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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 18:11

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Rockin' Squat_La Voix Du Undaground_Low Tone_Unda

Production : Doctor L_Rockin' Squat

Album : L'Homicide Volontaire

Artiste de l'album : Assassin

Année : 1995

 

 

 

Une nouvelle fois bloqués par des questions restées sans réponses

 

Le futur, que nous réserve-t-il ?

 

Ce n'est pas après un album que l'on renonce
Non, non, non, non, non, Assassin n'en est vraiment pas là
Chaque mot, chaque note résonne et résonn'ra

 

Au-dessus des lois, là où se trouvent les forces vives du prolétariat

 

Car l'on glisse aujourd'hui en l'honneur
Des Droits de l'Homme traduits par la liberté d'expression
Trop d'hommes, trop de femmes pourrissent en prison

 

Pour leurs idées à vocation humanitaire

 

Il n'est pas rare de finir nu entre quatre murs dans un régime totalitaire
L'absence de relations, aucune communication
Les conditions de détention pour les révolutionnaires en action

 

Sont souvent dramatiques

 

Mais même si le corps est enfermé, l'esprit est en fuite
Parfois un poème suffit
Pour se faire enfermer à vie
Demande à Nguyễn Chí Thiện au Viêt Nam, il en a écrit des tonnes

 

30 ans de prison devraient certain'ment suffire pour publier plusieurs tomes

 

La foi en ses idées permet
De subir les pires tortures, enfin il paraît
Certains sont morts tous les os brisés pour une idée sur un papier
Où le droit s'arrête ? Où le droit commence ?
L'encre coule pour les honneurs mais trop souvent c'est la sentence

 

 

 

En Chine, les étudiants de la place Tian'anmen
Se sont fait assassiner, même sentence au Viêt Nam pour un poème
En Syrie, au Maroc, au Malawi
Tu critiques ton gouvernement, en prison tu pourris
Au Nigeria, tu voles c'est la mort
Même sentence en Iran si tu dis que le pouvoir a tort
Où est passée la liberté d'expression ?
J'écris contre l'oubli mais ça ne reste qu'une chanson
En France, la justice est une chienne
Aux Etats-Unis, les Indiens sont parqués comme des hyènes
Où est passée la liberté d'expression ?
J'écris contre l'oubli mais ça ne reste qu'une chanson

 

 

 

Assassin garde sa position consciente
Trop de prisonniers politiques sont enfermés en attente
D'être jugés, d'autres n'ont pas cette chance
Ils se sont fait shooter pour leur liberté
Comme j'ai le droit, comme la loi me soutient cette fois
Je parle, je parle, je m'arme, je m’arme, je transforme mes larmes
En rimes, en textes, en musiques tranchantes comme une lame
Pour les hommes, les femmes enfermés pour leurs idées
Chaque nation a ses moyens de répression pour stopper

 

Net les courants qui alertent notre intellect

 

Une plume qui vacille sur le papier
Peut être plus dang'reuse que n'importe quelle armée
Car les balles se perdent dans l'Histoire mais les écrits restent
Voilà pourquoi on traque l'esprit qui ne retourne pas sa veste
Aucun système n'est invincible
Au même titre que l'homme qui s'élève et devient une cible

 

Mais même au milieu des montagnes
L'aigle prend son envol mais garde sa vision des rases campagnes

 

L'émanation, l'émanation des mouv'ments contestataires
M'amène à penser que la crise est une chose positive
Elle plonge l'ordre dans le désordre de façon active

 

Afin de trouver les solutions

 

Obéir à une doctrine ne peut que découler sur une révolution
Oh ! Yeah hey !
Qui peut empêcher à l'être humain de parler ?
La souffrance a toujours été un océan de créativité
Où le droit s'arrête ? Où le droit commence ?
L'encre coule pour les honneurs mais trop souvent c'est la sentence

 

 

 

En Chine, les étudiants de la place Tian'anmen
Se sont fait assassiner, même sentence au Viêt Nam pour un poème
En Syrie, au Maroc, au Malawi
Tu critiques ton gouvernement, en prison tu pourris
Au Nigeria, tu voles c'est la mort
Même sentence en Iran si tu dis que le pouvoir a tort
Où est passée la liberté d'expression ?
J'écris contre l'oubli mais ça ne reste qu'une chanson
L’Angleterre a des prisons remplies d’Irlandais
Les prisonniers politiques pullulent dans les cachots de la cité
Où est passée la liberté d'expression ?
J'écris contre l'oubli mais ça ne reste qu'une chanson

 

 

 

Ca ne reste qu'une chanson mais le flot de la musique
Se rappelle d'où il émane et pour qui il s'agite
Voilà pourquoi album après album Assassin connaît sa cible
Qui sera la prochaine victime ?

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 23:29

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Karima

Production : Akhenaton

Album : Métèque Et Mat

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1995

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

 

 

C'était un jour de pluie où l'on n'aime pas mettre
Un seul pied dehors, la tête à la fenêtre
J'étais très occupé à me plaindre de notre concert
Du lieu, du son, des conditions, de l'atmosphère
Qui régnait, mais peu de temps avant de jouer une dame s'est approchée
Et m'a dit "Cet enfant est condamné, son rêve est de vous rencontrer."
Il avait fait 400 kilomètres en ambulance pour nous voir
Ecouter le répertoire ce soir
Quand Steve est descendu, son visage était pâle
Miroir de la maladie, une empreinte du mal
Le concert terminé, il était si content
Que ses yeux retrouvèrent les couleurs du printemps
Puis je lui fis faire des promesses sur une année
Pour empêcher le désespoir de l'emporter
Je suis parti environ trois semaines
Quand je suis revenu Pascal n'était plus le même
Il m'a dit "Tu sais, les plus beaux cœurs ont une fin."
Le 23 août au soir Steve s'est éteint
Je n'ai pas pu te parler, désolé
Mais pour toi ces paroles sont nées, 21 jours après
Moi qui me plaignais de mes vacances
De ceci, de cela, de l'argent que j'ai paumé en France
Chill a perdu 200 balles à Roissy
Et Steve a perdu la vie à 17 ans et demi
Depuis ce jour le caprice dort dehors
Et j'ai promis d'éviter de chialer sur mon sort
Tout ce que j'ai dit que je n'aurais jamais dû dire
Je le regrette car ma vie jusque-là n'a pas été la pire
Il y a des soirs où je suis si malheureux
J'ai réalisé être un petit con capricieux
Steve, d'où tu es je suis sûr que tu peux me voir
Ces mots sont à jamais pour ta mémoire

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

 

 

Il est arrivé la main tendue vers nous
Moi, je pensais qu'il voulait des sous
Cette nuit-là à Marrakech je ne l'oublierai de sitôt
Il demandait seulement un escargot
Vois-tu le décalage de rêves qu'il y a entre nous, enfin ?!
Le bonheur pour lui pour moi est un rien
Ce sont des faits effrayants
Il était minuit, lui tout seul en haillons, il avait quatre ans
Je suis parti un nœud dans les entrailles
Mais lui heureux tout plein, les cheveux en bataille
Des images douloureuses alors sont revenues dans mon cœur
Que je voulais oublier à jamais
Comme cet enfant qui pleurait
Battu par son père qui semblait enragé
La ceinture dans une main, de l'autre il agrippait ses cheveux
Parce qu'il ne voulait pas faire des trucs avec les messieurs
Je revois la misère, ces gosses qui ne voient pas
La mort flotter sur les bidonvilles de Casa
Les dirhams que j'ai donnés pour une fleur
Et que ce petit a gardé une heure sur son cœur
Moi, étant gamin je partais faire des footings
Et grognais tous les jours pour un trou dans mon training
Une pièce de cuir, autre défaut dans mon château
Les semelles de mes Kickers et les lacets de mes Tobacco
Je crisais quand tous mes amis sortaient
Des fois ma mère ne pouvait pas me donner assez
J'y repense aujourd'hui et le mal devient bon
A côté de ces enfants nous sommes nés dans le coton
Je ne peux rien changer, je ne peux rien y faire
Les jours où j'ai flippé j'aurais juste dû me taire

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:14

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton

Production : Akhenaton

Album : Métèque Et Mat

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1995

 

Scratches :

"Je suis" "Peut-être" Fabe - Befa Surprend Ses Frères

"MC" Slick Rick - La Di Da Di

"I never let the mic" Rakim - Eric B Is President

"Just by picking up the mic to go solo" "Get on the mic" Big Daddy Kane - Just Rhymin' With Biz

"Maigre comme un clou" Dany Dan - Tu Dormiras Au Fond De Ma Rue

 

 

 

Je suis peut-être maigre comme un stoquefiche
Et sans les décoller je passe derrière les affiches
C'est vrai, il me manque bien quelques kilos
Et quand je suis en maillot on dirait une radio
Me suis-je fâché avec tous les chefs ?
Ou dans le passé fus-je rapatrié par l'UNICEF ?
Je n'en sais rien, sur un Ciao en tous cas
Il faut mettre du poids pour que je ne décolle pas
Pourtant j'ai toujours eu le respect des gonzes
Même si mes jambes sont des 11
Et même si après le Coca Light, le beurre light
Winston et Hollywood Light, je représente l'homme light
Même si je suis épais comme un bâton de polo
Check ce morceau solo où je n'y vais pas mollo
Je suis peut-être le contraire d'un gros
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

J'ai peut-être une quinzaine de dents cassées
Et lorsque je souris je m'apparente à un damier
Ce serait moi qui aurais doublé la bouche de l'acteur
Jacquouille La Fripouille dans le film Les Visiteurs
Avec un dégradé du feu de Dieu des dents
Je ne peux rien mâcher et mastique avec le rang de devant
Difficile de travailler la diction, la prononciation
Avec autant d'aérations
Je n'irai pas jusqu'au point de dire que ma bouche est vraiment minable
Non, simplement décapotable
Mon dentiste est formel, il a évalué les travaux : bigre !
Pour le gros œuvre, il vaudrait mieux appeler Bouygues
Quelque part il y a peut-être une raison
Pas comme certains qui ont grandi dans un cocon
Mais laisse, il me manque peut-être quelques crocs
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

J'ai peut-être le tarin de Cyrano
Mais il y a pire que moi, en plus ils font les chauds
Mon frère m'a toujours dit "Attention avec ton syphon
Ne respire pas trop fort ou tu nous déclenches un typhon
Tu te la joues Scarface mais ne sniffe jamais
Avec ton nez c'est une overdose assurée
Je donne l'os au chien si tu te fais opérer."
Et quinze jours après, il est toujours en train de ronger
J'ai l'air fin, c'est certain, je respire
On délire sur mon sourire avec mes dents en cuir
Si j'étais toi je ne rirais pas trop
Parce que putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

Je ne danse pas car j'ai horreur du ridicule
Trop peu pour moi les j'avance, tu recules
Et je t'enfonce dans la tête l'idée
Que même si j'étais déchiré jamais je ne bougerais
C'est pas pour jouer les proxos, kid
Simplement je fais deux pas et tu crois voir un droïde
Dans les boîtes je me fais chier pour de bon
Je suis comme E.T. : je veux rentrer maison
Pas même de slow, de baiser gluant
Je reste à la maison pour mater Le Bon, La Brute Et Le Truand
A la danse peut-être je suis zéro
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

 

 

Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 12:21

Interprétation : Akhenaton

Production : Akhenaton

Album : Métèque Et Mat

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1995

 

 

 

Le vacarme des humains parfois me rend patraque
Donc je continue ce morceau en vrac en live dans mon hamac
Etant plus jeune j'adorais les bruits de la ville
Des gens qui se filent et des automobiles
Désormais je préfère le silence
Me retrouver avec moi-même en méditation intense
Et c'est dans cet état que me viennent les mots les plus beaux
De rien je fais un tout sonore dicté dans le micro
Je ne suis pas un aigri au nom
De ceux qui aiment les enfants avec trois cuillères de Nopron
Ni un Marcel regardant pousser son bide
Tout au long de sa vie molle et vide, chrysalide
Il est, chrysalide il restera mais moi je préfère être un papillon
Créer des œuvres dans mon sillon
Ce que j'appelle user de mes cinq sens
Ou vivre simplement avec le calme comme essence

 

 

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Je veux vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Ne m'inspirant de rien sauf du silence

 

 

 

Le monde de l'absurdité devient-il un bastion ?
Naître ou ne pas naître ? Telle est la question
Maintenant je suis ici et j'ai le choix de vivre dans la douceur
Ou bien survivre dans la douleur
C'est un chemin tracé dans la tête de chacun
Il faut se décider à la croisée d'dégun ou d'quelqu'un
Soi-disant je suis un V.I.P., moi je voudrais n'être rien
Qu'un simple citoyen méditerranéen
Quelques fois partir en Corse voir des amis
Un petit saut à Naples afin de saluer la famille
La simplicité règnerait dans les tranches de vies que j'ai dépeintes
Comme un paysan d'Agrigente
Dans mon orangeraie j'arrangerais
Les fruits de la terre et me vengerais de celui qui les mangerait
Je me souviendrais alors de ces jours où
Je chapardais des citrons dans les champs de Cefalù
Le pardon est facile quand la mémoire est saine
Car l'homme est un cheval dont la raison est les rênes
Efface le lien du bonheur à l'abondance
Je veux vivre simplement avec le calme comme essence

 

 

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Je veux vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Ne m'inspirant de rien sauf du silence

 

 

 

J'apprendrai à mes enfants que la Terre est une sphère
Je leur enseignerai que la couleur est illusion
J'apprendrai à mes enfants qu'une guerre est un enfer
Je leur enseignerai le respect des traditions
Car les anciens sont la mémoire, la sagesse, un fils
De métèques ne les met pas dans un hospice
Non, même si l'argent ne coule pas à flots
Il faut se dire que dans la vie il y a des bas, il y a des hauts
J'ai passé plus de temps en bas
Pourtant s'il fallait décrire les moments je ne le saurais pas
Joie et tristesse s'interpénètrent
A la manière du regard intense de deux êtres par une fenêtre
Eloignez-moi de la multitude pressée
Préservez-moi de la solitude stressée
Loin du métro et des gaz d'échappement, loin
Du gris des bâtiments, du train-train et des coups de freins
La technologie était supposée me servir
Et non pas m'endormir pour m'asservir
Les valeurs de base ne sont pas si mal quand j'y pense
Je veux vivre simplement avec le calme comme essence

 

 

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Je veux vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Vivre simplement avec le calme comme essence

 

J'aime entamer un texte après une relaxation
Ne m'inspirant de rien puisque j'écris dans le silence

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 14:25

Ode

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Ménélik

 

Production : Logistik
Album : Phénoménélik

Artiste de l'album : Ménélik

Année : 1995

 

 

 

Il faudra bien qu'un jour je pense à mourir seul
Enfin me laisser recouvrir par la blancheur d'un linceul
C'est ma sœur, je rêve de l'étreindre
12 ans d'passion que j'n'ai pu éteindre
Non pas qu'j'le veuille, c'est ma vie plus qu'un deuil
A elle j'étais uni dès qu'nous avons franchi le seuil
Entraîné à traîner la savate de Cergy à Bonneuil
Même si mes parents ne le voyaient pas d'un bon œil
En tailleur, en jean ou bien en pagne
Qu'importe, à mes idées il faut que je la gagne
Nous parlons souvent, j'aim'rais la voir devant
On l'attaque sans tact, comme un beau diable je la défends
J'étais nouveau, à moi elle a dû s'accoutumer
Mais du fait, c'est vrai, refré, j'étais coutumier
Elle s'évanouit dans la nuit pour jouer de l'aérosol
Et sur la table au matin je retrouve ces paroles



Je l'ai suivie et surprise très souvent se prostituant
Par la lucarne elle se donnait au plus offrant
Dois-je subir le délire ?
Ne rien dire ou au pire souffrir ?
Sans arrêt on la citait par-ci, la citait par-là
Faisant peur car elle mettait les pieds dans le plat
L'ambiguïté s'affiche comme un serpent vil
Un batt'ment de cils et à nouveau servile
J'ai épié ses courbes piquées mélanine
Je ne taris pas, comme un Talri j'la baratine
Polyglotte parlant anglais, wolof, français ou all'mand
Calmement ses mots se saccadent comme un calmant
Dès que j'l'ai entendue j'ai su qu'c'était ma reine
Elle incarne le damier, évanouit mes peines
J'ai bien souvent vu des gens parler en son nom
Mais ce n'est que de sa voix dont je ressens le son



Les bonnes gens bien pensant par elle sont fâchées
Quand elle me hèle, me souffle les mots, à elle j'me sens attaché
Loin d'elle je peine, la variet' me freine
J'aim'rais tant profiter de la magie qu'elle draine
Comme un enfant pleure sa mère, elle n'est pas là, je déprime
Pour moi c'est à cela que la vie rime
Merveilleuse, je voudrais qu'on l'admire
En veilleuse, mes frères jaloux refusent de la sortir
Plus le temps me prend, plus d'elle je m'éprends
Ce que j'lui donne plus de mille fois elle me le rend
Je l'étudie, elle m'a attribué mon nom Ménélik
Pour toujours je lui vouerai un amour platonique
J'étais en friche quand brutal'ment elle me dompta
Les liens qui nous unissent sont de ceux qu'on ne rompt pas
Comme un alien en moi elle est celle qui me développe
C'est la plus belle, c'est ma musique : le Hip-Hop

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:39

 

 

Interprétation :  Doctor L_Low Tone_Nancy Fletcher_Rockin' Squat_Tasha Walker_Unda
Production : Doctor L_Rockin' Squat
Album : L'Homicide Volontaire

Artiste de l'album : Assassin

Année : 1995

 

Dialogues extraits de L'Expérience Interdite de Joel Schumacher

 

 

 

Un exemple : Malik Oussekine

 

Makomé en a été victime

 

A deux doigts, Rodney King

 

Paix à toutes les victimes

Un exemple : Malik Oussekine

 

Makomé en a été victime

 

A deux doigts, Rodney King

 

Paix à toutes les victimes



Shoote, shoote, le rythme suit sa route
Plus de doute, le posse Assassin fait partie des gens qu'on écoute
Qui sont les criminels ? Qui sont ceux qu'on enferme ?
A l'école on nous impose des modèles mais la vie me révèle
Le côté réel des fils de putes qui nous gouvernent
Pas un mot sur les crimes quand l'Etat assassine, on t'opprime

Si ça n'va pas, on te supprime
Poh ! Poh ! Poh ! Voilà comment la police s'exprime
Personne d'entre nous ne veut finir comme Malik Oussekine
Bing ! Bang ! La police est comme un gang
De l'Afrique Noire au Maghreb et de la Corse à l'Irlande
Les minorités se lèvent, notre sang vient de la même sève
C'est pour ça qu'il n'y a jamais de trêve
Je n'vote pas, la politique institutionnelle ne m'intéresse pas
Je rappe pour les bas-fonds, pas pour les bouffons
Notre cul n'est pas à vendre mais pour le tien j'ai du plomb
La justice juge sur des critères bien définis
80% des prisonniers sont ouvriers, chômeurs ou sans-logis
Combien de keufs sont incarcérés ?
Dites-moi simplement dans l'Histoire le nombre d'hommes politiques déjà condamnés ?
Christophe Matieu, Mohamed Diab ou le petit Thibeau
Sont tombés sous les balles, les porcs qui ont tiré sont bien au chaud
Et nous on nous reproche de semer la panique
Atteinte à la sûr'té de l'Etat quand Rockin' s'excite
La jeunesse n'a pas besoin d'Assassin pour voir que l'Etat nous nique
Et toutes ces conn'ries me donnent envie de shooter un ministre
Zing, zoug, zam, le undaground s'exprime
Pendant que jour après jour l'Etat assassine



Car l'Etat assassine, un exemple : Malik Oussekine

 

Bing ! Bang ! La police est comme un gang

 

Car l'Etat assassine, Makomé en a été victime

 

Bing ! Bang ! La police est comme un gang

 

Car l'Etat assassine, à deux doigts, Rodney King

 

Bing ! Bang ! Paix à toutes les victimes
 

« Ca y est, ça y est !

— Non, c'est spasmodique. Rechargez à 300 joules.

— On y est. Essayez la lidocaine.

— 2 minutes 45.

— L'atropine.

— Pas encore, spécial contact.

— Allez Dave, allez !

— Augmente sa charge. 360. Contact !

— Lidocaine !

— Merde, il tient pas l'rythme ! »

 

« Une fois 200, deux fois 200, trois fois 200, il n'a même pas de spasmes. »

 

« Il est mort ! »

 

 


Vous voulez qu'on respecte votre Etat policier
Vous nous dites que tous les flics ne sont pas mauvais
Que si la police n'était pas là, ce serait pire encore
Que la société a besoin de vous sans compter ses morts
Mais c'est fini, le peuple se réveille et nous demandons des comptes
Le pouvoir judiciaire doit prendre au sérieux ce que l'on raconte
Car lourde est l'ambiance quand la bavure frappe
La police et l'armée sont des gangs organisés donc je prends mes marques
Un exemple : leur comportement dans les émeutes du 18ème
Ils frappent les jeunes, les vieux, les enfants afin que l'ordre règne
Nous n'sommes pas au premier chapitre des encul'ries politiques
Financières, policières, le business des affaires est prospère
Quand il se règle dans les couloirs des ministères
Et pendant qu'Assassin est censuré quand il s'exprime
Le gouvernement est à la tête d'un Etat qui assassine



Car l'Etat assassine, un exemple : Malik Oussekine

 

Bing ! Bang ! La police est comme un gang

 

Car l'Etat assassine, Makomé en a été victime

 

Bing ! Bang ! La police est comme un gang

 

Car l'Etat assassine, à deux doigts, Rodney King

 

Bing ! Bang ! Paix à toutes les victimes

Car l'Etat assassine, un exemple : Malik Oussekine



Bing ! Bang ! Yeah ???, je parle des bavures policières
Oui mon frère, quand dans un éclair tout s'arrête
Quand tu prends une bastos en pleine tête
Par les responsables du maintien de l'ordre public
De l'ordre public ou de l'ordre politique ?
Du délire d'un flic ou l'erreur est humaine ?
Alors moi aussi, dites-moi, je dégaine ?
Le crime, est-ce un produit du système ?
La haine appelle la haine si ton esprit se referme
Le doigt sur la gâchette, mon front transpire
Mon cœur bat plus vite, mes pulsations s'excitent
Le sang coule dans mes yeux mais je mérite mieux
Pourquoi le shooter lui et pas un autre ?
Si je shoote ce keuf, je devrai shooter les autres
Mais ce sont des hommes, ça y est, ma tête explose
Toutes les valeurs s'entrechoquent car la question que je me pose
Est : doit-on répondre de la même manière aux violences policières ?
Mais je n'chang'rai pas le cours de l'Histoire si je shoote un commissaire
Si il a buté mon frère, ça pourrait me satisfaire
Mais le cul entre quatre murs il ne me restera que la prière
Oh shit ! Ma personne s'excite
Et mes doigts sur le calibre sont moites, tremblent et s'agitent
Les secondes paraissent des heures
Et l'odeur de l'acier dans ma main a un goût de rancœur
Tant pis je shoote, tant pis je shoote
Je n'en ai plus rien à foutre, dans ma tête il n'y a plus de doute
 

{Hé hé, Squat, réveille-toi ! Redescends là. Calme-toi.}

{Oh putain ! J'ai fait un rêve, un putain d'cauch'mar ! J'étais en train d'shooter un keuf !}



L'Etat assassine, un exemple : Malik Oussekine


Bing ! Bang ! La police est comme un gang


Car l'Etat assassine, Makomé en a été victime


Bing ! Bang ! La police est comme un gang


Car l'Etat assassine, à deux doigts, Rodney King


Bing ! Bang ! Paix à toutes les victimes

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 14:53

 

 

Interprétation : Zazie

Production : Vincent-Marie Bouvot - Zazie

Album : Zen

Artiste de l'album : Zazie

Année : 1995

 

 

Je ne vais plus dans les églises
Je préfère de loin tes évangiles
Lorsque ce sont tes mains qui me les lisent
Je suis à ta cause acquise
J'aime et j'envoie au diable nos adieux



Et puis n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui que je crois
Tant pis, n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui mais en toi
Je n'ai d'yeux que pour toi



Et quitte à y perdre mon latin
Entre le mal et le bien
Puisque toi et moi ne faisons qu'un
Puisque même ôtée de tout, je te retiens
Entre le mal et le bien
Je t'aime et j'envoie au diable nos adieux



Et puis n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui que je crois
Tant pis, n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui mais en toi
Je n'ai d'yeux que pour toi



Depuis, je prends mon mal en patience
J'attends que tu reviennes
J'ai pris le voile quand tu prenais de la distance
J'attends que tu reviennes
Tu vaux la peine



Et même si tu me laisses, même si tu ne reviens pas
Et si tu ne reviens pas
C'est toi que j'aime, pour toujours c'est toi que j'aime
Et, qui sait, peut-être un jour
Si j'ai de l'amour pour deux
Oh plaise à Dieu que tes yeux se posent sur moi
Oh plaise à Dieu, lorsque tu me fais ces yeux-là
Je n'ai d'yeux que pour toi

Je n'ai d'yeux que pour toi

Oh je n'ai d'yeux que pour toi

Oh je n'ai d'yeux que pour toi

D'yeux que pour toi

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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