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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 20:45

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Freeman_K.Rhyme Le Roi_Oxmo Puccino_Pit Baccardi

Production : Akhenaton

Album : L'Palais De Justice

Artiste de l'album : Freeman

Année : 1999

 

Scratches :

"Guette à chaque coin de rue, jette un regard sur le passé" Akhenaton - Pousse Au Milieu Des Cactus, Ma Rancœur

"Que l'temps avance" Freeman - La Pression

"On s'remémore le passé" Menzo - Aux Absents

"Eternel ex parle au passé" Faf Larage - Le Destin N'A Pas De Roi

"Je représente pour tous les mecs de ma rue" ???

"Comme les miens, j'peux pas les trahir" Sat L'Artificier - Mémoire

 

 

 

J'suis tell'ment d'la rue que j'crois qu'j'ai accouché par une bouche d’égout
Issu d'l'accouplement d'ma mère Cléoplâtre et d'mon père Pierre
Tous connaissent ma face, pas voulu que j'traîne avec son fils
Maint'nant les bouches et les yeux s'plissent car j'passe à la télé
Mais mes complices restent les mêmes qu'au ???
??? tu disais pas ???
Ton regard hostile touchant mon stylo bille
Ma rancune s'éparpilla, j't'écris dans l'passé
Et même si j'becte dans les grands restos j'reste ghetto
Trips de bandits et flics, dans l'vif fric très tôt
Lève ta main, combien t'as vécu d'perquis' ?
A tous les frères qu'la vie a tournés vers l'biz
T'as beau ach'té tous mes disques, j'reste c'lui qui
Fume des joints d'shit en bas d'chez toi, triste fuite
Aux banlieues parisiennes, quartiers nord de Marseille
Fort-de-France, Bagdad alias Bagatelle
Tas d'liasses à tous les as et les gangsters
J'porte des Clarks, hey Freeman ??? faut s'taire

 

 

 

La caillasse c'est rien, ça part, ça vient
Mais n'oublie jamais d'où tu viens
Si tu piges pas, garçon, pour toi on se souvient
Sous plein, souvent on y pense, le soutien
Le passé reste, pour certains c'est une offense mais nous on y tient
On veut s'étendre, s'faire entendre, au-d'là du no man's land
Où ça schlingue faux-culs, no, man, jamais on glande

 

 

 

L’Amérique c'est loin, en plus pour ceux qui la méritent c'est plein, cousin
Certains craignent la vérité, ça c'est certain
La sincérité c'est rare, sauf dans les locaux l'soir
Avec les torchés qui tournent forcés
Ceux qu'la guigne a bercés, corsé l'vécu, putain, ça finit par percer
Si t'en shootes un, tu finis cerclé
Impossible d'céder, impossible d's'éterniser
Ceux qui bloquent, ceux-là jouent le rôle d'la risée
Chez nous, ceux-là qui nous pompent, ceux-là qui nous trompent
A g'noux, jamais on s'est mis aux jnouns, tu t'trompes
Depuis 15 ans j'affronte des murs de prose en fonte
Ce s'rait bête que j'lâche mon ??? avant qu'j'monte
L'année nine-huit, la bénédiction du H.H. confirme, y'aura une suite
Nous commanditons la réussite
Sur feuille, de quoi on traite ? D'qui on hérite ?
Notre vie s'mérite, ici y'a pas d'oubli
Mes textes mélancoliques, man, j'suis pas l'alcoolique
Si mes lettres etaient buvables j'aurais des litres
Pour un sacré paquet d'pitres, j'veux pas d'titre
D'toute façon trop des miens disparaissent tôt, trop tôt, garçon

 

 

 

La caillasse c'est rien, ça part, ça vient
Mais n'oublie jamais d'où tu viens
Si tu piges pas, garçon, pour toi on se souvient
Sous plein, souvent on y pense, le soutien
Le passé reste, pour certains c'est une offense mais nous on y tient
On veut s'étendre, s'faire entendre, au-d'là du no man's land
Où ça schlingue faux-culs, no, man, jamais on glande

 

 

 

En 95 j'comptais qu'par 12 et 25, quelle bande de savonnettes
A l’abri des yeux des parents qui me savent honnête
J'ai la belle, j'suis la bête, pas star, anti-shtars
Toujours j'pars, comme ??? tout c'que j'sais c'est la rue qui m'l'enseigne
Mais c'est ma ruse, c'est abandonner mon fils devant deux skins
Un mec sans pit ça rime à rien, meskin
Si cent sous ça pète, sans souci c'est Pit, texto
Comme tu l'savais textes lourds, sexe violent, en gros textes crus
Aurais-tu cru qu'j'étais radin et con ? J'l'ai toujours été, mec
J'vois pas pourquoi la gloire me f'rait changer
J'me moque de leur coke en stock, du Merco SLK
A ma dispo' parce que j'ai vendu le million
J'suis aussi bien dans l'205 de mon pote Willy
Dire que mon style a changé, là j'dis non
Je sais d'où j'viens, là où j'vais
Qui j'dois voir quand j'reviens, mon passé reste présent pour mon futur
T'es d'venu bizarre, c'est c'que me disent mes sos
Que je n'suis plus avec eux dans le blizzard
Mais les mecs, obligé d'prendre ce vol, j'vous prends à l'escale
C'est juste un autre itinéraire pour m'faire du blé

 

 

 

La caillasse c'est rien, ça part, ça vient
Mais n'oublie jamais d'où tu viens
Si tu piges pas, garçon, pour toi on se souvient
Sous plein, souvent on y pense, le soutien
Le passé reste, pour certains c'est une offense mais nous on y tient
On veut s'étendre, s'faire entendre, au-d'là du no man's land
Où ça schlingue faux-culs, no, man, jamais on glande

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 14:31

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Passi_Akhenaton_Karl

Production : Akhenaton

Album : Les Tentations

Artiste de l'album : Passi

Année : 1997

 

 

 

C'est l'épisode où le mec A marave ou carotte B
B, engréné, revient avec son quartier C
A perd ses jambes, voilà sa cité D
Réputation goumée, la spirale est enclenchée
Zoungou zoungou gouzoungou zing
Encore ça schlingue, les bruits de flingues, les coyotes, les jeux de dingues
L'ennemi est le tocard, le trimard à tricar
Ca c'est l'tiécar, fanfare, les lascars sont retipar
Comme à Beyrouth la déroute, un meneur envoûte ses troupes
Ca s'attroupe, se shoote, se découpe en groupes
Il suffit d'un [...], un clamse, tout part en couille
Tragique embrouille, une vie s'envole, au sol une mare et une douille
Vois les tiens pleurer, dis-moi que ça tu peux aimer
Et toutes ces merdes, qui pourra les arrêter ?
Demain encore ça va s'passer, s'masser près d'chez toi
Beaucoup n'pens'ront qu'à faire couler le sang de la vendetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

 

 

La sirène du fourgon et celle du SAMU sonnent
Comme un spectre ciel, cellules serrent encore des personnes
En amont l'piédestal ; en aval ça crève la dalle
Alors normal, ça s'régale de biz dans la morale
Y'a la peine maximale ou la pierre tombale
Dans ce monde animal y'a tant d'crotales et d'chacals
On assiste donc aux coups d'crocs d'escrocs qui s'escroquent
Chargé à bloc, tu sors des loques et croques si t'en as dans l'froc
Les récits sur conflits, défis, défilent dans les técis
C'est donc ça nos vies, goumer pour prouver à qui ?
Œil pour œil, lion pour lion, loi du talion dans la Bible
De plombs ça se crible, on est tous chasseurs et cibles
Dans un conflit, ton arme, ta vie ton deuxième peusli
Dans tes histoires, le choix, tu fais un tabac, t'abats ou tu prends une leuba
Ou les flics te congèlent, clic-clac, ça s'bloque là
Tout ça parce que doit couler le sang de la vandetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', vendetta

 

 

 

J'entends des "J'm'en fous, j'lui nique sa mère, son père
Attends, tu vas voir !" Gros plan, action ! Allons-y, ça va l'faire
Là je suis ton enn'mi en noir, bonnet noir, lunettes noires
Capuche noire, le Cerbère dans ton cauch'mar
Chiré dans la foule, comme la houle je déboule
Les sentiments je refoule, ne tremble pas mais roucoule
Je sens déjà le sang qui coule et te vois qui t'écroules
Les secondes roulent, dans ma tête le film se déroule
Dans l'épilogue tu tâtes l'autre univers
Ta vie est en offrande, moi je suis le missionnaire
Je sais plus trop pourquoi mais paye tes dettes mon frère
Deux coups dans l'dos en guise d'embarcadère
Comme disait César, veni, vidi, vici
Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu
Hasta la vista ! Mephisto t'offre l'enfer
Ainsi ton sang sera celui de la vendetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

Si le sang doit couler, les esprits repos'ront-ils en paix ?

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Sang de la vendetta

 

Et si le sang t'a coulé, les esprits repos'ront-ils en paix ?

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 16:26

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Shurik'n_Nuttea

Production : Imhotep

Album : L'Ecole Du Micro D'Argent

Artiste de l'album : IAM

Année : 1997

 

Scratches : "La nuit, on assassine et chacun crie à l'aide"

 

 

 

« Il est rentré dans la maison où le jour baisse. »

 

Il est assis au fond du métro où personne regarde, silence pesant
Trois mecs montent, visages menaçants
"Allez, tombe la veste, on est accros d'elle."
Mais lui supplie, commence à pleurer, son père lui a offert à Noël
Elle change de main, il a beau dire que ses parents n'ont pas un sou
Au fond tout le monde s'en fout
Les trois types, les gens autour, gratuitement, la lame est soudaine
L'Opinel pénètre dix centimètres dans l'abdomen
Ca fait déjà un an, il aurait 16 ans
Son père ne s'en est jamais vraiment remis
Lorsqu'il entre dans sa chambre, rien n'a changé
Les jouets, les livres, cependant les murs sont tristes
Pourquoi vivre si tuer c'est facile ? On veut tourner le couteau
Quand tout s'écroule d'un coup au fond d'un métro
Il gît là, les flics enquêtent, bouffent des sandwiches, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s'imaginer, jadis, son enfant innocent
En une seconde pour 400 francs mourant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur, la bague du bonheur
Fruit de l'amour fauché par le tranchant d'une dague de malheur
C'était pas l'heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis, ce sera au paradis
Et des remords, la racine, s'élève un arbre
Et de l'arbre poussent des fleurs délicates qui viennent caresser le marbre

 

 

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

 

 

Rue sombre éclairée aux néons, deux heures déjà
Qu'elle fait les cent pas et dans le sac toujours pas un rond
Trottoirs glauques, bars sales, bagarres d'ivrognes
Les talons frappent le goudron, au feu rouge un mec klaxonne
Elle en a marre de ces tares qui passent, repassent
La condamnent, blessent son âme et dix mètres plus loin se marrent
Ca marche pas bien aujourd'hui, les mecs n'ont pas envie
A cause de la pluie ou la vie, le sexe perd face aux soucis
Un manteau, un parapluie, l'enfer en costume gris
Se rapproche, son regard fuit, elle dit son prix, c'est parti
S'ouvre la porte, couloir vers l'purgatoire, pour elle l'histoire
Tourne tel un train fantôme des foires, de sa rue au gliss'ment des bas noirs
Miroir, dis-lui qui est la plus belle
Ne la laisse pas croire seule le soir que les fées se foutent d'elle
Belle au bois dormant pour un matelas sans ressort
Ancrée à son sort comme un bateau usé jamais ne sort du port
Blanche-Neige a croqué le fruit amer
Sans amertume, pour eux elle n'est qu'un pute, pour son fils elle reste une mère
Une peau d'âne, princesse le jour, esclave la nuit
Mais les escarpins sont maudits, ils ramènent Cendrillon vers son taudis
Les murs témoins de l'étreinte plus brève que tendre
Capturent son regard rêveur, seul remède contre la clémence
Sorti par la fenêtre, un cri sans bruit hante les rues sans vie
Sorti par la fenêtre, un cri court dans la nuit

 

 

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir

 

Encore une tombe à fleurir

 

Encore une tombe à fleurir

 

Right now, right now, right now

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 15:36

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Shurik'n

Production : IAM

Album : Ombre Est Lumière - Volume Unique

Artiste de l'album : IAM

Année : 1994

 

Scratches : "Comme à la tradition ce sont des MC que je vise"

 

 

 

Je Danse Le Mia ? IAM là ? Pfff, c'est du commercial. Moi je fais du vrai rap, moi. T'es fou, je reste underground.

 

Ouais, c'est ça, reste underground

 

Directement venu des empires d'Asie, IAM envoie un nouveau missile balistique sur ceux qui prennent l'underground comme prétexte pour mieux pouvoir critiquer. Mais c'est si facile de parler et si dur de faire. Chanter des morceaux pour les trois mecs du quartier et se proclamer roi de l'underground. Les vents du Sud se lèvent ; si tu ne les aimes pas, apprends au moins le respect. Brûle ta musique et tes textes et surtout, pour nos oreilles, reste toujours underground.

 

Ce sont des MC qui flippent que je vise dans mes textes
Qui jouent les indifférents puis épient le moindre de mes gestes
Ignorent-ils mes qualités avec un stylo ?
Pour halluciner autant comme après une ingestion de psylo
Le ring se vide, début du premier round
Opposant mon intégrité aux petits juges de l'underground
Et il a bon dos, qui sont-ils pour ??? ?
Qui n'est plus c'qu'il est, moins c'qui devient faux, qui reste vrai
Belsunce, le quartier, les rasoirs dans la bouche
Le lieu où tout est parti, la fondation, la souche
En fait, ce qui dérange vraiment les jaloux
C'est que Le Mia a vendu beaucoup
Quoi ? Eux font de la musique pour la gloire ?! Je ne peux y croire
Les prostituées ne sont pas toutes sur les trottoirs
Vois, la jalousie est un putain de défaut
Que je corrige à coups de micro, de rythmes et de gerbes de mots
Si ça ne suffit pas, maudis celui qui osa
Lui enverrai une nuée de crashs brûlants comme Alex Sosa
Si être underground c'est être bête et borné
Qu'ils restent où ils sont et qu'ils évitent de me brancher

 

 

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

 

 

Sorti tout droit de chez moi, le membre du Côté Obscur
Rentre en studio, va y avoir du brûlage de Shure
Encore une galette terrible sur le marché
Mais hey Chill, attention, il faudra pas cartonner
On va y passer des heures, des nuits et des journées
Se faire greffer un sampleur, tout ça pour ne rien gagner
Oh ! Tu m'as pris pour qui ? Ici-bas rien n'est gratuit
Regarde-moi, est-ce que j'ai l'air d'un Jésus-Christ ?
"Non." Bon, j'explique, pourtant c'est logique
J'entame une carrière mais je ne veux pas vendre un disque
Je fais un concert mais vaut mieux pas l'annoncer
J'y fous un bon service d'ordre pour empêcher les gens de rentrer
Deux transistors pour la façade, deux casques de Walkman en bain de pieds
"Y'a pas de son !" Hey,  comme les vrais !
Et puis pas de promo, aucun journal
Cela pourrait nuire à notre image, c'est beaucoup trop commercial
Surtout très peu d'ambition
Il ne faudrait pas que le rap déchaîne trop les passions
Pas question d'une éventuelle évolution pour qu'on m'accuse de trahison
Ah non ! De l'underground je suis le champion

 

 

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

 

 

Je me marre quand j'entends la question
"Est-ce que le succès ne vous monte pas un peu au citron ?"
Peut-être en ont-ils pris l'habitude
De la part d'autres gens mais qu'ils calment leurs inquiétudes
Qu'ils attendent un peu avant d'émettre une opinion hâtive
Il faudrait nous connaître, c'est tellement facile de médire sur autrui
Solaar a eu une victoire "Ouais mais pour lui c'est fini !"
Et ça marronne, la réussite génère la jalousie
Vous parlez underground mais souvenez-vous donc qui l'a construit
Alors que les abrutis flippent
Nous on continue, on marque des points et on gagne une partie gratuite
Avant de penser aux fringues, aux shoes, aux flingues, à la frime
A t'occuper des autres, regarde donc un peu tes rimes
Si tu prends la décision d'entamer une carrière
C'est dans le but d'en vivre, ceux qui viendront dire le contraire
Ne sont que des bouches donc rien ne me touche
Venant de leur part, en vrai leurs propres actes les font rester sur la touche
On me traite de traître car je vise l'expansion
Je pose la question : de l'underground, qui est le champion ?

 

T'y es un cave et en plus tu pètes, ahah !
Et moi je danse sur leurs figures jusqu'à c'que la soirée vacille
La meute est dans la place et tous les pitres s'éparpillent
Etymologiquement under veut dire
Dessous, ground le sol, la place leur va à ravir
Où est donc la médaille puisqu'ils sont rois des canailles ?
Après mon passage lyrical drive-by, bye-bye
Pourquoi tant de haine ? Mon dieu, est-ce vraiment la peine ?
Shurik'n te le dira : "Les MC ne sont pas les mêmes."
Virez-moi donc ceux à la diction Chamallow
L'intelligence d'un pédalo, la voix d'un travelo
Les gens réclament de la bombe sur les bandes
Des tas de prêcheurs qui distillent des leçons sur l'underground
IAM remercie tous ceux qui les soutiennent
Tous savent que rien ne résiste au dragon qui brisa ses chaînes
1 : ??? du hip-hop et leur fief
2 : sur les caves, les cités de Saint-Joseph
Et c'est si triste à dire, les amis du quartier quand même
Qui ne peuvent plus sourire parce que ces putains de murs les tiennent
Tes efforts pour faire voyou sont peu sincères
Notre underground sent la mort et le tien pue la merde

 

 

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

Ouais, c'est ça, reste underground
Dessous tu es, dessous tu resteras

 

 

 

IAM remercie toute la ville de Marseille : des Lauriers à la Joliette, tout Saint-Fé, le Panier, la Rose, Belsunce, Porte d'Aix, Félix Pyat, les Chartreux, Périer, ??? le cours Belsunce, le cours Julien. Et ceux qui nous aiment pas, prenez-le bien ou mal mais prenez-le ! Aaah cousin !

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 23:29

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Karima

Production : Akhenaton

Album : Métèque Et Mat

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1995

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

 

 

C'était un jour de pluie où l'on n'aime pas mettre
Un seul pied dehors, la tête à la fenêtre
J'étais très occupé à me plaindre de notre concert
Du lieu, du son, des conditions, de l'atmosphère
Qui régnait, mais peu de temps avant de jouer une dame s'est approchée
Et m'a dit "Cet enfant est condamné, son rêve est de vous rencontrer."
Il avait fait 400 kilomètres en ambulance pour nous voir
Ecouter le répertoire ce soir
Quand Steve est descendu, son visage était pâle
Miroir de la maladie, une empreinte du mal
Le concert terminé, il était si content
Que ses yeux retrouvèrent les couleurs du printemps
Puis je lui fis faire des promesses sur une année
Pour empêcher le désespoir de l'emporter
Je suis parti environ trois semaines
Quand je suis revenu Pascal n'était plus le même
Il m'a dit "Tu sais, les plus beaux cœurs ont une fin."
Le 23 août au soir Steve s'est éteint
Je n'ai pas pu te parler, désolé
Mais pour toi ces paroles sont nées, 21 jours après
Moi qui me plaignais de mes vacances
De ceci, de cela, de l'argent que j'ai paumé en France
Chill a perdu 200 balles à Roissy
Et Steve a perdu la vie à 17 ans et demi
Depuis ce jour le caprice dort dehors
Et j'ai promis d'éviter de chialer sur mon sort
Tout ce que j'ai dit que je n'aurais jamais dû dire
Je le regrette car ma vie jusque-là n'a pas été la pire
Il y a des soirs où je suis si malheureux
J'ai réalisé être un petit con capricieux
Steve, d'où tu es je suis sûr que tu peux me voir
Ces mots sont à jamais pour ta mémoire

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

 

 

Il est arrivé la main tendue vers nous
Moi, je pensais qu'il voulait des sous
Cette nuit-là à Marrakech je ne l'oublierai de sitôt
Il demandait seulement un escargot
Vois-tu le décalage de rêves qu'il y a entre nous, enfin ?!
Le bonheur pour lui pour moi est un rien
Ce sont des faits effrayants
Il était minuit, lui tout seul en haillons, il avait quatre ans
Je suis parti un nœud dans les entrailles
Mais lui heureux tout plein, les cheveux en bataille
Des images douloureuses alors sont revenues dans mon cœur
Que je voulais oublier à jamais
Comme cet enfant qui pleurait
Battu par son père qui semblait enragé
La ceinture dans une main, de l'autre il agrippait ses cheveux
Parce qu'il ne voulait pas faire des trucs avec les messieurs
Je revois la misère, ces gosses qui ne voient pas
La mort flotter sur les bidonvilles de Casa
Les dirhams que j'ai donnés pour une fleur
Et que ce petit a gardé une heure sur son cœur
Moi, étant gamin je partais faire des footings
Et grognais tous les jours pour un trou dans mon training
Une pièce de cuir, autre défaut dans mon château
Les semelles de mes Kickers et les lacets de mes Tobacco
Je crisais quand tous mes amis sortaient
Des fois ma mère ne pouvait pas me donner assez
J'y repense aujourd'hui et le mal devient bon
A côté de ces enfants nous sommes nés dans le coton
Je ne peux rien changer, je ne peux rien y faire
Les jours où j'ai flippé j'aurais juste dû me taire

 

 

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Je ne suis pas à plaindre

 

Non, je ne suis pas à plaindre

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 20:36

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Freeman_Shurik'n

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

Dialogues extraits de Le Bon, La Brute Et Le Truand de Sergio Leone

 

 

 

« Le cim'tière...
— Quel cim'tière ?
— Euh... Sad Hill... »

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Neuf-sept, le son à max, les nerfs à vif
Crasseux, cerveau ambigu, le désert crée des hallus
Sorti d'là tanné, les cordes raides m'attendent
Blondin veille sur mes sangles qu'importe l'angle
Regarde ces ploucs à qui je sers de poutre
Qui joue le rôle du joug, qui traîne le monde, qui tient la route
T.U.co, hue, pose ton cul, j'vise le magot, voyage léger
Ma plume un flingue haut assiégé
Pratique le vice par excellence pour manger
Tout est bon à prendre gringo quand on va te pendre
Un espoir, j'y pense plus, j'représente la fraîcheur qui pue au sein des miens dans les cendres
La resistenza, mon frère un curé, écœuré
J'cure des blindés, Père des pères excusez
Chercher le taulard, IAM wanted sans les dollars
Sers mes vers au comptoir, règle, raide
Un whisky ça aide, Tuco in bed
La terre maudite, mon clan, pour elle je plaide
T'entends ? Vas-y, prends du bon temps
Car le jour où tu vas tomber ça va faire un sacré boucan
Tuco

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Je brise le mythe, les cow-boys sont des merdes, que cette phrase soit écrite
Dans la légende, dans mon journal intime, au ban titre
Regarde-là ton idole : un plouc plein de bouse
Un mec de l'Ouest, bref une tantouse
Un péqu'not qui pue le bœuf sale, classe, voyage sur un étalon
Etalons le stress dans les salons, salaud au galop, les pétales ont
Rejoint le sol, mortes, je balade avec une chorale de poires
Toutes cul nu sur une jument qui chante à ma gloire
Ex-taulard, voleur au plaid, des crabes plein de molards
Où tu payes en dollars, regarde ces clochards
Tanqués dans les saloons, tocards qui flambent au poker
Mon atout est plus bad, mains pleines de jokers
Ma fonction : débusquer les coups et pratiquer ma ponction
Cauchemar des padres, champion de l'extrême-onction
Flingue les ??? pour une poignée de ???
Propre, impec', net, ???
J'irai à pied à Sad Hill s'il le faut
Creuser la terre avec mes dents pour toucher le magot
Et si la prime brille au bout d'un désert, mec j'en traverse un
Renverse un peu de bière pour ces crétins sous mon traversin
Sentenza

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Un con de piaf annonce l'arrivée du soleil
Le cul à l'air dans mes bottes, une bouteille à la main, je m'éveille
La bouche pâteuse, le bandeau en travers, les plumes pas d'accord, la gueule dans le coussin
Le pote du kidnapping, je me présente : Joe l'Indien
Le teigneux, prisé au pays hôte, veille sur sa cagnotte
Sad Hill, la terre promise, porte la marque de mes bottes
Les Black Hills, ma grotte, j'y traine des gringos si ça m'botte
Et c'est rare quand ces choses se font pas dans le froc
En route depuis El Paso, des jours que j'en chie
J'ai dû flinguer 25 John Wayne et une quinzaine de Butch Cassidy
Scalper les ???, j'ai rangé mes colts dans les sacoches
Y'a plus de manche, trop d'encoches, mmm
Tracée, ma voie me guide, faut pas te placer
Sur la mauvaise case et sache que mon tomawak me lâch'ra jamais
Je suivrai ta piste en bon guerrier H.H., le sale Apache
Laiss'ra des indices pour que tu t'caches dès que je pars en chasse
Mauvais comme un mezcal frelaté, él'vé au tord-boyaux
Qui réveill'rait un macabé, pire que Geronimo
L'Indien sévit, sors le gousset, dégomme c'qu'il y a sous le chapeau
Et si tu traînes sur colline, moi kidnapper ta squaw
Joe l'Indien

 

 

 

Triste colline où nait le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

« Hey Blondin ! Tu veux que j'te dise ? T'es le plus grand dégueulasse que... que le... que... que la Terre ait jamais porté ! »

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:14

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Interprétation : Akhenaton

Production : Akhenaton

Album : Métèque Et Mat

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1995

 

Scratches :

"Je suis" "Peut-être" Fabe - Befa Surprend Ses Frères

"MC" Slick Rick - La Di Da Di

"I never let the mic" Rakim - Eric B Is President

"Just by picking up the mic to go solo" "Get on the mic" Big Daddy Kane - Just Rhymin' With Biz

"Maigre comme un clou" Dany Dan - Tu Dormiras Au Fond De Ma Rue

 

 

 

Je suis peut-être maigre comme un stoquefiche
Et sans les décoller je passe derrière les affiches
C'est vrai, il me manque bien quelques kilos
Et quand je suis en maillot on dirait une radio
Me suis-je fâché avec tous les chefs ?
Ou dans le passé fus-je rapatrié par l'UNICEF ?
Je n'en sais rien, sur un Ciao en tous cas
Il faut mettre du poids pour que je ne décolle pas
Pourtant j'ai toujours eu le respect des gonzes
Même si mes jambes sont des 11
Et même si après le Coca Light, le beurre light
Winston et Hollywood Light, je représente l'homme light
Même si je suis épais comme un bâton de polo
Check ce morceau solo où je n'y vais pas mollo
Je suis peut-être le contraire d'un gros
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

J'ai peut-être une quinzaine de dents cassées
Et lorsque je souris je m'apparente à un damier
Ce serait moi qui aurais doublé la bouche de l'acteur
Jacquouille La Fripouille dans le film Les Visiteurs
Avec un dégradé du feu de Dieu des dents
Je ne peux rien mâcher et mastique avec le rang de devant
Difficile de travailler la diction, la prononciation
Avec autant d'aérations
Je n'irai pas jusqu'au point de dire que ma bouche est vraiment minable
Non, simplement décapotable
Mon dentiste est formel, il a évalué les travaux : bigre !
Pour le gros œuvre, il vaudrait mieux appeler Bouygues
Quelque part il y a peut-être une raison
Pas comme certains qui ont grandi dans un cocon
Mais laisse, il me manque peut-être quelques crocs
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

J'ai peut-être le tarin de Cyrano
Mais il y a pire que moi, en plus ils font les chauds
Mon frère m'a toujours dit "Attention avec ton syphon
Ne respire pas trop fort ou tu nous déclenches un typhon
Tu te la joues Scarface mais ne sniffe jamais
Avec ton nez c'est une overdose assurée
Je donne l'os au chien si tu te fais opérer."
Et quinze jours après, il est toujours en train de ronger
J'ai l'air fin, c'est certain, je respire
On délire sur mon sourire avec mes dents en cuir
Si j'étais toi je ne rirais pas trop
Parce que putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

Je ne danse pas car j'ai horreur du ridicule
Trop peu pour moi les j'avance, tu recules
Et je t'enfonce dans la tête l'idée
Que même si j'étais déchiré jamais je ne bougerais
C'est pas pour jouer les proxos, kid
Simplement je fais deux pas et tu crois voir un droïde
Dans les boîtes je me fais chier pour de bon
Je suis comme E.T. : je veux rentrer maison
Pas même de slow, de baiser gluant
Je reste à la maison pour mater Le Bon, La Brute Et Le Truand
A la danse peut-être je suis zéro
Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

 

 

 

Mais putain, qu'est-ce que je tue sur le micro !

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 14:44

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Interprétation : Akhenaton_Sako

Production : Akhenaton

Album : Taxi

Artiste de l'album : Akhenaton

Année : 1998

 

Phrase extraite du film La Dernière Marche de Tim Robbins.

 

 

 

— Allô ?
— Ouais allô, Chill ?
— Ouais.
— Ouais, c'est moi.
— Tu vas bien ?
— Ca va ? Ouais, j't'appelle, t'sais, parce que j'ai écouté les instrus là pour Taxi et... et moi et les trucs gais, franch'ment ça l'fait pas quoi.
— Pourquoi ?

 

 

 

Ah, mon cœur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, mon âme est triste

 

 

 

— Ouais, de toute façon, fais c'qui te plaît hein.

 

Mais qu'est-c'tu veux qu'j'dise d'autre que c'que j'suis ?
Chaque jour m'dicte ses lignes, en souligne les plus tristes
J'prie plus, j'flippe, j'ris peu, j'parle de moins en moins
Mon seul lien avec les miens reste l'écriture
Une délivrance, elle m'libère d'mes délires denses
Mes récits rances m'soutiennent, faut qu'j'déballe tout
Mon mal me rend fou, faut qu'j'parle
Qu'on râle j'm'en fous, j'm'étale devant vous
Souvent j'lutte au plus haut degré
J'planche pour écrire un sourire mais ma plume flanche
Feuille blanche étanche aux choses gaies, c'est étrange
C'est pas qu'j'veux pas mais j'peux pas
J'ai pas la tête à la fête
C'est p't-être que je n'suis que l'fruit d'mon époque
La vie s'comporte dur'ment
M'impose indûment cette prose puante à haute dose
Une forte névrose à son fait m'isole
Comme Travis Bickle, pour qu'j'rigole faut qu'j'picole
Mes textes, j'voudrais qu't'en ris mais j'dis qu'ça part mal
Croire en d'main ? On a l'droit mais au fond j'm'attends pas à tant qu'ça
Entends l'sale son, garçon
Si ça sent l'soufre c'est qu'j'te souffle ma vie
Que s'ouvrent à toi ceux qui souffrent
Alors profites-en tant qu'c'n'est qu'un disque
Que d'tant d'fatalités grasses ne reste qu'ma réalité

 

« Si j'arrivais seul'ment à rire, mais rien n'm'amuse. »

 

 

 

Mon cœur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, mon âme est triste

 

Mon cœur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, mon âme est triste

 

 

 

A l'aube de l'an 2000, l'av'nir est sombre dans les villes du monde
J'sens qu'tant d'hommes tombent dans l'ombre
Grand nombre d'anges déchus, d'existences sans d'ssus-d'ssous
Déçu j'suis, dès l'début j'ai su qu'Jésus s'fout d'nous
Ensuite j'l'ai lu dans les yeux des miens
Témoins forcés d'forts faits pour les moins
Exposés, les mains liées, la vie m'impose ses thèmes
Et qu'j'aime ou qu'j'n'aime pas n'est pas l'problème
J'en parle quand même
Dénué d'sens, dénué d'scène, chaque jour m'blesse
Et même si c't ainsi ça m'laisse pantois
Reste que je n'peux l'admettre, ça m'scie d'voir ces trucs
Le temps et les gens passent mais rien n'change, personne s'arrête
Aujourd'hui, faut plus compter sur autrui
C'est comme ça qu'le monde marche et j'sèche quand j'cherche à comprendre
Ecrire autre chose j'voudrais, j'suis sincère quand j'dis ça
Mais on r'proche pas à l'aveugle de n'pas voir, je sais ça
J'ai 23 ans, le ventre vide, avide de prendre goût aux choses
Peu commode, j'm'accommode mal des modes de vie, alors que m'reste-t-il ?
Même ma musique pue l'chien
Que suis-je en droit d'espérer pour demain ?
J'en suis là, cinglant, c'constat m'consterne
Concerne pas qu'moi, conscient d'ça
Comment lâcher pour la risée d'irisés lyrics ?
Ce s'rait tissé d'hypocrisie, alors j'lâche pas l'affaire et
Maudits soient les yeux fermés

 

 

 

Mon cœur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, mon âme est triste

 

Mon cœur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-c'tu veux qu'j'te dise, tu sais, mon âme est triste

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:59

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Interprétation : Passi

Production : Akhenaton

Album : Je Zappe Et Je Mate

Artiste de l'album : Passi

Année : 1997

 

 

 

Cette nuit-là la lune brille, scintille, il frappe à ma porte
Elle m'enlève de mes histoires, de musique, meufs, vie
Sorties, famille, amis, m'emporte, me déporte
Où autour tout est rouge, gris, rajoute le noir
Chaleur, souffle, sueur, un malsain brouillard
Des gémiss'ments, des rires, du plaisir j'entends au loin
J'arrive sur un escalier, le bout est illuminé
Je sens que les âmes brûlent sans flamme et que la foule acclame
A droite je mate une Gitane, un bébé dort mort dans une main
L'autre tendue vers moi réclame son pain
Mon cœur se fend, hypnotisé, bloqué comme quand j'ai tisé
J'débloque, j'monte les marches et j'viens à glisser
Au sol, six seringues, six douilles, six gouttes de sang
Six-six-six, une faux au sommet, mon cœur est battant
J'vois une bâtisse, un veau en or, monument dominant
Autre monde d'aucune intégrante beauté immonde
Hilarité, jouissance, danger, plaisir, péché
Infusion d'exquis dans un plat empoisonné à manger
Question : dois-je goûter au plaisir défendu
Comme si on t'avait tendu un doux fruit d'la passion ?
J'veux du délice, du vice et vers ça mon aura glisse
Quand cette voix vient à moi, m'envoie dans le précipice

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

 

 

Ca y est, j'erre, me perds dans la peur et l'extase
Le macabre plaisir des sens dans l'extrême phase
Sans répit pour l'interdit, je kiffe tranquille
Titube comme ivre entre des gens qui s'livrent
Au sexe, crimes, drogues et laisser-aller
Plus dans cette orgie j'avance et plus je rentre dans l'ambiance
Je vois l'irréel, vis dans le surnaturel
On enfreint toutes les règles du réel
Tantôt comme un loup noir poursuivant l'agneau qui fuit
Etouffé par les rires lorsque la proie est saisie
L'épidémie qui sévit passant par les parties
Quand tu baises tu kiffes, en même temps tu saccages ta vie
Oui, moral en poche, si tu recules moi j'en...
De l'opportunisme et du sans scrupule
Le p'tit diable en moi aime truquer, se satisfaire
Avoir le beurre, l'argent du beurre et les faveurs d'la crémière
Le mensonge domine sur les vérités qui m'frustrent
J'aurais même du mal à te donner l'heure juste
Dans cette vie d'la nuit tous les vices s'échangent
Le paradis des démons et l'enfer des anges

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Viens avec moi

 

 

 

J'deviens l'élite dans la crypte, le comte, je t'invite
Tu mérites, profite, ici, tourne la page
Table rase, sois l'œuvre du Malin, de ce sans blocage
Dans nos pays où s'détruisent les brebis de Dieu
Les bergers qui président ont des cornes pour auréole
Dans nos vignes où s'anéantissent les brebis de Dieu
Les suppôts, en vert ou bleu, ont des balles pour parole
Business, ça fignole, l'espoir dégringole
La décadence, la fonsdé font déserter l'école
Enfants perdus, vallée d'l'angoisse, en plein métro ça racole
Sans respect les taspés sont encore plus folles
Ca, c'est comme un pari, dans ton esprit j'cambriole
Viens, marche, vertueux, ça s'passe près d'chez toi
Déjà on fait deux pas, de ton sang signe en bas
Le pacte avec l'ange noir, Altesse double S I-pa
Laisse-toi couler, viens, mon son va t'aider

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Viens avec moi dans le jardin du Diable

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 14:31

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Shurik'n_Aïcha_Aïda Niang_Nathalie Galaor
Production : IAM
Album : Ombre Est Lumière

Artiste de l'album : IAM

Année : 1993

 

 

 

Tout droit de la pyramide une nouvelle analyse
De celles que l'on apprécie, basées sur la bêtise
Je me rappelle quatre ans en arrière
Tout le monde se passionnait pour les routières
Les texanes et le Levi's étaient de rigueur
Les Ray-Ban sur le nez et les gros bombers
Barbe barbe de trois jours à la George Michael
Le casque au bras pour ne pas cacher la belle gueule
Tout allait bien, les filles aimaient ça
Oui mais voilà, un beau jour Mickey arriva

 

Est-ce une passion ou un luxe ?
Est-ce un must ou ton cyclo t'offusque ?
Parle-moi, vas-y, n'aie pas peur, dis-moi
C'est le top pour la drague, je le savais déjà
Tu l'as voulu, maintenant tu pleures ta thune
Parce que ce crado de Mickey Rourke en a une
Le bandana est en option, super
Le crissement de pneus aussi, tu perds
De mon estime, là tu dépasses les bornes
Tu as de l'allure, à part tes deux cornes

 

Oh ! Quel spectacle !

 

 

 

Je ne peux plus voir personne en Harley-Davidson
Les laids se la jouent trop hommes en Harley-Davidson

 

 

 

Des membres du sexe féminin adorent l'ivresse
Le vrombissement du moteur, la vitesse
Elles font tout pour monter derrière, accrochées dans ton dos
Aiment-elles ta personne ou bien ta moto ?
S'encanaillent avec des racaillons pleins de chaînes
Etudiant la semaine, biker le week-end
Même si ton humour dans la niaiserie glisse
Elles s'en tapent, elles ont dix patates entre les cuisses
Lorsqu'elles te larguent, déçu tu t'aperçois
Que le siège en cuir les a plus touchées que toi

 

Voilà pourquoi tu as changé tes opinions
Parce que sinon tu étais bon pour la masturbation
Du coup tu portes des gilets en cuir et des foulards
Deux en un, Davidson et Marlboro man
Tu joues les durs et les vrais rebelles
Tu te dis que tu vas te faire les plus belles
Ton fantasme bien sûr c'est Daytona beach
Alors tu tripes sur le highway de la Corniche
Tee-shirt blanc, lunettes noires, les cheveux au vent
Pas de casque et vlan, un P.V. dans les dents !

 

 

 

Je ne peux plus voir personne en Harley-Davidson
Les laids se la jouent trop hommes en Harley-Davidson

 

 

 

— Eh, t'as vu le mec là-bas ?
— Ouais, bof pas très charmant mais t'as vu sa moto ?
— Psss ! Eh, tu m'emmènes faire un tour ?

 

C'est vrai, ça fait branché de boire de l'Adelscott
De jouer à la horde sauvage avec tes potes
Années 60, les chaussures et le froc
Dis-moi, tu mets aussi les slips qu'ils avaient à l'époque ?
Alors on se sent fort avec du cuir sur le citron
Avec des bottes carrées on se prend pour Marlon
On fait le révolté contre la société
On fait des défilés de fringues sur la rue Saint-Fé
Le style loubard, y'a pas à dire, ça jette

 

Faut pas faire chier Bébert quand il répare sa pétrolette, ta-ta-tan

 

Tu prends l'air méchant, ça attire les minettes
Mais tu vis encore chez maman, petite jeunette
Tu n'es pas easy, plulôt Pale Rider en personne
Woah ! T'es laid en Davidson

 

A te voir frimer sur la route
On se demande si le casque sert à protéger le coude
Lunettes de soleil en pleine nuit, tu m'étonnes
Que tu ne voies plus personne en Harley-Davidson
Bonne bourre ! Non, je ne suis pas jaloux
Mais j'en ai assez des laids qui au point mort font "roum"
Qui pour étre branchés alimentent le boum
L'éthologue caustique sur leurs mœurs fait un zoom
Mad Max, le trip aventure tu y goûtes
Mais t'es un moute, un petit moineau de la route
Alors on cabre au cours Lieutaud, au bar on est carbo
On fait le mac mal rasé, une gratteuse dans le dos
Arrête, arrête, muchacho, tu m'as saoulé
Motard pour l'année, intermittent de la Harley

 

 

 

Je ne peux plus voir personne en Harley-Davidson
Les laids se la jouent trop hommes en Harley-Davidson

 

Je ne peux plus voir personne en Harley-Davidson
Les laids se la jouent trop hommes en Harley-Davidson

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