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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:56

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Jocelyne Kinganga_Oxmo Puccino_Passi

Production : Mars

Album : Première Classe - Volume 1

Artiste de l'album : Première Classe

Année : 1999

 

 

 

Chers passagers, l'atterrissage est proche. Veuillez vérifier que votre ceinture est bien attachée et ajustée.

 

Ouais, ouais !
Ma croisière débute en galère, latitude nord, 95 degrés
Années 80, on en voulait de gré ou de force
L'esprit fort, solide carapace dépass'ra en pleine mer
Passi a passé l'passé à dev'nir un dieu d'la mer

 

Soudain l'bateau s'perce, les ??? déchirent
Les voiles et l'ciel qui s'mêlent envoient les chiens, les poissons attendent, alléchant
On n'est pas seuls ici, Passi, les tass et les cons sont tassés
Les cœurs sans oxygène sont constatés
J'pars du ghetto, fini, ghetto superstar
Starco noir à ceux qui guettent mon enterr'ment

 

Ouais, moi j'suis speed à 50 nœuds dans une eau infestée d'squales
Comme Indiana j'ai la dalle et j'vais ram'ner l'Graal
J'veux pas être en chien, j'veux pas non plus être en Canard WC
Pas resté crispé comme un mec sur une cuve un jour de diarrhée

 

Faut s'taire d'abord et l'faire babord, d'accord, dehors
Tu brilles comme un météore-ite, ma théorie c'est qu'il faut clouer son bec
Après c'texte j'veux pas que notre vie cesse
En prétextant ceci : jalousie

 

Note que telle le Nautilus notre stratégie est simple
Oxmo, Passi, on nique la pression et on grimpe

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

Les gens n't'appellent plus par ton propre nom, un coup ou frottement
Avec les fans peut finir à l'affrontement

 

Etre un homme public, un militant sur place publique
Vendre encore plus de disques, encore un nouveau single
Certains en sortent cinglés, les bains de foule, les flashes, le fric
Chez plein d'reustas la rabla nique les méninges

 

Célébrité rime avec sceller, briser ta vie privée
C'est le prix d'une vie recto-verso, confonds pas tes deux persos

 

Combien tu gagnes ? Combien t'as serré d'foufs ? Beaucoup ?
Elles t'font un bisou, à c'qu'il paraît t'es l'mac et t'es d'actualité

 

Nos proches pensent que nos poches pèsent des millions
Demande à Passi et Ox', ils peuvent en dire long
S'disent-ils que par le mal le cash, les perles
Apparaissent magiqu'ment comme l'éphémère, hein ?

 

Ouais, ceux qui prennent le large te souhaitent la bienvenue à bord
Tu veux être large, ta barre à tribord, ajuste ta trajectoire
Mec, sois barge et chargé, y'aura d'la joie au dîner
Y'aura des tass à péter et des casseurs de couilles au souper

 

De famille modeste, j'n'attends pas d'héritage
Parti du rivage, ma rage comme bagage

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

Hey hey hey, Passi !

 

Ouais ?

 

J'ai plus de bijoux qu'toi !

 

J'ai plus de grosses caisses !

 

J'ai plus de ch'mises en soie et d'Clarks !

 

J'ai plus de survêt', plus de Celio !

 

Mets-la en veilleuse !

 

Plus de putes que toi !

 

Hey, ça suffit !

 

Arrête !

 

On va pas s'embrouiller entre millionnaires pour des broutilles

 

Paye ton resto, Oxmo, v'là qu't'es une reusta, carte Gold comme outil

 

T'es mon pote, Passi, prends, c'est mon foulard Cerruti

 

Merci mais dis à tous ceux qui trahissent et critiquent
Que j'm'en fous, avec eux on n'a pas él'vé l'porc-épic

 

J'ai perdu trop d'amis par millions
Dire que l'on s'app'lait familia
Ces sentiments deviennent familiers
Ma paranoïa ??? le fou à lier
La descente est lente et sans palier

 

Tout baiser, putain, être une grande star, flamber, penser à soi, faire c'que j'veux
Prouver, trouver d'l'or dans c'putain d'jeu
J'préfère être l'enculeur que l'mec qui s'fait enculer
Et la vie d'leur mère, dans c'biz y'en a trop qui veulent t'enfiler

 

On d'vient froid comme l'hiver, ici ça sniffe blanc, came, neige
L'industrie du disque et l'fisc veulent t'alléger, ma vie
Trop d'Sean Conn'ry dans l'Red October
Avec Passi et Ox', embarque dans l'Black December

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

La grande classe, la première.
Les Nègres de la pègre.

 

Black mafioso.

 

Ouais.

 

Time Bomb.

 

Secteur A, Première Classe.

 

C'est comme ça.

 

L'altesse double S.

 

A ceux qui veulent nous noyer ???.

 

Oxmo Puccino.

 

Nous on coule pas, en fait notre flotte flotte.

 

On coule pas, mec, on coule pas, on est toujours là.

 

Ox' Puccino et Passi.

 

Jusqu'à la mort, timal.

 

Black millionaires !

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:56

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Jocelyne Kinganga_Oxmo Puccino_Passi

Production : Mars

Album : Première Classe - Volume 1

Artiste de l'album : Première Classe

Année : 1999

 

 

 

Chers passagers, l'atterrissage est proche. Veuillez vérifier que votre ceinture est bien attachée et ajustée.

 

Ouais, ouais !
Ma croisière débute en galère, latitude nord, 95 degrés
Années 80, on en voulait de gré ou de force
L'esprit fort, solide carapace dépass'ra en pleine mer
Passi a passé l'passé à dev'nir un dieu d'la mer

 

Soudain l'bateau s'perce, les ??? déchirent
Les voiles et l'ciel qui s'mêlent envoient les chiens, les poissons attendent, alléchant
On n'est pas seuls ici, Passi, les tass et les cons sont tassés
Les cœurs sans oxygène sont constatés
J'pars du ghetto, fini, ghetto superstar
Starco noir à ceux qui guettent mon enterr'ment

 

Ouais, moi j'suis speed à 50 nœuds dans une eau infestée d'squales
Comme Indiana j'ai la dalle et j'vais ram'ner l'Graal
J'veux pas être en chien, j'veux pas non plus être en Canard WC
Pas resté crispé comme un mec sur une cuve un jour de diarrhée

 

Faut s'taire d'abord et l'faire babord, d'accord, dehors
Tu brilles comme un météore-ite, ma théorie c'est qu'il faut clouer son bec
Après c'texte j'veux pas que notre vie cesse
En prétextant ceci : jalousie

 

Note que telle le Nautilus notre stratégie est simple
Oxmo, Passi, on nique la pression et on grimpe

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

Les gens n't'appellent plus par ton propre nom, un coup ou frottement
Avec les fans peut finir à l'affrontement

 

Etre un homme public, un militant sur place publique
Vendre encore plus de disques, encore un nouveau single
Certains en sortent cinglés, les bains de foule, les flashes, le fric
Chez plein d'reustas la rabla nique les méninges

 

Célébrité rime avec sceller, briser ta vie privée
C'est le prix d'une vie recto-verso, confonds pas tes deux persos

 

Combien tu gagnes ? Combien t'as serré d'foufs ? Beaucoup ?
Elles t'font un bisou, à c'qu'il paraît t'es l'mac et t'es d'actualité

 

Nos proches pensent que nos poches pèsent des millions
Demande à Passi et Ox', ils peuvent en dire long
S'disent-ils que par le mal le cash, les perles
Apparaissent magiqu'ment comme l'éphémère, hein ?

 

Ouais, ceux qui prennent le large te souhaitent la bienvenue à bord
Tu veux être large, ta barre à tribord, ajuste ta trajectoire
Mec, sois barge et chargé, y'aura d'la joie au dîner
Y'aura des tass à péter et des casseurs de couilles au souper

 

De famille modeste, j'n'attends pas d'héritage
Parti du rivage, ma rage comme bagage

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

Hey hey hey, Passi !

 

Ouais ?

 

J'ai plus de bijoux qu'toi !

 

J'ai plus de grosses caisses !

 

J'ai plus de ch'mises en soie et d'Clarks !

 

J'ai plus de survêt', plus de Celio !

 

Mets-la en veilleuse !

 

Plus de putes que toi !

 

Hey, ça suffit !

 

Arrête !

 

On va pas s'embrouiller entre millionnaires pour des broutilles

 

Paye ton resto, Oxmo, v'là qu't'es une reusta, carte Gold comme outil

 

T'es mon pote, Passi, prends, c'est mon foulard Cerruti

 

Merci mais dis à tous ceux qui trahissent et critiquent
Que j'm'en fous, avec eux on n'a pas él'vé l'porc-épic

 

J'ai perdu trop d'amis par millions
Dire que l'on s'app'lait familia
Ces sentiments deviennent familiers
Ma paranoïa ??? le fou à lier
La descente est lente et sans palier

 

Tout baiser, putain, être une grande star, flamber, penser à soi, faire c'que j'veux
Prouver, trouver d'l'or dans c'putain d'jeu
J'préfère être l'enculeur que l'mec qui s'fait enculer
Et la vie d'leur mère, dans c'biz y'en a trop qui veulent t'enfiler

 

On d'vient froid comme l'hiver, ici ça sniffe blanc, came, neige
L'industrie du disque et l'fisc veulent t'alléger, ma vie
Trop d'Sean Conn'ry dans l'Red October
Avec Passi et Ox', embarque dans l'Black December

 

 

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

J'voulais voler dans l'star system, strass et paillettes
En fait t'es à 100.000 lieues sous pression dans l'Black December
J'voulais marcher sur la Lune, briller, dev'nir une étoile
La merde certes est sous tension dans l'Black December

 

 

 

La grande classe, la première.
Les Nègres de la pègre.

 

Black mafioso.

 

Ouais.

 

Time Bomb.

 

Secteur A, Première Classe.

 

C'est comme ça.

 

L'altesse double S.

 

A ceux qui veulent nous noyer ???.

 

Oxmo Puccino.

 

Nous on coule pas, en fait notre flotte flotte.

 

On coule pas, mec, on coule pas, on est toujours là.

 

Ox' Puccino et Passi.

 

Jusqu'à la mort, timal.

 

Black millionaires !

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 13:41

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino

Production : Mars_Sek

Album : Opéra Puccino

Artiste de l'album : Oxmo Puccino

Année : 1998

 

 

 

T'es comme une bougie qu'on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
Tu brilles entouré d'gens sombres voulant t'souffler
C'lui qui a l'moins d'jouets, l'moins d'chouchous, c'lui qu'on fait chier
Le cœur meurtri, meurtrière est ta jalousie
L'enfant seul se méfie de tout l'monde, pas par choix mais dépit
Pense qu'en guise d'ami son ombre suffit
Une solitude qui l'suit jusque dans l'sexe
Mon texte coupe l'enfant seul en deux espèces
Ceux qui baisent à l'excès mais souhait'raient s'fixe à une femme
Plutôt qu'à mille fesses quand l'autre sorte écoute
Souvent la même chanson dans l'poste et porte le deuil
D'une relation morte et reste l'œil humide
La tête baissée laisse le cœur sur l'estomac
L'estomac sur les genoux, ma
Tristesse n'a d'égal que l'coup d'gueule
Muet de l'enfant seul que nul ne calcule

 

 

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [J'suis sûr qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

 

 

Mes mots s'emboîtent, les gens s'y voient comme dans une flaque d'eau
Ca leur renvoie un triste reflet mais est-ce ma faute ?
T'es l'enfant seul, c'est pas facile, on s'comprend
Peu l'savent, que je l'sache ça te surprend
Il mate par la vitre
La solitude qui l'mine fait passer la quinine pour un sucre
Faut être lucide, il faut qu'on s'libère disent-ils
Ils n'en discutent pas, confondent la rime et l'acte
La fuite et l'suicide, un pacte, une promo sans tract
Pas trop d'mots, nobody n'a capté le sale souhait, l'envie
De s'laisser par le cou pendu
Pour punir les parents qui pour aimer l'enfant ont trop attendu
Car si l'amour est une course l'enfant naît, c'est l'départ en tête
L'embêt'ment comme passe-temps en fait des parents bêtes
Maîtrise lancinante, sentiments en ciment sinon dans six ans
On m'retrouve ciseaux dans l'crâne, dans l'sang gisant

 

 

 

T'es l'enfant seul [Dis-moi qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Dis-moi qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Dis-moi qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [J'suis sûr qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

 

 

L'enfant seul c'est l'inconnu muet du fond d'classe
Celui de qui l'on se moque, rond comme Coluche
Ou l'boss dans l'hall, au groupe massif
L'os dans l'steak haché, plantant chaque postulant à son poste
Fait que les conneries de gosses des rues
Couvre souvent un jeune qui souffre d'un gros gouffre affectif
Grandir sans père c'est dur même si la mère persévère
Ca sert mais pas à trouver ses repères, c'est sûr
Perdre sa mère c'est pire, demande à Pit, j't'assure
T'as pas saisi, enlève la mer de la Côte d'Azur
Quand ces gosses poussent, leur souffrance aussi
Nous savons tous que personne ne guérit de son enfance
Même un torse poilu ne peut oublier
Sa vie de gosse du divorce rossé par son beau-père
L'enfant seul c'est toi, eux, lui, elle
Oxmo Puccino, voix de miel

 

 

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [Je sais qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

 

T'es l'enfant seul [J'suis sûr qu'c'est toi], viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ? Bref, au fond tous la même souffrance

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:11

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino

Production : Mars_Sek

Album : Opéra Puccino

Artiste de l'album : Oxmo Puccino

Année : 1998

 

Discours extrait de Mississippi Burning d'Alan Parker

 

 

 

« Je vous le dis : je n'ai plus d'amour dans le cœur. Aujourd'hui seule la colère emplit mon cœur et je veux que vous partagiez ma colère. Et je suis accablé. Et je veux que vous soyez tous accablés comme moi. Oui ! »

 

Est-ce que tu sais comment j'vois la vie ?
Ecoute comment j'vois la vie.

 

Pour naître, ma Mère, j'ai pas attendu l'autre
Moi j'suis ma propre poutre, je m'soutiens seul, rien à foutre
Peu d'liens noués, Noël, Jour de l'An, j'm'en fous
J'ai pas de clan, jamais ivre, esprit jamais flou
Même quand je souris tu verras mes dents de loup
Tu pourras tout lire de ma douleur, de la canine à la molaire
T'y grandis, la rue, t'y apprends les dures lois
Tu vois un con qui t'dit : "J'ai plein d'amis", dis-lui "T'es pur toi !"
Choisis bien pour qui tu vises, venge-les au minimum
Un ami qui se sauve s'en va seul, laisse ses ennemis
Le mot ami marche avant l'partage, je l'jure
J'ai vu des ex-frangins qui pour la thune du shit se tuent
Les mêmes gens qui s'moquaient félicitent la légende
Vivante du rap, géant, j'enjambe les MC's

 

 

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

 

 

Mêle pas ta femme aux proches, femelles ou hommes
Car les femmes c'est jalousie énorme, les hommes suivent leurs hormones
Comme un sportif au saut à la perche
Qui après son saut chute sans tapis qui amortisse
Tu t'sens ainsi quand t'as fié ton sexe à la mauvaise fille
Qui file avec le mauvais type de type de toute façon
L'amour, un sentiment sorti des égoûts
Dans ma vie les filles changeaient d'nom mais avaient toutes le même goût
Et y'a les potes qui semblent solides, en fait tremblent près d'un beau cul
Te mettent, merde, la corde au cou
Puis secrèt'ment s'taisent, regrettent, j'ai eu droit à c'trait'ment
Quand ils baisent ils pensent jamais à c'qu'ils aiment vraiment
Crois-tu que j'blague en clamant que c'qui fait ou défait un homme en un mot
Ce sont ses amis, ses bonnes femmes et ses ennemis ?

 

 

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

 

 

J'vois l'av'nir comme un type myope
Qui la nuit porte des Ray-Ban surpassées d'un masque de Zorro
J'sue parce que depuis qu'j'suis p'tit, j'ai su qu't'es noir, t'as beau suer
Plus que les autres, les hommes veulent t'écraser
Suite, j'suis d'la race la plus haïe du monde, ça fout les j'tons
J'ai le monde entier plus des frères qui veulent que j'tombe
Les F.N. veulent me nuire de mes prouesses jusqu'aux shoes
Le Pen, merde, mais d'où est-ce qu'il m'connait ?!
Au bord du gouffre comme dans les films
Voir peu d'mains s'pousser pour te secourir, toujours debout à frimer
Crois-tu qu'j'suis né comme ça ? Tout a un prix, même ma haine
Mesure, la tienne une puce, la mienne baleine
Ou compare : toi Liliput, moi Gulliver
Ou toi et tes potes, le reste du monde, moi j'suis de Time Bomb !
J'suis Oxmo, l'homme de la situation
Mes solutions fluctuent, trou d'uc, mon flow te tue

 

 

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

C'est mes règles de vie
J'te jure que c'est vrai c'que j'dis
Ma vision d'vie, survivre ma mission

 

Oxmo Puccino, Black Mafioso.
1998, 19ème.
Paris, club des black millionnaires.
Time Bomb, black mafia.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:32

 

 

Interprétation : Oxmo Puccino
Production : Mars_Sek
Album : Opéra Puccino

Artiste de l'album : Oxmo Puccino  

Année : 1998

 

Scratches : "Je pense à Momo qui m'a dit "A plus.", jamais je ne l'ai revu" Shurik'n - Demain, C'Est Loin

 

 

 

J'ai peur d'la mort, je le sais, je l'ai vue
Epeler mon nom, appeler des amis, jamais je les ai revus
Peur que sans moi la vie suive son cours, qu'un autre con touche ma thune
Et que ma fouf change de pine et qu'une
Quelconque loque me copie, qu'mes potes m'oublient
Qu'à chaque fois qu'ma mère ouvre les yeux ses larmes aient doublé
Ne pas voir son gosse pousser, frotter son dos quand il tousse
Toucher d'autres meufs que ta fouf
Si demain l'pire arrivait, prends c'texte tel un testament
Pas d'biens à partager sauf mes sentiments
Nos soucis n'sont pas les mêmes, fiston
Ne mélangeons pas nos pensées, j'pense qu'on s'ra jamais amis



C’est l'existence et ses châtiments
L'amour des proches est d'or
J'ai mouru mille fois quand Dieu les rapp'lait à l'ordre
Profites-en encore tant que t'as l'temps
Nos vies se raccourcissent chaque jour

C’est l'existence et ses châtiments
L'amour des proches est d'or
J'ai mouru mille fois quand Dieu les rapp'lait à l'ordre
Profites-en encore tant que t'as l'temps
Nos vies s'raccourcissent chaque jour
Ecoute le compte à r'bours



Mourir, y'a mille façons, peu l'choisissent
La faucheuse n'oublie personne, ni toi, ni moi, jamais oisive
J'en passe des façons de s'casser d'la tess
Des potes qui s'disloquent en caisse, des mères s'laissant suicider
Tant de vies perdues dans l'triangle love des Bermudes : un
Type, une fille, dénudés, tu viens, tu t'vois, tu t'fâches, t’en tues un
Le rouge coule, un bougre au sol, l'autre en taule, drôle de vie
Dire que tout ça parle d'amour, laisse-moi douter
On dit "Perds pas l'espoir.", mais faire quoi
Quand un sale faire-part dit qu'ton père part d'un cancer ?
De toute façon c'est ça ou autre chose
Y'a mille façons d'être soustrait d'laisser les joues arrosées



C’est l'existence et ses châtiments
L'amour des proches est d'or
J'ai mouru mille fois quand Dieu les rapp'lait à l'ordre
Profites-en encore tant que t'as l'temps
Nos vies se raccourcissent chaque jour

C’est l'existence et ses châtiments
L'amour des proches est d'or
J'ai mouru mille fois quand Dieu les rapp'lait à l'ordre
Profites-en encore tant que t'as l'temps
Nos vies s'raccourcissent chaque jour
Ecoute le compte à r'bours



Ceux que tu aimes vraiment, tiens-les telle une poignée d'sable
Pendant la tempête, n'écarte jamais les doigts ou toute ta vie tu le regrett'ras amèr'ment
Et ceux qui t'aiment, adore-les avant la housse
Car les regrets n'servent à rien arrivé dans l'Au-delà
Aimer ses amis sans baliser, croire qu'la vie
Est longue jusqu'à réaliser l'erreur lors d'une fin d'vie
Le pire dans la perte, c'est pas l'être aimé mais le temps de s'consoler
Car quand on meurt, c'est pour si longtemps
C'qui est à craindre c'est qu'à force que
Tes proches taillent à la morgue, tu f'nis par être plus mort qu'eux
Vu qu'à chaque fois qu'on perd quelqu'un d'cher, on meurt aussi un peu
Facile d'écrire Mourir 1000 Fois

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 22:47

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino_K-Reen

Production : Mars_Sek

Album : Opéra Puccino

Artiste de l'album : Oxmo Puccino  

Année : 1998

 

 

 

Trop d'femmes et d'hommes s'imaginaient love à la vie
Pauvre l'avis que je donne ? Prouve-le sans le "mais"
Tous mes espoirs rêvent que c'soit faux
Surtout quand tu chuchotes "T'inquiète, moi j't'aime, ya foy !"
Et quand j't'interroge "Qui est-ce au phone ?"
T'hésites à m'répondre pour me pondre un truc léger style
"Quelle pile t'anime ? C'est qu'un ami
J't'ai dit c'est toi qu'j'aime ! Les autres ? Pfff ! C'est toi qu'j'aime
C'est que l'ciné et l'resto, pourquoi ça t'gêne ?
Ce gadget autour d'mon cou, m'en fous, c'est toi qu'j'aime !"
Mais c'est la même promesse de chaque fille à chaque mec
Le même speech pour s'mettre ensemble, le même pour n'plus être
Tu vois, à chaque fois que tu me mens et qu'on s'embrouille
A ces moments tu m'rappelles ce jour où tu partiras

 

 

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

 

 

 

Franch'ment quand j'pense à mes ex-liens d'affection
Hormis le sexuel ce fut formidable au début
Au début c'est souvent formidable puis ça vire à l'ordinaire
L'amour meurt, on s'écarte, on s'dit "Merde." et les larmes partent
Et on s'tape comme des chiffons d'vant les gosses
L'amour, c'est fauss'ment beau et même moche

 

A nos amours blessés
Qui pleurent au point d'user
Comme une rage cachée
Qui s'enflamme pour tout brûler
Quand tu partiras
J'irai trouver plus loin l'amour en sursis
Sans foi ni voix
L'amour nous tue à coups de haine
A coups de "Je t'aime."

 

 

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

 

 

 

Beaucoup trop laissent la mauvaise personne et regrettent
Jurent sur la vie d'leur mère de changer
Esseulé, les jours risquent de s'allonger
Les yeux se laissent aller comme une éponge gorgée d'eau
Assise, le coude sur la cuisse, la joue sur la paume
Une goutte glisse de la joue et tombe sur le sol
Elle subit comme celle qui aime quelqu'un qui ne l'aime plus
Son prochain ex-mec vient et lui dit "Ne pleure plus."
Arbre de vie, mes rimes profondes dans la tristesse sont les racines
Stoppe tout d'suite tous ces chichis
Ton doute sur nous deux, poupée, nous assassine
Comme ce jour où tu partiras

 

 

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

 

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il ? Les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

 

Qu'en est-il ?

 

Qu'en est-il ?

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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