acculé
Pas le temps ni la place pour se tourner
Alors on joue des drames à guichets fermés, le mal compte ses licenciés
Licencié, plus d'boulot, dur, l'égo tranché au couteau
Réduit au travail au black, faut bien faire chauffer les fourneaux, journaux
Epluchés, rien de nouveau, jobs rares, toujours le métro
Très tôt mais plus vers le bureau
L'A.N.P.E., telle un bourreau, accueille les victimes, pauvres gogos
Devenus inutiles, tels un mann'quin dev'nu trop gros, moral à zéro
Finir au goulot pendant qu'les femmes dans les paroisses prient
Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

 

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

 

 

L’envie c’est comme un grain dans l’œil, seuls les saints l’ôtent et, sereins
Pensent à demain dans un pat'lin infesté de requins
Le bien perd du terrain, les jeunes perdent pied dans le purin
Ca craint mais au sein d’un essaim le pouvoir est divin
Certains essayent de bosser, en vain, éreintés, l’esprit s’éteint
Comme les sourires le matin, déjà dégoûtés, le pétrin
Fouille chaque recoin, les gamins tracassent les mères, plus de câlins
Tout ça pour finir pleins de soucis
Aigris, oublient les Kinder Surprise depuis la nuit
Du premier délit, briser une vitre, faire les fils
Piquer une tire, quel avenir pour un gosse de dix piges ?
La geôle vient vite, pire, à 20 ans, pousser un dernier soupir
Prendre des risques pour survivre, tu crois qu'les mecs font ça pour le plaisir ?
Grandir et franchir la ligne par nécessité
Courir pour pas tomber, courir, pas pour fuir
Courir pour ne plus subir, courir pour s’en sortir avec fierté
La fierté, dernier rempart, le carburant, l’or noir
Qui ne dit mot consent alors pour elle je l’ouvre, il n’est jamais trop tard
Des cris résonnent dans l’estomac, l’espoir passe le pas
De la porte, le cœur plein d’ambitions apporte un tigre dans les bras
Les paternels rentrent exténués, mangent et vont se coucher
Pas le temps de parler, les trois huit ne font pas d'quartier
Délaissée, la vie d’un gosse ressemble à la flamme d’une bougie dans un courant d’air
Le cierge brûle au nom du Père
Les fils subsistent tant bien que mal et si il faut sévir
Ainsi soit-il, un passant traîne, que Dieu le bénisse !
La grisaille pèse, faut montrer patte blanche pour un appart' sinon désolé
Vous arrivez trop tard, déjà loué
Blessé, t’as plus qu’à repartir, humilié
Les gens s’étonnent qu’il y ait tant d’agressivité
Eux n’en support'raient pas la moitié
Pour leurs enfants, les femmes, havres de paix, dans les paroisses prient
Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

 

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

 

Si j’avais su, toutes mes embrouilles j’ai pas voulu

 

Si j’avais su, j’aurais bu le calice jusqu’à la lie

 

Si j’avais su combien un père est cher, je l’aurais jamais déçu

 

Certains appellent ça la poisse, d’autres appellent ça la vie

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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