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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 15:47

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Le Rat Luciano

Production : Pone

Album : Mode De Vie ...Bêton Style

Artiste de l'album : Le Rat Luciano

Année : 2000

 

 

 

On hait voir la flicaille patrouiller.
On hait les snobs.
On hait voir nos mômes s'faire embrouiller.

 

??? on interpelle un suspect pour outrage.

 

Nique la Criminelle, appelle le 17, dis-leur
Y'a un son criminel qui tourne dans l'secteur
Faut pas cafouiller, ça change des banalisés
Lorsqu'on voit la flicaille patrouiller on sait qu'elle veut rivaliser
On pourrait les dévaliser, maint'nant ces pourris doivent réaliser
On a l'intention d'les démoraliser
Ils souhaitent tout connaître sur nos vies privées, sorte d'analyse
Mes gars les font saliver, par centaines ils s'mobilisent
Dans l'illégal, voilà où l'on vit
J'suis pas là pour donner une bonne image mais pour parler d'c'qu'on oublie
T'inquiète, tant qu'il est là, Luc'
Ca parl'ra du béton, de ci et là, d'tout c'qui nous touche
Toujours en alerte face aux schmidts
Car on est toujours visés ou pleins d'shit
D'la loi on aime bien en abuser
J'crois qu'c'est notre jug'ment, assis au banc des accusés
Y'a qu'des témoins gênants et on commence à s'amuser

 

 

 

On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait

 

On hait tant d'choses, on hait s'voir rouiller
On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait
On hait

 

 

 

On hait les snobs, surtout c'qui regardent de haut
D'leur monnaie on s'moque, d'leur monde et même d'leurs maux
On n'est pas sur la même longueur d'onde, est-ce que c'est faux ?
Ils parlent mal de nous, riposter il le faut
Je m'sens mal chez les bourges, tous des coincés du cul
Ils parlent mal de mes couz sans savoir leur vécu
Et là ils jouent avec mes couilles, ouais, mais n'ont pas vaincu
On hait les snobs, j'crois qu'ils sont convaincus
C'que mes yeux filment je l'raconte aux p'tits buvant la bière fine
Parlant d'abord d'belles liasses puis d'belles filles
Le mal les file, passent des ambiances magnifiques aux ambiances maléfiques comme dans les films
Possédés par le fric, p'tits ou grands, tous sont en manque
Foutent le bordel, si les flics touchent à l'un d'nous, même tenus sous serment
Au tribunal, tous on ment
A force de parler d'eux, un jour ils s'ront tous sur moi

 

 

 

On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait

 

On hait tant d'choses, on hait s'voir rouiller
On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait
On hait tant d'choses

 

 

 

Putain, y'a tant d'choses qu'on hait
En commençant par l'regard des agents qui nous contrôlent
On dirait bien qu'c'est leur seul souhait, nous voir en taule
On hait les snobs qui s'imaginent qu'avec l'argent ils nous contrôlent
Est-ce un manque de savoir-vivre ? Ouais, j'en doute fort
On est sous l'effet d'la haine et bien dans l'vif, comment peut-on contourner cette vérité ?
Avec toutes ces erreurs judiciaires on n'pourra jamais leur pardonner
On hait s'voir rouiller et rien faire
Voir la flicaille patrouiller et s'mêler d'nos affaires
Voir les p'tits jouer à s'jeter des pierres
Les ados zoner à rien foutre, fumer l'shit et boire la bière
A force de tourner dans ces coins obscurs, envie de tout r'tourner
Snob, c'est pas l'moment, sois pas tout r'tourné
Au culot et d'manière provocatrice
J'dis les choses, voilà l'essentiel d'l'actualité pour la patrie

 

 

 

On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait

 

On hait tant d'choses, on hait s'voir rouiller
On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait
On hait tant d'choses

 

On est sous l'effet d'la haine, ouais
On hait voir la flicaille patrouiller
On hait les snobs, on hait
Voir nos mômes s'faire embrouiller, on hait
On hait tant d'choses

 

Han, han, han, han

 

On hait

 

Et y a encore plein d'choses qu'on hait, putain.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:19

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Don Choa_Le Rat Luciano_Menzo_Sat L'Artificier

Production : Djel_Pone

Album : Si Dieu Veut...

Artiste de l'album : Fonky Family

Année : 1997

 

 

 

Garde la foi, fréro

 

Faut y croire, frère

 

Garde l'espoir, poto
Pour nos disparus
Victimes de la rue
Pour nos disparus
Aux absents

 

Unis à la vie, à la mort, ensemble on rit, les proches pleurent
Loin des yeux, on reste près du cœur
Tous bourrés, on s'remémore le bon comme le mauvais
Voir un ami pleurer

 

Y'a l'bon, le mauvais, les malheurs se suivent
Dans la rue des âmes veulent se sauver
S’en sortir dans ce monde pour pas crever
S’unir à la vie, à la mort, pouvoir grandir plus fort
Mais nul sait ce qui se passe dehors
La poisse est proche, un soir nous prend un proche, putain, c’est moche
Que peux-tu faire ? Notre couleur de peau cloche
Les journées s’enchaînent
Les grandes gueules ne savent pas, parlent quand même
Faudrait qu'les gens s’occupent un peu d'leurs problèmes
Il est loin d'nos yeux, loin d'nos coeurs, parfois défoncés
On s'remémore le passé, qu’est-ce qui s’est vraiment passé
Ce matin où tu nous as laissés à cause de ??? mal dressé
J'place une pensée pour mon frère offensé
Délaissé par des magistrats d'pédés
Dans une ville où règne le front d'la haine
J'place une dédicace pour mon frère Blaze
Dans mon cœur

 

Chaque jour que Dieu fait je pense à mon pote loin de moi
Y'a qu'dans l'cœur ou dans les rêves que j'peux le serrer dans mes bras
Garde la foi, fréro, je sais que tu as la force en toi
Ta deuxième famille t’oublie pas

 

Le son tourne bien, le sang des miens coule
La chance sourit aux mêmes, de nos jours rester cool
Pas possible, couz et tu l'sais, non ?
Les frères tombent, frères dans les tombes, il reste leurs noms
Loin des yeux, pourtant dans les lettres j’entends sa voix
Des larmes tombent, c’est mon choix
D'rester proche même séparés
J'trahis mes potes ? Non, ça s'verrait
J’aim'rais être près de lui pour qu’il voie l’ami pleurer
Les absents manquent un maximum
Quand on y pense, la vie elle continue mais quand même
Juste pour les souv'nirs d’enfance, dur d’oublier, je suis formel
Les morts naturelles c’est fini, toujours histoires d'criminels
A cause des minettes pleines de rimmel, tu peux manger la gamelle
Eh gamin, ??? des jumelles
Les temps changent, le bordel augmente
Le mal règne, hante
Les mères et les familles présentes sur cette terre
Des frères disparaissent jeunes
Le deuil tourne dans les quartiers, haine au cœur
En pleurs et pas seuls
Le malheur prend l’ampleur, le bonheur fout l'camp
Range ton mouss, on fait partie du même camp

 

Unis à la vie, à la mort, ensemble on rit, les proches pleurent
Loin des yeux, on reste près du cœur
Tous bourrés, on s'remémore le bon comme le mauvais
Voir un ami pleurer

 

Au sein des sanctuaires, jeunes et pauvres, on s'considère en tant qu'frères
Unis à la vie, à la mort, fiers et solidaires devant nos galères
Injustices, bavures de la police
Potes de jadis dev'nus jaloux qui t'maudissent
Avec le temps t'apprends à protéger tes amis
En cas d'haja tu sautes quitte à risquer ta vie
Tout n’est pas rose, tout n’est pas triste non plus dans les rues
On passe des rires aux sanglots quand on a trop bu
Une fois d'plus, des bonds à outrance, j'pense aux absents
Impatient d'les revoir, on garde l’espoir et faut y croire, frère
C'qui t'détruit pas t’endurcit, prouve-nous le
J’en s'rais qu'parmi les plus heureux et sur ce
J'poursuis pour c'lui avec qui j’en ai traversé
D'entrée mes versets lui sont adressés
J'nous r'vois au lycée décompresser
Tandis qu'les autres étaient en cours
Loin d'mes yeux, tu restes près de mon cœur pour toujours

 

Chaque jour que Dieu fait je pense à mon pote loin de moi
Y'a qu'dans l'cœur ou dans les rêves que j'peux le serrer dans mes bras
Garde la foi, fréro, je sais que tu as la force en toi
Ta deuxième famille t’oublie pas

 

Tant d'visages indélébiles hantent mon esprit
Proches partis, absences dures ressenties
Trop d'gens manquent à l’appel les jours de fête
Attente sans fin, les larmes pénètrent et changent bien des têtes

 

Aux disparus
Pour nous leur fin n’est pas heureuse
Auprès des corps, des cris, des pleurs, paroles pieuses
Garde la foi, seul reste le souvenir chaque soir
Un chant d’honneur pour qu’ils vivent dans nos mémoires

 

Unis à la vie, à la mort

 

C'est pour les absents

 

Pour nos disparus

 

C'est pour les absents
Unis à la vie, à la mort, l’ami
Nous sommes tous dans la même merde

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 17:25

 

 

Interprétation : ATK 

Album : Oxygène - Volume 1

Artiste de l'album : ATK

Année : 2003

 

Scratches :

"Loin des yeux pourtant dans les lettres j'entends sa voix" Le Rat Luciano - Aux Absents

"Loin des yeux on reste près du cœur" Sat - Aux Absents

 

 

 

Chérie, j'ai eu du mal à t'écrire ces quelques lignes, l'émotion peut-être.
J'pense très fort à vous dans cette pièce exiguë entre ces murs de béton.
Ici les jours passent lent'ment et se ressemblent presque tous.



Même si mes yeux sont loin des tiens cette lettre tout mon amour contient
J'espère qu'le p'tit et toi vous portez bien, moi l'moral ça s'maintient
Ma vie sans vous n'est rien mais bon j'tiens l'coup, on verra bien
J'passe mon temps à r'garder l'ciel, prier comme tu l'dis c'est substantiel
Qui aurait cru qu'un jour j'joindrais les mains pour c'type en haut
J'n'ai plus foi en la justice mais est-ce que lui m'sauv'ra d'justesse ?
Payer pour un autre j'peux pas, moisir ici j'le conçois pas
Autour de moi des utopistes, au fond d'moi j'sais qu'ils sont condamnés
Cour d'assises, perpétuité, tu vois, trop d'différences entre eux et moi
C'crime j'l'ai pas commis et ça j'suis sûr qu'tu l'sais bien autant qu'moi
Bref, ici c'est pas rose, j'pense à vous dans cette pièce morose
J'veux quitter cette pièce exiguë insalubre trist'ment célèbre
Pourtant elle a été côtoyée par crapules, malfrats ou gens célèbres
Le gouffre qui nous sépare m'enrage, ma rage s'perd dans mes pleurs
J'espère une clémence, une indulgence de son éminence
J'ai été pris pour un autre, j'veux ma liberté, pas d'mauvaise sentence

J'ai eu la femme du type qui croupit sous l'infamie, affamé
Nourri au pain sec et à l'eau, croupit dans une cellule, enfermé
Elle m'appelle pour m'dire qu'ces 19 années passées à maudire
L'juge la rongent ainsi qu'son mari lassé qui subit seul son mal sans maudire
Son mot d'ordre ??? douc'ment encore claquer cette porte, dire au r'voir à ses potes
Sur cette histoire sans morale pour r'commencer à zéro comme au niveau d'son moral
Lui depuis près d'deux décennies il s'est mis dans l'crâne que l'coupable c'était p't-être lui
Et dans son cerveau détruit il assiste ainsi à une vérité en décomposition
Tell'ment les coups dans son corps y ont fait entrer sa fausse déposition
Au labo nous on a trouvé l'coupable, un type au bras long
Qui, s'il se r'trouvait en cage, ??? mettait la moitié d'la ville au chômage
Alors on nous a enterré notre témoignage
Détruit nos preuves puis remplacé par d'autres
En lien avec un innocent et son innocence, plus personne n'y pense
D'toute façon il n'y a plus rien à faire quand les puissants d'la ville ensemble sont de connivence



Loin des yeux mais près du cœur, les années passent, l'amour demeure
Justice impartiale, sentence cynique, milieu carcéral
A tous ces hommes pris pour d'autres contraints à quitter les leurs
On verse de l'encre en guise de larmes, dans leur peine espère une lueur d'espoir

Loin des yeux mais près du cœur, les années passent, l'amour demeure
Justice impartiale, sentence cynique, milieu carcéral
A tous ces hommes pris pour d'autres contraints à quitter les leurs
On verse de l'encre en guise de larmes, dans leur peine espère une lueur d'espoir



On fait parfois l’objet d’un autre, c’est con quand on est classé comme ces cancres
L’image du grand type quand un clan débarque, Monsieur ??? a du cran
Et si par là ??? t’es classé X
??? c’est qu’ta face est parfait caryotype
T’es pris pour c'lui qu’t'es pas
Pourtant la sentence s'ra la même, faut qu'tu l’saches
Histoire louche, touche pas sinon tu péris
Combien de ceux qui les ont approchés maint'nant sont partis ?
On bave, les parents savent combien t’étais un brave, maint'nant on clave
Les rêves sont plus qu’une rive brève et s’ils grimpent, pas grave
L’erreur est comme on dit humaine, la justice sème
Parfois les bons laissant les mauvais écoper leur peine
La haine nous mène à faire de même quand j'vois jusqu’où ça mène
D’ici je pense à toi, le crie de Saint-D'nis jusqu’à Fresnes
Maximum De Phases, FK

On suffoque, l’air étouffe les gens, ici tu l’ouvres on t'flégi
Ici trop d'gars flippent ??? pour un sale regard tu fléchis
Pris pour un autre, ça fait trois piges que je m'le répète
Les jurés soi-disant tolérants ne m’ont pas mis perpète
J’essaie d'pas craquer tant bien qu’mal
Chaque jour est un affront de plus, ça d’vient normal
Le mal est fait, mon amour peu mais j’garde la foi
J’crierai haut et fort pour ceux qui veulent que j’suis innocent
Et quand mon heure viendra j’l'écrirai au mur avec mon sang
Rien à foutre de c’qu'ils disent, moi j’le sais et toi aussi
Rien à foutre de c’qu'ils pensent, moi j’le sais et toi aussi
Et toi aussi, merde !

Être pris pour un autre c’est dur et payer pour ses fautes c’est pire
Enfermé entre quatre murs, attendre la mort, la voir venir
Une erreur qui tue comme un venin, certains diront "Ca c’est l'destin."
Un sombre dessein, de quoi être déçu
Un homme toujours détesté donc un jug'ment mal rendu
Aucune main tendue, certains d’entre eux ont déjà même trop attendu
Tous tendus, demandent à l’aide mais personne les a entendus
Tout c'temps dure, enfermée entre ces murs j’comprends très bien qu’une âme se meurt
Une cellule pour sombre demeure enfermé par un juge affecté par un saut d’humeur
Ca laisse un goût amer, si leur problème demeure et que s’éteint la lueur
Pris pour un autre c’est dur et certains payent cher leurs erreurs



Loin des yeux mais près du cœur, les années passent, l'amour demeure
Justice impartiale, sentence cynique, milieu carcéral
A tous ces hommes pris pour d'autres contraints à quitter les leurs
On verse de l'encre en guise de larmes, dans leur peine espère une lueur d'espoir

Loin des yeux mais près du cœur, les années passent, l'amour demeure
Justice impartiale, sentence cynique, milieu carcéral
A tous ces hommes pris pour d'autres contraints à quitter les leurs
On verse de l'encre en guise de larmes, dans leur peine espère une lueur d'espoir

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 13:24

 

 

Interprétation : Don Choa_Karima_Le Rat Luciano_Menz_Sat 

Production : Pone

Album : Si Dieu Veut...

Artiste de l'album : Fonky Family

Année : 1997

 

 

 

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain



En France les mecs cherchent des filles bien, pas des sousous
Les miss qui n'en veulent qu'à tes sous, faut les remplir de bijoux
Elles croient quoi ? Qu'on est fous, j'irai pas pourrir au trou pour une moinamché
Faut pas s'fâcher, dans la vie j'ai trop trop craché, peut-être que j'fais un cliché
J'pense quand même qu'y'a des filles bien, où sont-elles putain ?
Faut qu'elles sachent qu'un mec c'est pas un cave, on peut être brave
Faut pas dégrader la situation parce que là ça devient grave
De l'agneau on peut devenir loup, plus personne répond d'rien du tout
Faut pas en v'nir aux coups, c'est pas joli-joli
Les filles restons polis, on a toute la vie pour aimer, vaut mieux tout calmer
Arrêter d's'mentir, essayer d'unir nos cerveaux, repartir à zéro
Vous dire ça c'est trop... comment expliquer, faut vivre au jour le jour, c'est sea, sex and sun
Faut qu'ça reste fun, t'accroches à degun, j'en ai vu souffrir plus d'un
Avec la plus belle des feintes "Chéri, j't'adore, j'suis enceinte à c'moment précis
Comment tu fais, tu t'casses ou t'assumes ?", des fois ça réussit
Mais si jeune, trop d'soucis, pas d'sous, comment tu survis ?
On n'vit pas d'amour et d'eau fraîche, pour ma génération c'est la dèche
Les fausses histoires d'amour, assez ! On aimerait s'casser avec une fille bien, pas une putain



A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain



J'suis pas c'lui qui va t'maquer, t'payer tes marques et braquer
M'faire saquer quand j'pourrai pas raquer
FF s'acharne, pas pour l'fric
Représente hip-hop de rue sans t'minik
A Marseille, l'ami, y'a l'soleil mais ça nous fait pas manger
La plage n'adoucit que les gosses enragés
L'été, âgés d'la vingtaine, sans travail comme pas mal
On mate des bombes, on plane sous bamb' et bob, banal
Hey, qu'est-c'tu veux qu'j'te dise ? Ici c'est la crise
Les filles t'expertisent, si tu payes, t'attisent ou bien t'méprisent
Attirées par la convoitise, jeunes et ambitieuses
Est-ce pour moi ou le chéquier qu'elles se montrent aussi chaleureuses ?
Profiteuse, t'es mal barrée
Bad Boy m'a pas rapporté assez d'quoi m'marier
Tu sais, ici c'est toujours aussi sec même sous l'sun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum



A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum



La caillasse dans la poche, j'embarque une bouteille de rhum
Un bout d'pollen, trois belles sirènes en pleine forme
Qui m'emmènent prendre un bain d'minuit dans une crique déserte
C'est beau de rêver mais la clef c'est le fric, pas de porte ouverte
Où va l'monde ? Tant de misérables se morfondent
Dieu soit loué, on a pas grand-chose mais on garde une foi profonde
Ca, personne peut nous l'enlever, on vient prélever notre dû
Les crèves veulent s'élever au-dessus de la merde, vu ?
En premier, honorer père et mère comme il se doit
Mais l'argent vient pas en claquant des doigts
Ca fume, ça boit, le soir dans les coins obscurs
Pas beaucoup d'espoir en tout cas pas besoin d'cure
Tu peux m'croire on est mûrs
Pour récolter les fruits de notre rap bruyant, dur
Furieux, regarde les ennemis fuyant, nerveux, instinct basique de la famille infâme
Dans ton walk-man, l'argent, la fumée, la boisson, les femmes

Avec onze francs, débonzes grâce aux bières fines
Au soleil on bronze, des yeux on viole les gonz' classes et bien fines
Sous défonce l'enfer s'vit quand même donc on aime ça chez FF
Blonde, bamb', massa : on kief bezef
L'av'nir d'rêve est d'vant, caché derrière l'béton
Faut rester encore vivant pour toucher des bâtons
Payer une casa à la famille
Projet de toujours même pendant les périodes famine
Une femme ça m'intéresse mais de nos jours trouver une sainte, c'est impossible frérot
J'irai chercher ma reine loin chez les esquimaux
Comme dit Nougaro, tu verras, des riches chez nous y'a pas ça
Sea, sex and sun j'm'en bats, j'mens pas, c'est pas ça
On sème la merde partout, entre nous
On s'aime, c'est simple, si tu fais d'même alors bsart'
Faut tenir le coup, c'est dur mais ça va v'nir l'ami
De quoi j'parle ? Devine, de vie l'ami

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 14:57

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Segnor Alonzo_Soprano_Christelle

Production : Akhenaton

Album : Block Party

Artiste de l'album : Psy4 De La Rime

Année : 2001

 

Scratch : "J'irai chercher ma reine loin chez les esquimaux" Le Rat Luciano - Le Sum

 

 

 

Dans l'bouquet d'fleurs qu'nous offre la vie
Le cœur choisit souvent la seule rose qui porte une épine
Cette fille, la femme de ma vie, la carabine sur le tympan d'ma solitude
Sur ma montagne de problèmes, la corde qui m'tient quand j'perds d'l'altitude
La rare vipère qui n'm'a pas mis une pomme dans la gorge
Malgré la première année où j'lui aurais bien foutue un flingue dans la gorge
Mais six ans sont passés et j'vois mes erreurs
J'me dis qu'le bébé d'la patience et des problèmes, c'est souvent l'bonheur
Mais Saïd, elle est promise, oublie vite la mairie
T'vois pas mieux qu'Ingalls Mary, c'est pas d'elle que tu s'ras l'mari
Comment ? Elle est comorienne comme moi, musulmane comme moi
A cause de vos coutumes c'est son moral qu'est dans l'coma
L'anorexie nourrit sa santé de boulimique de pression
Plantée dans une moisson sèche, fanée d'attendre la boisson
Qui pourrait apaiser sa soif d'union, sa soif d'réunion
Tout ça pour qu'nos parents changent d'opinion

Je sais qu'la vie c'est la mort donc la mort faut la vivre
On m'dit qu'tout est écrit mais j'crois qu'j'ai lu le quart du livre
Mon cœur un gratte-ciel et toi t'as pris l'échelle
Une fois monté tu l'as fait tomber pour pas qu'on t'suive
L'amour nous a cueillis dans le jardin d'nos parents
Pas mûrs pour faire une bonne salade mais lui il s'portait garant
??? j't'avoue, j'suis d'ceux qui criaient tout haut


Eh ouais, chez les étalons, c'est là où elles veulent aller
Quand du haut de leurs talons elles se retrouvent étalées
Elles s'mettent à chialer, ensuite deviennent jalouses mais laisse-les parler
Il faut qu'je fasse mes flouzes et qu'on s'tire dans notre châlet
Donne-moi l'amour que ma mère a pour moi et moi pour ma fille
Et qu'c'travail à la chaîne se transmette de famille en famille
Avant qu'tu partes, avant qu'je parte
Avant qu'tout éclate, faut pas qu'on s'rate

 

 

Hey
Comme Marley j'veux être présent même absent
Qu'on vienne remixer mon son, duo virtuel avec Jackson
Et qu'ces francs nourrissent mon enfant pendant cent ans
Garçon, plus d'baston pour un veston
Un jeune père qu'a vu à peine la vie, un jeune frère
Parmi tous ces bandits mais bref, faut qu'j't'éduque, fier
Que j'serve d'appât, qu'les pièges de la vie s'referment sur moi
Pour qu'ton chemin à toi soit droit, sans piège, sans croix
Plus tard, n'écoute pas les copines qui t'diront

 

"L'école ça sert à rien, c'est mon mari qui m'ramèn'ra l'pognon !"

 

Même en couple reste indépendante
Dis-toi qu'l'école ça sert, quand j'pense qu'j'pourrai pas t'aider en langues vivantes
Ta mère et moi, faut qu'ça dure un maximum
Pas comme ton grand-père parti après avoir eu un max de mômes
J'étais privé d'une aile au décollage
T'auras les deux et prendras l'avion d'la vie avec plein d'bagages

Docteur, ça fait quatre heures qu'j'attends ma copine dans cette salle d'attente
Quatre heures qu'ma tête s'prend pour le Pic de Dante
On s'contente de me dire de patienter et d'garder mon sang-froid
Facile à dire, là j'suis perdu comme l'Abbé Pierre sans foi
J'en peux plus, ces journées à l'hosto m'ont rendu moins costaud
Vu toutes ces larmes on pourrait m'appeler Cousteau
Depuis plus de cinq mois elle maigrit
Sans moi elle s'écrie, ses cris dûs à des parents aigris
Et moi j'passe mon temps à d'mander au bonheur d'greffer un peu d'son temps à notre av'nir
De greffer des bras à mon cœur pour bercer un enfant à v'nir
Et qu'les mains d'ma sueur lui offrent c'que j'aurais aimé avoir dans mes souv'nirs
C'est ça, c'est c'qu'on va faire, un gosse
Nos parents n'pourront rien y faire, cette brosse pourra coiffer cette chauve
Idée du mariage qu'ils ont, un gosse
Ca la rendra heureuse, au moins on oubliera notre séparation précoce

 

« Ah t'es là, B'bé. Dis-moi, qu'est-ce qu'il t'a dit l'docteur ? L'anorexie c'est fini ? Dis-moi, en tout cas c'est fini cette pression. J'ai trouvé, on va faire un gosse ! Mais... Mais... Mais qu'est-ce qui t'arrive ?

— J'peux pas avoir d'enfant.

— Non ! »

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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