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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 14:31

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Passi_Akhenaton_Karl

Production : Akhenaton

Album : Les Tentations

Artiste de l'album : Passi

Année : 1997

 

 

 

C'est l'épisode où le mec A marave ou carotte B
B, engréné, revient avec son quartier C
A perd ses jambes, voilà sa cité D
Réputation goumée, la spirale est enclenchée
Zoungou zoungou gouzoungou zing
Encore ça schlingue, les bruits de flingues, les coyotes, les jeux de dingues
L'ennemi est le tocard, le trimard à tricar
Ca c'est l'tiécar, fanfare, les lascars sont retipar
Comme à Beyrouth la déroute, un meneur envoûte ses troupes
Ca s'attroupe, se shoote, se découpe en groupes
Il suffit d'un [...], un clamse, tout part en couille
Tragique embrouille, une vie s'envole, au sol une mare et une douille
Vois les tiens pleurer, dis-moi que ça tu peux aimer
Et toutes ces merdes, qui pourra les arrêter ?
Demain encore ça va s'passer, s'masser près d'chez toi
Beaucoup n'pens'ront qu'à faire couler le sang de la vendetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

 

 

La sirène du fourgon et celle du SAMU sonnent
Comme un spectre ciel, cellules serrent encore des personnes
En amont l'piédestal ; en aval ça crève la dalle
Alors normal, ça s'régale de biz dans la morale
Y'a la peine maximale ou la pierre tombale
Dans ce monde animal y'a tant d'crotales et d'chacals
On assiste donc aux coups d'crocs d'escrocs qui s'escroquent
Chargé à bloc, tu sors des loques et croques si t'en as dans l'froc
Les récits sur conflits, défis, défilent dans les técis
C'est donc ça nos vies, goumer pour prouver à qui ?
Œil pour œil, lion pour lion, loi du talion dans la Bible
De plombs ça se crible, on est tous chasseurs et cibles
Dans un conflit, ton arme, ta vie ton deuxième peusli
Dans tes histoires, le choix, tu fais un tabac, t'abats ou tu prends une leuba
Ou les flics te congèlent, clic-clac, ça s'bloque là
Tout ça parce que doit couler le sang de la vandetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', vendetta

 

 

 

J'entends des "J'm'en fous, j'lui nique sa mère, son père
Attends, tu vas voir !" Gros plan, action ! Allons-y, ça va l'faire
Là je suis ton enn'mi en noir, bonnet noir, lunettes noires
Capuche noire, le Cerbère dans ton cauch'mar
Chiré dans la foule, comme la houle je déboule
Les sentiments je refoule, ne tremble pas mais roucoule
Je sens déjà le sang qui coule et te vois qui t'écroules
Les secondes roulent, dans ma tête le film se déroule
Dans l'épilogue tu tâtes l'autre univers
Ta vie est en offrande, moi je suis le missionnaire
Je sais plus trop pourquoi mais paye tes dettes mon frère
Deux coups dans l'dos en guise d'embarcadère
Comme disait César, veni, vidi, vici
Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu
Hasta la vista ! Mephisto t'offre l'enfer
Ainsi ton sang sera celui de la vendetta

 

 

 

Armageddon sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Mets ta Bulletproof, Beretta, qu'est-ce que t'as ? Quoi ?
Pan dans les guet-a', sang de la vendetta

 

Si le sang doit couler, les esprits repos'ront-ils en paix ?

 

K.O. sur le bitume, las, les cracks titubent
Même débauche d'attitude, l'habitude
Vengeance ! Sang de la vendetta

 

Et si le sang t'a coulé, les esprits repos'ront-ils en paix ?

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 16:26

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Shurik'n_Nuttea

Production : Imhotep

Album : L'Ecole Du Micro D'Argent

Artiste de l'album : IAM

Année : 1997

 

Scratches : "La nuit, on assassine et chacun crie à l'aide"

 

 

 

« Il est rentré dans la maison où le jour baisse. »

 

Il est assis au fond du métro où personne regarde, silence pesant
Trois mecs montent, visages menaçants
"Allez, tombe la veste, on est accros d'elle."
Mais lui supplie, commence à pleurer, son père lui a offert à Noël
Elle change de main, il a beau dire que ses parents n'ont pas un sou
Au fond tout le monde s'en fout
Les trois types, les gens autour, gratuitement, la lame est soudaine
L'Opinel pénètre dix centimètres dans l'abdomen
Ca fait déjà un an, il aurait 16 ans
Son père ne s'en est jamais vraiment remis
Lorsqu'il entre dans sa chambre, rien n'a changé
Les jouets, les livres, cependant les murs sont tristes
Pourquoi vivre si tuer c'est facile ? On veut tourner le couteau
Quand tout s'écroule d'un coup au fond d'un métro
Il gît là, les flics enquêtent, bouffent des sandwiches, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s'imaginer, jadis, son enfant innocent
En une seconde pour 400 francs mourant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur, la bague du bonheur
Fruit de l'amour fauché par le tranchant d'une dague de malheur
C'était pas l'heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis, ce sera au paradis
Et des remords, la racine, s'élève un arbre
Et de l'arbre poussent des fleurs délicates qui viennent caresser le marbre

 

 

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

 

 

Rue sombre éclairée aux néons, deux heures déjà
Qu'elle fait les cent pas et dans le sac toujours pas un rond
Trottoirs glauques, bars sales, bagarres d'ivrognes
Les talons frappent le goudron, au feu rouge un mec klaxonne
Elle en a marre de ces tares qui passent, repassent
La condamnent, blessent son âme et dix mètres plus loin se marrent
Ca marche pas bien aujourd'hui, les mecs n'ont pas envie
A cause de la pluie ou la vie, le sexe perd face aux soucis
Un manteau, un parapluie, l'enfer en costume gris
Se rapproche, son regard fuit, elle dit son prix, c'est parti
S'ouvre la porte, couloir vers l'purgatoire, pour elle l'histoire
Tourne tel un train fantôme des foires, de sa rue au gliss'ment des bas noirs
Miroir, dis-lui qui est la plus belle
Ne la laisse pas croire seule le soir que les fées se foutent d'elle
Belle au bois dormant pour un matelas sans ressort
Ancrée à son sort comme un bateau usé jamais ne sort du port
Blanche-Neige a croqué le fruit amer
Sans amertume, pour eux elle n'est qu'un pute, pour son fils elle reste une mère
Une peau d'âne, princesse le jour, esclave la nuit
Mais les escarpins sont maudits, ils ramènent Cendrillon vers son taudis
Les murs témoins de l'étreinte plus brève que tendre
Capturent son regard rêveur, seul remède contre la clémence
Sorti par la fenêtre, un cri sans bruit hante les rues sans vie
Sorti par la fenêtre, un cri court dans la nuit

 

 

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel

 

Encore une tombe à fleurir

 

Encore une tombe à fleurir

 

Encore une tombe à fleurir

 

Right now, right now, right now

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 13:23

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Passi_Assia

Production : Niko Noki

Album : Les Tentations

Artiste de l'album : Passi

Année : 1997

 

 

 

Armand, mon pote, j'espère qu'tu reposes en paix
Ca fait des années mais ton image ne cesse de m'hanter
T'es parti, depuis j'ai encore moins d'amis
Même ceux du G.A.N.G. ont beaucoup changé
Pour moi, comme avant j'continue mon parcours
Je cours et enfin j'peux t'envoyer l'bonjour
Tu avais raison, le rap c'était fait pour moi
Avec Stomy et les autres on pousse le Secteur A
Ah, au fait il y a aussi le Bisso Na Bisso
Un son sur lequel on aurait serré dans les soirées afros
On s'tap'ra pas notre délire vacances-Cam'roun-Congo
On s'souviendra que d'la côte et des serrages dans l'eau
L'autre fois j'ai vu ton frère, calme, posé
Il emménageait, on s'est r'trouvés, on a bien damé
J'ai plus trop d'nouvelles du reste de ta famille
Ta sœur, ton cousin, ta mère, j'espère qu'ils vont bien
Parmi nos rates ou celles qu'on voulait certaines ont fané
J'suis sûr que si on les croisait on s'mettrait à vanner
J'sais pas pourquoi j'te dis tout ça, p't-être que tu l'sais déjà

D'où tu es tu es là, tu me vois et...

 

 

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

 

 

Tu t'rappelles Armand les frères, copains braillaient, j'admirais
Ils m'racontaient leurs conquêtes, cravates, soirées, taspés
Les rates aiment les lascars, j'voulais être quelqu'un dans l'tiékar
Car de rien j'voulais peser par mes propres moyens
Graver mes initiales en large dans l'futur
Jour après jour plus parano j'accélérais l'allure
C'est relou, dans ma vie j'suis dev'nu encore plus chelou
Plus j'gravis j'pèse, plus j'ai des histoires de fou
Le soir j'fais d'nouveaux rêves, à vrai dire des cauchemars
Au-d'ssus d'ma tête toujours ce putain d'corbeau noir
Dans la foule en furie, le film défile au ralenti
La faucheuse passe, la poisse, mon corps se glace
Ca s'passe en soirée : "Passi, prends ça, enculé !"
Maint'nant comme l'araignée mes sens sont déclenchés
J'suis carré, droit, dans mon coin, froid, mais où est passé
Le Passi qui délirait, qui tout l'temps s'éclatait ?

 

 

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

 

 

Papa, c'est moi, salut, comment tu vas ?
Je sais qu'de là-bas tu vois et veilles encore sur moi
Cedar, Annie, Eric, Christian, Joe, Steeve vont bien aussi
Si j'te parle c'est avec eux qu'j'te salue aujourd'hui
Ils sont tous dev'nus papas et mamans
A part le p'tit et moi, c'est pas encore le moment
Ah vraiment, tes descendants ont les mêmes traits que toi
J'suis plus vieux, j'comprends mieux, avant je n'écoutais pas
Ton Passi a l'occasion de t'envoyer ces quelques mots
Fais une bise à Grand-Mère et aux Tontons là-haut
Grand merci, c'est ainsi, je te dois la vie
Vives félicitations, ta grande famille est unie
Sois fier des tiens, tes filles, tes fistons
Ton passé, tes rires, colères, tu avais raison
Ma folie, toujours le rap, mon album t'est dédié
A Tata Nzambé Taté, tu ne cesses de m'manquer

 

 

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut, Papa

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Reposez en paix là-haut

 

Tu me manques

 

Vous m'manquez là-haut

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut
Ouais

 

Tu me manques là-haut

 

Tu me manques

 

Tu me manques là-haut

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 18:30

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

Scratches :

"Lova lova" Shaggy - Boombastic

 

 

 

Mama lova

 

Mama lova

 

 

 

Dis-moi combien de femmes es-tu sûr d'aimer toute ta vie
Ou sur la tête de qui les frères te jurent tous qu'ils ont raison ?
Souvent beaucoup d'mômes à él'ver, seule fidèle au poste
Pour ses gosses peut même faire l'aumône
Tu peux bien zouker, être plein d'flouze, tu peux être même fou
Jouer les beaux, mais qui t'as l'plus roué d'coups ?
Dans l'but de faire quelqu'un d'bien, unique
Qu'un inconnu évite de dire "C'lui-là on l'nique !"
Elle m'a appris certaines choses d'la vie : la rue, l'reste
Ne pas s'presser, taffe, ne jamais s'laisser test'
Trop difficile d'être paumé
Ici bossait un fils en taule que l'système s'efforce à gommer
A tous les lascars, pauvres, riches, dédicace
Une bise sur les joues d'Maman je vous place

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Grandir sans père c'est dur même si la mère persévère
Ca sert mais pas à trouver ses repères, c'est sûr
Perdre sa mère c'est pire, demande à Pit, j't'assure
T'as pas saisi, enlève la mer de la Côte d'Azur
J'dis qu'faut profiter d'sa présence tant qu'elle est là
Plutôt qu'tard s'rattraper en larmes sur l'absence
C'est pas facile à dire, l'amour est à ce prix-là
Car rien n'est éternel, la vie te l'a appris hélas
Les ex-hobbies, le sexe, les faux biz
Faut dire qu'ça inquiète la mama donc j'ai cessé
Car même le dernier des meurtriers a sa mère pour pleurer
Crier son affection sans question
Faut qu'ce soir tu ranges ton gun, laisse ton shit
Range les dangers, les risques, car avant d'être un scarla t'es son fils

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Mon teint cigare Montecristo, esprit ténébreux
Triste esprit allogène, au micro j'ai la rime lacrymogène
Aimer sa mère plus que chaque chose au monde, pose
Le père à gauche dans c'dossier ??? pour cause
Il est là, t'es l'vaurien, tas d'immondices
Si tu réussis, oh là là, tu red'viens son fiston, son fils
Et puisqu'on y est, dis aussi qu't'as donné l'sein
Vas-y, mets l'son, ai-je tort lors de mes speechs ?
Mes compliments si t'en as deux, moi j'en ai qu'une maman
J'lui fais ses courses quand elle veut même si ça m'saoule par moment
Je serai là, t'aimerai jusqu'à la fin de ma vie
Y'a qu'ta copine pour te dire des choses si stupides
Fillette, ose te dire plus fidèle qu'ma mère, sur ma vie
J'vais t'faire couper tes mèches pony
Pose ta main sur ton poumon puis ton cœur : toum-toum, toum
Ça marche ? Tout te prouve qu'elle vit encore

 

 

 

C'est pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Pour toutes les mères de foufs où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou

 

Pour toutes les mères de scarlas où qu'ce soit
De Ouagadougou au fin fond du Pérou
Autant d'love à tous les gosses, assise sur son trône
J'pose une couronne de roses sur son dôme

 

 

 

Mama lova

 

Mama lova

 

Mama lova

 

Oxmo Puccino
Le club des millionnaires

 

Mama lova

 

Le 19, ??? Time Bomb, Côté Obscur, IAM ???

 

Mama lova

 

A toutes les mères du monde
A la mienne avant tout

 

Mama lova

 

Oxmo Puccino, black mafioso
Club des millionnaires

 

Mama lova

 

Hein, Marseille, 9.7, avec Paris

 

Mama lova

 

Kheops

 

Mama lova

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 18:28

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Destinée_Mystik

Production : White_Destinée

Album : Ma 6-T Va Crack-er

Artiste de l'album : Cercle Rouge

Année : 1997

 

 

 

Je fais mes affaires tranquille.

 

 

 

Que des images qui hantent nos quartiers, y'en a ras-l'cul
Une gal'rie de portraits d'exclus, c'est pas une exclu
Enfermé dans une vision écrasante, je bute
Et l'autre, par ses regards, me fixe, veut ma chute
Dans un monde où il ne fait pas bon vivre
Où l'air est pourri, aux jeux dits interdits les gosses se livrent
Retourner autour de mes souvenirs laissés dans un coin
Comme le temps de se réconcilier avec un voisin
La vie de tous les jours, la même histoire connue du grand public
Des gosses de ces chapitres, des dossiers rangés dans des pupitres
La haine des flics, l'homme en bleu rôde au quotidien, aujourd'hui doyen
Tu frappes, j'claque, on t'claqu'ra à ton tour si y'a moyen
D'un bloc à l'autre, je parle de ceux qu'la vie a piégés
Rêves saccagés, jeunesse confisquée, des années à purger
Même l'âme froissée, mémoire tâchée
Visage blême, je parle pour les frères dispatchés que la zone a gâchés

 

 

 

Oh, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures et retourner à Dieu sans bavure


Non, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures, comment retourner à Dieu sans bavure ?

 

 

 

Tu m'as dit un jour "C'est trop injuste la vie."
Et tu n'sais plus pourquoi tu luttes encore et aujourd'hui
C'est bien de traîner le long d'une longue rue sans issue
Mais toi tu n'en peux plus, tu n'en peux plus
Et je te vois marcher le long de la cité
Tu vis mais tes mains restent comme liées
Attachées au passé
A un avenir sans futur

 

 

 

Oh, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures et retourner à Dieu sans bavure


Non, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures, comment retourner à Dieu sans bavure ?

 

 

 

Ecoute ces mots à la fois légers et durs comme des pierres
Balancés avec la bonne pointure qui narrent l'histoire d'oiseaux solitaires
Prom'nade au bord du néant, angoisse, panique, frayeur
Aux routes infranchissables, liés pour le pire et l'meilleur
J'fais partie de ceux qui rêvent d'eux, rêvent de révo'
Si tu rêves haut, l'équipe qui nous berne et qui nous gouverne s'équipe de lois racistes, oh
Ils ont ta photo, ton nom sur leurs listes
Approche, regarde, ton proche voisin ne sait même pas que t'existes
Au su de tous, y'a trop d'bavures
De la part de l'épervier, rapace de mauvaise augure
La lutte coule dans nos veines aguerries
Ma destinée c'est chanter l'quotidien que personne ne guérit
Dur, dur de survivre sans armure
On nous conditionne, des frères tombent comme des pommes avant d'être mûrs
Des', il faut parer les blessures, n'est-ce pas ?
Mais vers quelle terre vont se diriger nos pas ?

 

Dur, dur.
J'sais plus quoi faire.
Dur, dur.

 

C'est trop dur de survivre sans armure

 

Destinée à Mystik.

 

Et si un jour tu te sentais privé d'amour
Je serais là pour toi à te chanter tout mon amour

 

Et si un jour tu te sentais privé d'amour
Je serais là pour toi à te chanter tout mon amour

 

Des années qu'on nous promet l'égalité
Le pauvre ou l'immigré n'existent ici que sur le papier
Y'en a qui s'disent heureux juste parce qu'ils savent fermer les yeux, c'est malheureux
En tous cas, moi j'n'ai jamais su, j'n'ai jamais pu
J'n'ai jamais su, j'n'ai jamais su

 

 

 

Oh, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures et retourner à Dieu sans bavure


Non, c'est trop dur de survivre sans armure
S'il faut parer les blessures, comment retourner à Dieu sans bavure ?

 

 

 

Destinée à Mystik.
Dur, dur.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 20:36

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Akhenaton_Freeman_Shurik'n

Production : Kheops

Album : Sad Hill

Artiste de l'album : Kheops

Année : 1997

 

Dialogues extraits de Le Bon, La Brute Et Le Truand de Sergio Leone

 

 

 

« Le cim'tière...
— Quel cim'tière ?
— Euh... Sad Hill... »

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Neuf-sept, le son à max, les nerfs à vif
Crasseux, cerveau ambigu, le désert crée des hallus
Sorti d'là tanné, les cordes raides m'attendent
Blondin veille sur mes sangles qu'importe l'angle
Regarde ces ploucs à qui je sers de poutre
Qui joue le rôle du joug, qui traîne le monde, qui tient la route
T.U.co, hue, pose ton cul, j'vise le magot, voyage léger
Ma plume un flingue haut assiégé
Pratique le vice par excellence pour manger
Tout est bon à prendre gringo quand on va te pendre
Un espoir, j'y pense plus, j'représente la fraîcheur qui pue au sein des miens dans les cendres
La resistenza, mon frère un curé, écœuré
J'cure des blindés, Père des pères excusez
Chercher le taulard, IAM wanted sans les dollars
Sers mes vers au comptoir, règle, raide
Un whisky ça aide, Tuco in bed
La terre maudite, mon clan, pour elle je plaide
T'entends ? Vas-y, prends du bon temps
Car le jour où tu vas tomber ça va faire un sacré boucan
Tuco

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Je brise le mythe, les cow-boys sont des merdes, que cette phrase soit écrite
Dans la légende, dans mon journal intime, au ban titre
Regarde-là ton idole : un plouc plein de bouse
Un mec de l'Ouest, bref une tantouse
Un péqu'not qui pue le bœuf sale, classe, voyage sur un étalon
Etalons le stress dans les salons, salaud au galop, les pétales ont
Rejoint le sol, mortes, je balade avec une chorale de poires
Toutes cul nu sur une jument qui chante à ma gloire
Ex-taulard, voleur au plaid, des crabes plein de molards
Où tu payes en dollars, regarde ces clochards
Tanqués dans les saloons, tocards qui flambent au poker
Mon atout est plus bad, mains pleines de jokers
Ma fonction : débusquer les coups et pratiquer ma ponction
Cauchemar des padres, champion de l'extrême-onction
Flingue les ??? pour une poignée de ???
Propre, impec', net, ???
J'irai à pied à Sad Hill s'il le faut
Creuser la terre avec mes dents pour toucher le magot
Et si la prime brille au bout d'un désert, mec j'en traverse un
Renverse un peu de bière pour ces crétins sous mon traversin
Sentenza

 

 

 

Triste colline où naît le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

 

 

Un con de piaf annonce l'arrivée du soleil
Le cul à l'air dans mes bottes, une bouteille à la main, je m'éveille
La bouche pâteuse, le bandeau en travers, les plumes pas d'accord, la gueule dans le coussin
Le pote du kidnapping, je me présente : Joe l'Indien
Le teigneux, prisé au pays hôte, veille sur sa cagnotte
Sad Hill, la terre promise, porte la marque de mes bottes
Les Black Hills, ma grotte, j'y traine des gringos si ça m'botte
Et c'est rare quand ces choses se font pas dans le froc
En route depuis El Paso, des jours que j'en chie
J'ai dû flinguer 25 John Wayne et une quinzaine de Butch Cassidy
Scalper les ???, j'ai rangé mes colts dans les sacoches
Y'a plus de manche, trop d'encoches, mmm
Tracée, ma voie me guide, faut pas te placer
Sur la mauvaise case et sache que mon tomawak me lâch'ra jamais
Je suivrai ta piste en bon guerrier H.H., le sale Apache
Laiss'ra des indices pour que tu t'caches dès que je pars en chasse
Mauvais comme un mezcal frelaté, él'vé au tord-boyaux
Qui réveill'rait un macabé, pire que Geronimo
L'Indien sévit, sors le gousset, dégomme c'qu'il y a sous le chapeau
Et si tu traînes sur colline, moi kidnapper ta squaw
Joe l'Indien

 

 

 

Triste colline où nait le péril
Terre stérile, guerre puérile et si tu perds la vie à...
Reposera ta carcasse de crevard
Tout près d'un sacré bon paquet de dollars

 

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

 

« Hey Blondin ! Tu veux que j'te dise ? T'es le plus grand dégueulasse que... que le... que... que la Terre ait jamais porté ! »

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:19

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Don Choa_Le Rat Luciano_Menzo_Sat L'Artificier

Production : Djel_Pone

Album : Si Dieu Veut...

Artiste de l'album : Fonky Family

Année : 1997

 

 

 

Garde la foi, fréro

 

Faut y croire, frère

 

Garde l'espoir, poto
Pour nos disparus
Victimes de la rue
Pour nos disparus
Aux absents

 

Unis à la vie, à la mort, ensemble on rit, les proches pleurent
Loin des yeux, on reste près du cœur
Tous bourrés, on s'remémore le bon comme le mauvais
Voir un ami pleurer

 

Y'a l'bon, le mauvais, les malheurs se suivent
Dans la rue des âmes veulent se sauver
S’en sortir dans ce monde pour pas crever
S’unir à la vie, à la mort, pouvoir grandir plus fort
Mais nul sait ce qui se passe dehors
La poisse est proche, un soir nous prend un proche, putain, c’est moche
Que peux-tu faire ? Notre couleur de peau cloche
Les journées s’enchaînent
Les grandes gueules ne savent pas, parlent quand même
Faudrait qu'les gens s’occupent un peu d'leurs problèmes
Il est loin d'nos yeux, loin d'nos coeurs, parfois défoncés
On s'remémore le passé, qu’est-ce qui s’est vraiment passé
Ce matin où tu nous as laissés à cause de ??? mal dressé
J'place une pensée pour mon frère offensé
Délaissé par des magistrats d'pédés
Dans une ville où règne le front d'la haine
J'place une dédicace pour mon frère Blaze
Dans mon cœur

 

Chaque jour que Dieu fait je pense à mon pote loin de moi
Y'a qu'dans l'cœur ou dans les rêves que j'peux le serrer dans mes bras
Garde la foi, fréro, je sais que tu as la force en toi
Ta deuxième famille t’oublie pas

 

Le son tourne bien, le sang des miens coule
La chance sourit aux mêmes, de nos jours rester cool
Pas possible, couz et tu l'sais, non ?
Les frères tombent, frères dans les tombes, il reste leurs noms
Loin des yeux, pourtant dans les lettres j’entends sa voix
Des larmes tombent, c’est mon choix
D'rester proche même séparés
J'trahis mes potes ? Non, ça s'verrait
J’aim'rais être près de lui pour qu’il voie l’ami pleurer
Les absents manquent un maximum
Quand on y pense, la vie elle continue mais quand même
Juste pour les souv'nirs d’enfance, dur d’oublier, je suis formel
Les morts naturelles c’est fini, toujours histoires d'criminels
A cause des minettes pleines de rimmel, tu peux manger la gamelle
Eh gamin, ??? des jumelles
Les temps changent, le bordel augmente
Le mal règne, hante
Les mères et les familles présentes sur cette terre
Des frères disparaissent jeunes
Le deuil tourne dans les quartiers, haine au cœur
En pleurs et pas seuls
Le malheur prend l’ampleur, le bonheur fout l'camp
Range ton mouss, on fait partie du même camp

 

Unis à la vie, à la mort, ensemble on rit, les proches pleurent
Loin des yeux, on reste près du cœur
Tous bourrés, on s'remémore le bon comme le mauvais
Voir un ami pleurer

 

Au sein des sanctuaires, jeunes et pauvres, on s'considère en tant qu'frères
Unis à la vie, à la mort, fiers et solidaires devant nos galères
Injustices, bavures de la police
Potes de jadis dev'nus jaloux qui t'maudissent
Avec le temps t'apprends à protéger tes amis
En cas d'haja tu sautes quitte à risquer ta vie
Tout n’est pas rose, tout n’est pas triste non plus dans les rues
On passe des rires aux sanglots quand on a trop bu
Une fois d'plus, des bonds à outrance, j'pense aux absents
Impatient d'les revoir, on garde l’espoir et faut y croire, frère
C'qui t'détruit pas t’endurcit, prouve-nous le
J’en s'rais qu'parmi les plus heureux et sur ce
J'poursuis pour c'lui avec qui j’en ai traversé
D'entrée mes versets lui sont adressés
J'nous r'vois au lycée décompresser
Tandis qu'les autres étaient en cours
Loin d'mes yeux, tu restes près de mon cœur pour toujours

 

Chaque jour que Dieu fait je pense à mon pote loin de moi
Y'a qu'dans l'cœur ou dans les rêves que j'peux le serrer dans mes bras
Garde la foi, fréro, je sais que tu as la force en toi
Ta deuxième famille t’oublie pas

 

Tant d'visages indélébiles hantent mon esprit
Proches partis, absences dures ressenties
Trop d'gens manquent à l’appel les jours de fête
Attente sans fin, les larmes pénètrent et changent bien des têtes

 

Aux disparus
Pour nous leur fin n’est pas heureuse
Auprès des corps, des cris, des pleurs, paroles pieuses
Garde la foi, seul reste le souvenir chaque soir
Un chant d’honneur pour qu’ils vivent dans nos mémoires

 

Unis à la vie, à la mort

 

C'est pour les absents

 

Pour nos disparus

 

C'est pour les absents
Unis à la vie, à la mort, l’ami
Nous sommes tous dans la même merde

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:59

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Passi

Production : Akhenaton

Album : Je Zappe Et Je Mate

Artiste de l'album : Passi

Année : 1997

 

 

 

Cette nuit-là la lune brille, scintille, il frappe à ma porte
Elle m'enlève de mes histoires, de musique, meufs, vie
Sorties, famille, amis, m'emporte, me déporte
Où autour tout est rouge, gris, rajoute le noir
Chaleur, souffle, sueur, un malsain brouillard
Des gémiss'ments, des rires, du plaisir j'entends au loin
J'arrive sur un escalier, le bout est illuminé
Je sens que les âmes brûlent sans flamme et que la foule acclame
A droite je mate une Gitane, un bébé dort mort dans une main
L'autre tendue vers moi réclame son pain
Mon cœur se fend, hypnotisé, bloqué comme quand j'ai tisé
J'débloque, j'monte les marches et j'viens à glisser
Au sol, six seringues, six douilles, six gouttes de sang
Six-six-six, une faux au sommet, mon cœur est battant
J'vois une bâtisse, un veau en or, monument dominant
Autre monde d'aucune intégrante beauté immonde
Hilarité, jouissance, danger, plaisir, péché
Infusion d'exquis dans un plat empoisonné à manger
Question : dois-je goûter au plaisir défendu
Comme si on t'avait tendu un doux fruit d'la passion ?
J'veux du délice, du vice et vers ça mon aura glisse
Quand cette voix vient à moi, m'envoie dans le précipice

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

 

 

Ca y est, j'erre, me perds dans la peur et l'extase
Le macabre plaisir des sens dans l'extrême phase
Sans répit pour l'interdit, je kiffe tranquille
Titube comme ivre entre des gens qui s'livrent
Au sexe, crimes, drogues et laisser-aller
Plus dans cette orgie j'avance et plus je rentre dans l'ambiance
Je vois l'irréel, vis dans le surnaturel
On enfreint toutes les règles du réel
Tantôt comme un loup noir poursuivant l'agneau qui fuit
Etouffé par les rires lorsque la proie est saisie
L'épidémie qui sévit passant par les parties
Quand tu baises tu kiffes, en même temps tu saccages ta vie
Oui, moral en poche, si tu recules moi j'en...
De l'opportunisme et du sans scrupule
Le p'tit diable en moi aime truquer, se satisfaire
Avoir le beurre, l'argent du beurre et les faveurs d'la crémière
Le mensonge domine sur les vérités qui m'frustrent
J'aurais même du mal à te donner l'heure juste
Dans cette vie d'la nuit tous les vices s'échangent
Le paradis des démons et l'enfer des anges

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Viens avec moi

 

 

 

J'deviens l'élite dans la crypte, le comte, je t'invite
Tu mérites, profite, ici, tourne la page
Table rase, sois l'œuvre du Malin, de ce sans blocage
Dans nos pays où s'détruisent les brebis de Dieu
Les bergers qui président ont des cornes pour auréole
Dans nos vignes où s'anéantissent les brebis de Dieu
Les suppôts, en vert ou bleu, ont des balles pour parole
Business, ça fignole, l'espoir dégringole
La décadence, la fonsdé font déserter l'école
Enfants perdus, vallée d'l'angoisse, en plein métro ça racole
Sans respect les taspés sont encore plus folles
Ca, c'est comme un pari, dans ton esprit j'cambriole
Viens, marche, vertueux, ça s'passe près d'chez toi
Déjà on fait deux pas, de ton sang signe en bas
Le pacte avec l'ange noir, Altesse double S I-pa
Laisse-toi couler, viens, mon son va t'aider

 

 

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable
J'ai des invitations pour le jardin du Diable
Tous les plaisirs y sont inoubliables

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Viens avec moi dans le jardin du Diable

 

Viens avec moi dans le jardin du Diable
Endroit dans lequel tout est acceptable

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 13:24

 

 

Interprétation : Don Choa_Karima_Le Rat Luciano_Menz_Sat 

Production : Pone

Album : Si Dieu Veut...

Artiste de l'album : Fonky Family

Année : 1997

 

 

 

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain



En France les mecs cherchent des filles bien, pas des sousous
Les miss qui n'en veulent qu'à tes sous, faut les remplir de bijoux
Elles croient quoi ? Qu'on est fous, j'irai pas pourrir au trou pour une moinamché
Faut pas s'fâcher, dans la vie j'ai trop trop craché, peut-être que j'fais un cliché
J'pense quand même qu'y'a des filles bien, où sont-elles putain ?
Faut qu'elles sachent qu'un mec c'est pas un cave, on peut être brave
Faut pas dégrader la situation parce que là ça devient grave
De l'agneau on peut devenir loup, plus personne répond d'rien du tout
Faut pas en v'nir aux coups, c'est pas joli-joli
Les filles restons polis, on a toute la vie pour aimer, vaut mieux tout calmer
Arrêter d's'mentir, essayer d'unir nos cerveaux, repartir à zéro
Vous dire ça c'est trop... comment expliquer, faut vivre au jour le jour, c'est sea, sex and sun
Faut qu'ça reste fun, t'accroches à degun, j'en ai vu souffrir plus d'un
Avec la plus belle des feintes "Chéri, j't'adore, j'suis enceinte à c'moment précis
Comment tu fais, tu t'casses ou t'assumes ?", des fois ça réussit
Mais si jeune, trop d'soucis, pas d'sous, comment tu survis ?
On n'vit pas d'amour et d'eau fraîche, pour ma génération c'est la dèche
Les fausses histoires d'amour, assez ! On aimerait s'casser avec une fille bien, pas une putain



A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Ici trop d'filles sexy n'en veulent qu'à ton butin
Hey, j'cherche une fille bien, pas une putain



J'suis pas c'lui qui va t'maquer, t'payer tes marques et braquer
M'faire saquer quand j'pourrai pas raquer
FF s'acharne, pas pour l'fric
Représente hip-hop de rue sans t'minik
A Marseille, l'ami, y'a l'soleil mais ça nous fait pas manger
La plage n'adoucit que les gosses enragés
L'été, âgés d'la vingtaine, sans travail comme pas mal
On mate des bombes, on plane sous bamb' et bob, banal
Hey, qu'est-c'tu veux qu'j'te dise ? Ici c'est la crise
Les filles t'expertisent, si tu payes, t'attisent ou bien t'méprisent
Attirées par la convoitise, jeunes et ambitieuses
Est-ce pour moi ou le chéquier qu'elles se montrent aussi chaleureuses ?
Profiteuse, t'es mal barrée
Bad Boy m'a pas rapporté assez d'quoi m'marier
Tu sais, ici c'est toujours aussi sec même sous l'sun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum



A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum

A Marseille c'est sea, sex and sun
Mais sans sous y'a pas d'sensi ni d'fun
Seul l'ABFF savent nous procurer l'sum



La caillasse dans la poche, j'embarque une bouteille de rhum
Un bout d'pollen, trois belles sirènes en pleine forme
Qui m'emmènent prendre un bain d'minuit dans une crique déserte
C'est beau de rêver mais la clef c'est le fric, pas de porte ouverte
Où va l'monde ? Tant de misérables se morfondent
Dieu soit loué, on a pas grand-chose mais on garde une foi profonde
Ca, personne peut nous l'enlever, on vient prélever notre dû
Les crèves veulent s'élever au-dessus de la merde, vu ?
En premier, honorer père et mère comme il se doit
Mais l'argent vient pas en claquant des doigts
Ca fume, ça boit, le soir dans les coins obscurs
Pas beaucoup d'espoir en tout cas pas besoin d'cure
Tu peux m'croire on est mûrs
Pour récolter les fruits de notre rap bruyant, dur
Furieux, regarde les ennemis fuyant, nerveux, instinct basique de la famille infâme
Dans ton walk-man, l'argent, la fumée, la boisson, les femmes

Avec onze francs, débonzes grâce aux bières fines
Au soleil on bronze, des yeux on viole les gonz' classes et bien fines
Sous défonce l'enfer s'vit quand même donc on aime ça chez FF
Blonde, bamb', massa : on kief bezef
L'av'nir d'rêve est d'vant, caché derrière l'béton
Faut rester encore vivant pour toucher des bâtons
Payer une casa à la famille
Projet de toujours même pendant les périodes famine
Une femme ça m'intéresse mais de nos jours trouver une sainte, c'est impossible frérot
J'irai chercher ma reine loin chez les esquimaux
Comme dit Nougaro, tu verras, des riches chez nous y'a pas ça
Sea, sex and sun j'm'en bats, j'mens pas, c'est pas ça
On sème la merde partout, entre nous
On s'aime, c'est simple, si tu fais d'même alors bsart'
Faut tenir le coup, c'est dur mais ça va v'nir l'ami
De quoi j'parle ? Devine, de vie l'ami

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 15:14

 


 

Interprétation : East_Fabe
Production : Cut Killer
Album : Eastwoo

Artiste de l'album : Cut Killer

Année : 1997

 

 

 

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais traversent le temps mais pas les mauvais]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais]

[Le duo est reparti]

C'est mon flot qui coule sur les deux rives, la gauche, la droite, j'épate
Place l'uppercut au plexus l'adversaire se carapate
La masse de mon poing lyrical pèse lourd sur ta face
Vu la pression que je mets dans mes rimes chaque jour qui passe
Normal, mes injections verbales imprègnent ton mental
Souvent fatal tell'ment de victimes que mon style est légal
Sans égal, quand je m'étale, hurlant sur l'instru
Ne connais-tu pas la légende ? A coups de langue je tue
Sur le Cut Killer show, toujours plus qu'il ne t'en faut
E.A.S.T. dans le mix, "Ouais !", d'un coup de croc
Je mets les points sur les I, le fait fonky quand l'envie
M'en prend, tu joues les grands mais en fait t'es qu'un petit
Il paraît que ci ou ça, on dit ce qu'on veut gars
Mon attitude reste la même : faire le plus de dégâts
Parmi la population de faux qui checkent les micros
Pour brancher des nymphos, comportement idiot
En garde, les projectiles viennent tout droit du sous-sol
Je vole de mes propres ailes, en tête je caracole
Sur mes guiboles je tiens comme un roc, tiens-toi le pour dit
Autour de l'heure du crime ma rime pervertit les esprits

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais traversent le temps mais pas les mauvais]

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais]

[Le duo est reparti]

Dès que j't'entends, Stehi, j't'en dirai pas tant
Un truc épatant s'empare de moi, c'est dur, ne dure qu'un instant
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence, c'est ça la récompense
C'est pas qu'des vers remplacent un frère, un fils ou l'homme qu'elle aime
Un type que j'kiffe, manque sa présence quand même
Jamais j'm'étais dit ça avant mais le temps passe
Et laisse des sales traces, pas b'soin d'etre savant
Pour savoir qu'ici c'est juste un passage
Qu'on soit un ange ou pas sage
Un type qu'a vécu ou un gosse en bas âge
Mauvais présage, entourage déconvenu
Combien autour de nous sont déjà partis, jamais revenus ?
Mains dans les poches, j'marche sur une avenue moche
La tête hoche, j'pense à mes proches
Et ça casse la fête, mais juste un instant, le constant existant
J'resiste en appliquant tout ce qui consiste en
Faire qu'mes textes soient des plus consistants
Persistants, dis fiston, qu'est-ce t'en
Penses quand j'balance ça dans la sono ? Les mots vrais

Traversent le temps mais pas les mauvais

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais traversent le temps mais pas les mauvais]

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais]

[Le duo est reparti]

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais traversent le temps mais pas les mauvais]

[En garde]

J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense
Et si c'qu'on dit compense notre absence c'est ça la récompense
J'me dis qu'on vit pour dire c'qu'on pense

[Les mots vrais]

[Le duo est reparti]

[Le duo est reparti]

[Le duo est reparti]

[Le duo est reparti]

[Le duo est reparti]

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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