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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 12:39

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Nakk Mendosa

Production : Sonar

Album : Le Monde Est Mon Pays

Artiste de l'album : Nakk Mendosa

Année : 2010

 

 

 

Bientôt neuf piges, c'est fou comment t'as grandi, p'tit
T'es ma victoire, c'est grâce à toi qu'j'ai brandi l'titre
Ceux qui m'critiquent, dis-leur de me chéla
J'les entends tes potes "C'est ton père le monsieur, là ?"
Moi encore frais pour un trent'naire
Pourtant en vrai c'est marrant quand on m'prend pour ton grand frère
J'espère être numero uno dans ton cœur
Suivi d'près par Ronaldinho et l'Undertaker
Moi j'suis le guidon que tu peux manœuvrer
Ton héros, ton daron, ton Superman en vrai
Donc avec ma cape sèche tes larmes quand elles coulent
Couvre-toi quand il caille, en cas d'coup crie et puis j'cours
Avant d'avoir la rage parce que t'as pas un truc
Pense aux enfants soldats qui rêvent d'avoir leur âge
Mon prince, moitié Camer', moitié Peul
Ouais, tu peux l'croire, c'monde s'ra à toi quand tu s'ras moins tipeu

 

 

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

 

 

T'as grandi dans un coin tranquille mais ton daron non
T'es dans l'foot, allons bon, vas-y, shoote ton ballon rond
Mon fiston rappe par cœur mes phases nakkiennes, t'sais
C'est mon double parce qu'on n'est pas liés qu'par mon A.D.N.
Il parle trop mais il m'manque quand il est pas là
Comme tous les pères j'le trouve formidable quand il est banal
Ils disent qu'on s'ressemble, c'est un gosse beau, ils m'flattent
D'autres disent qu'on s'ressemble comme une goutte d'eau et une flaque
Peu m'importe, tu m'apportes, tu m'as changé ma vie
Ton sourire m'a rendu fort quand ta tante est partie
Ta mère c'est pas la femme de ma vie, c'est ma vie
Des fois on se déteste à mort parce qu'on s'aime à vie
L'amour c'est trop sucré, je meurs du diabète
J'ai d'la chance moi, la femme de mes rêves j'suis d'jà avec
Sans thune on sortira de ce tunnel de mes deux
J'tiens plus à vous deux qu'à la prunelle de mes yeux, j'te jure

 

 

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

 

 

La musique j'ai pas cessé d'dire "Non, là c'est dead."
Mais, Fils, Papa c'est Shakespeare dans un H.L.M.
Dans les sites dis-leur de calmer leurs ardeurs
Moi j'préfère être un meilleur père qu'un meilleur rappeur
C'qui m'a poussé dans la zik ? Au départ le kif
« Papa, enlève la radio, c'est nase ! » hah, des barres le p'tit
C'est grâce à toi que j'ai quitté douc'ment les tours
J'entends pas leurs critiques, tes applaudiss'ments les couvrent
J'suis tipar de la tess, j'te dis pas
C'est la fête, faire la caisse, j'ai perdu la main comme T-Bag
J't'apprendrai c'que j'sais, c'que j'sais pas faudra qu'tu l'apprennes hein
Et qu'j'te prenne plus à traîner tout l'aprèm hein
J'te parle de m'en sortir avec brio, c'est rare
Demande à Guillaume et Gérard Depardieu
Tu sais, puis fais la promo de mon disque dans l'préau
Dédicace à mon fils, ce héros

 

 

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

 

C'est dans ta vie que j'aim'rais faire carrière

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 13:23

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Rocé_Hayet

Production : Hayet

Album : L'Etre Humain Et Le Réverbère

Artiste de l'album : Rocé

Année : 2010

 

 

 

De la cour de récré à celle de l'Elysée
Exister c'est exister pixelisé

 

 

 

Et quel fait dans la frasque pour attirer l'paparazzi
Qu’elle aime prendre la pose, s'afficher, s'exhiber
Et qu’elle sème son faciès pour récolter les délits
Elle se retrouve coincée entre statue et liberté

 

Car elle vit pour les caméras et le succès qui suit
Et quand le succès ne suit pas c'est l'échec qu'elle essuie
La machine des médias n'a pas d'conscience, pas d'esprit
Pas d'parachutage quand elle sort du cadre et tombe dans l'oubli

 

Depuis qu'il est acteur amateur et qu'il parle pour ne rien dire
Depuis qu'il rate toujours une occasion d'se taire
Quand-quand vient l'heure d'agir, le moment d'réfléchir
Il détourne les projecteurs puisqu'il dit tout et son contraire

 

Il dit tout et son contraire dans un état de névrose
Drogué par l'applaudimètre des émissions qui explosent
Dragué par la caméra, le succès, l'apothéose
Il s'affiche dans le débat et le ridicule s'expose

 

 

 

Cours, cours, cours loin de l'objectif
Reste objectif, objectif
De la cour de récré à celle de l'Elysée
Exister-exister c'est exister pixelisé

 

Cours, cours, cours loin de l'objectif
Reste objectif, objectif
De la cour de récré à celle de l'Elysée
Exister-exister c'est exister pixelisé

 

 

 

Depuis qu'il est élu, qu'il a désormais l'pouvoir
Il change le programme à chaque interview télé
Depuis qu'il n'est plus à l'écoute et qu'il récite son savoir
Il fait dans l'spectaculaire pour s’assurer son succès
Depuis qu’on est d'parfaits voyeurs derrière les téléviseurs
En-en bons électeurs on n'jure que par le 20 heures
Victimes volontaires, coupables d’être passifs
On a d’yeux qu’pour ceux qu’ont l’objectif pour objectif

 

Il ne savait pas mais même dans la politique c’est
L’éthique qui est vidé, l’esthétique qui est prisé
Mais aujourd’hui il sait-il sait que du ghetto à l’Élysée
Exister-exister c'est exister pixelisé
Aujourd’hui exister c’est exister pixelisé, c’est fou
On cherche à être étiqu'té pour n'pas exister flou
Civilisation à g'noux lève le poing et s’met debout
Seul'ment d'vant la caméra et la prise de rendez-vous

 

 

 

Cours, cours, cours loin de l'objectif

 

Cours, cours, cours loin de l'objectif
Reste objectif, objectif
De la cour de récré à celle de l'Elysée
Exister-exister c'est exister pixelisé

 

Cours, cours, cours loin de l'objectif
Reste objectif, objectif
De la cour de récré à celle de l'Elysée
Exister-exister c'est exister pixelisé

 

Cours, cours, cours

 

Cours, cours, cours

 

Cours, cours, cours

 

Cours

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 20:09

 

 

Interprétation : Rocé
Production : Rocé
Album : L'Etre Humain Et Le Réverbère

Artiste de l'album : Rocé

Année : 2010

 

 

 

Voici l'retour du rappeur à l'ancienne, à la vapeur
Vinyles digger, CD graveur, MP3 téléchargeur
???, hardcore sans débardeur
Et qui reconnaît la musique à l'ancienne, à la valeur
Les gens n'ont plus d'espoir, c'est vrai, ils ont cédé
Parce qu'ils ont le miroir brisé d'une société déréglée
Alors la jeunesse fait peur, c'est vrai, on fait qu'se tester
Finit par mesurer l'respect au nombre de Despe'
Les anciens montrent pas l'exemple, ils jouent aux anciens
Leur attitude est plus payante que faire du grand bien
Attitude de gamins caducs avec des âges de tontons
Tout compte fait y'a pas plus adulte que les jeux d'enfants
On s'fait bananer alors on banane, c'est la devise
Depuis qu'le temps d'la banane a soufflé c'lui d'la cerise
On gratte c'qu'y'a à gratter, plus rien secret, on admet
Avoir recyclé l'passé, y rester condamnés
Alors le cerveau moulé à l'époque le son me porte
Les rappeurs veulent trouver la rime, moi j'ai trouvé le stock
Si on écrit des textes si durs, complexes dans l'écriture
C'est qu'ils zooment la déchirure, la baladent dans la fissure
La langue est brouillée, l'alphabet rouillé
Les mots sont durs à trouver depuis qu'la télé nous saoule
Si on nous prend pour des nuls ça sert à nous voir courber
Si les jeunes font des bulles c'est qu'la société nous coule
La culture était complexe, fallait qu'on s'débrouille
Maint'nant elle est si paillette que nos cervelles en découlent
Citoyens souillés, le cerveau servait de beau soulier
Mais la société est la princesse d'la dépouille
Culture d'la misère, épanouiss'ment sur civière
L'époque du fait divers ne marqu'ra pas l'univers
On n'a qu'un petit programme, après le shit et la came
L'intégration pour les ânes, héros du sport et d'la vanne
Du one-man show et du rap, du zouk, du raï, de la ???
Personne à hypokhâgne, tous à Bercy et au stade
Et l'inertie fait qu'on dit merci aux producteurs fans
Qui divertissent et s'enrichissent surtout sur nos drames
On oublie nos éléments, nos penseurs au détriment
Des receleurs d'excréments, d'la fashionn'rie d'la racaille
Boostés par des médias qui maquent les tours et les cimentent
Mettent en avant les pires démons et laissent les bons sur la paille
Les anciens montrent pas l'exemple, ils jouent aux anciens
Leur attitude est plus payante que faire du grand bien
Attitude de gamins caducs avec des âges de tontons
Tout compte fait y'a pas plus adulte que les jeux d'enfants
Les gardiens d'l'Elysée s'occupent de leur jet privé
Boycottent le monde des idées, finissent par perdre son estime
Les gardiens de la culture sont censés être cultivés
Nous abreuvent de c'qu'on connaît, ou les paillettes ou Mesrine
Les adultes font les enfants quels que soient la classe ou l'bord
Personne ne tend transmission aux projets à bras-le-corps
Tout un pays débat sur la taille d'un bout d'tissu
Jeune issu de quoi qu'ce soit, pour toi on cherche pas d'issue
Une société sans démarche, aucun espoir pour les gueux
Donc l'espérance trouve son mac dans la Française des Jeux
Alors je monte voir l'élite pour comprendre ce qu'elle médite
Sa maturité s'effrite, elle dilapide c'qu'elle hérite
De moins en moins rationnel, d'moins en moins professionnel
L'Etat esquive les problèmes, ébloui par les pépites
De moins en moins responsable, d'moins en moins respecté
L'Etat n'est plus qu'un comptable qui nous dit "Fais péter !"
En fait les vrais citoyens qui construisent de leur gamelle
S'épanouissent la cervelle, se trouvent à la maternelle
Les enfants travaillent leur jeu, aiguisent leur dextérité
Avec autant de sérieux que s'ils cherchaient vérité
Dév'lopp'ment d'jeux d'construction, attitude honorifique
Meilleur programme ambition que vos programmes politiques
Mais on leur dit des bobards, leur met la tête dans l'étau
On regrette vingt ans trop tard quand on mesure l'écho
Les adultes sont pas corrects, ne retiennent pas leurs promesses
Nobles sans acte de noblesse, les nouveaux riches oppressent
Esprits individuels abandonnent les rituels
Pour des hochets visuels, les jets privés, les Rolex
Les anciens montrent pas l'exemple, ils jouent aux anciens
Leur attitude est plus payante que faire du grand bien
Attitude de gamins caducs avec des âges de tontons
Tout compte fait y'a pas plus adulte que les jeux d'enfants

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 17:02

 

 

Interprétation : 20Syl_Clémentine_Elsie_Victor 

Production : 20Syl_Greem

Album : 16 Pièces

Artiste de l'album : Hocus Pocus 

Année : 2010

 

 

 

J'ai pris un coup d'vieux quand ce môme m'a dit "Monsieur"
Dix piges de plus à chaque "Vous", je l'ai lu dans ses yeux
Chacun d'ses regards me pousse à deux mètres sous terre
Et c'est vrai qu'j'pourrais être son père
[Papa] J'crois qu'ce prénom m'irait pas
[Papa] Moi ? Tu l'vois dans mes bras ?
Non, il aurait p't-être mes yeux, mon nez, ma bouche
A coup sûr ma peau car trop souvent plein les couches
J'suis pas prêt à prêter mes Lego, à mettre de côté mon ego
Pas prêt à lâcher le micro, éviter les gros mots
A poser le stylo, écraser le mégot
Partager mes Haribo et mes jeux vidéo
Non, j'suis pas prêt sauf si en théorie
J'passe mon tour sur l'insomnie, l'acné et les concerts d'Lorie
Qui sait c'qu'il pourrait dev'nir ? Toxico, criminel
Ou pire, fan de Tokyo Hotel



J'crois qu'ce prénom m'irait pas
Tu crois qu'ce prénom m'irait toi ?
J'crois qu'ce prénom m'irait [pas]

J'crois qu'ce prénom m'irait pas
Tu crois qu'ce prénom m'irait toi ?
J'crois qu'ce prénom m'irait [pas]



Parfois j'ai douté, été tenté d'y goûter
Croquer un petit bout d'bonne joue et petit nez
Un modèle réduit mais j'ai une peur panique
D'avoir un bambin doté de cordes vocales bioniques
Peur d'être convaincu que c'est un génie
Que dans trois tâches pourries je vois un futur Dali
Peur d'entendre ses premiers mots et voir ses premiers pas
Son premier rendez-vous Pôle Emploi
Comment l'regarder en face sans aucune perspective ?
Quelle fresque ! Il ne manqu'rait plus qu'un père presque ivre
Non, j'ai pas la fibre
Pas les épaules, pas les bastos et pas l'calibre
[Papa] J'crois qu'ce prénom m'irait pas
[Papa] Ouais, j's'rais dans d'beaux draps
Nougaro chantait Cécile et Renaud Lola
J'ai choisi de la dédier à ceux que j'n'aurai pas



J'crois qu'ce prénom m'irait pas
Tu crois qu'ce prénom m'irait toi ?
J'crois qu'ce prénom m'irait [pas]

J'crois qu'ce prénom m'irait pas
Tu crois qu'ce prénom m'irait toi ?
J'crois qu'ce prénom m'irait [pas]

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 19:12

 

 

Interprétation : Nakk Mendosa

Production : Nakk Mendosa
Album : Le Monde Est Mon Pays

Artiste de l'album : Nakk Mendosa
Année : 2010

 

 

 

Il faut que tu changes un peu
Sinon tu vas tout gâcher
Nous deux ça peut plus marcher
Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi

Ok

Sinon tu vas tout gâcher

Ok

Nous deux ça peut plus marcher

Ok



Arrête un peu d'me parler mal devant l'gosse, il comprend, il grandit vite
Je sais je ronfle, je pète, mes chaussettes puent et j'prends du bide
Mais tu m'aimes, non ? Hein ? Plus fort, j'entends pas
Nous deux c'est plus ça, c'est couci-couça donc je t'en parle
Putain, on parle la même langue mais on n'arrive pas à s'comprendre
On a de moins en moins d'temps, j'suis d'moins en moins tendre
L'amour c'est pas palpable non, c'est barbare
T'es mal barré même si t'as l'baftar et trois barres par mois
Dès l'départ, crois-moi, ça barde
J'en ai marre de l'ambiance, marre de saccager l'appartement
Et puis j'me dis : "C'est ta vie, ressaisis-toi !"
Notre couple, c'est comme le PSG : j'essaie d'y croire



Il faut que tu changes un peu


Ok


Sinon tu vas tout gâcher


Ok


Nous deux ça peut plus marcher


Ok


Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi
Change un peu


Ah bon ?


Sinon tu vas tout gâcher


Ok


Nous deux ça peut plus marcher


Comment ça ?


Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi



Tous les couples sont pareils, ils ont des différends
Nous on est cool comparés à un couple comme tes parents
J'trouve con qu'au départ on se mente quand on s'dit
"J'm'en fous tu m'manqueras pas, vivement qu'j'sois débarrassé !"
Pourquoi les gens s'aiment ? Qu'est-c'j'en sais ?
L'essentiel c'est d'manifester sans qu'y'ait de sang sur les enseignes
Toi aussi tu m'trompes et j'sais avec qui
Avec c'qu'on a vécu j'avoue qu'il fallait qu'on arrête
J'suis insensible mais un jour faudra qu'je saigne
On m'a parlé d'un truc : la fidélité, faudra qu'j'essaye

J'crois qu'c'est clair : l'amour, chéri tu connais pas, nanananana

Quoi, moi ? J'connais pas l'amour ?

Là c'est sûr coco, tu n'me mérites pas, nanananana

Ah mais arrête-toi !



Il faut que tu changes un peu

Ok

Sinon tu vas tout gâcher

Ok

Nous deux ça peut plus marcher

Ok

Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi
Change un peu

Pourquoi hein ?

Sinon tu vas tout gâcher

Ok

Nous deux ça peut plus marcher

Ah ouais ? J'comprends pas

Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi



Je fais mon mea culpa, j'avoue, j'ai fait l'imbécile
J't'ai rabaissée avec des phrases du style "B'bé, fais la vaisselle !"
J'ai eu des sales pensées, j't'ai trouvée fade, sans charme
Je m'disais "Tu rêves de bombes et tu t'réveilles avec ta femme."
Y'a ça qui va pas, y'a ça qui va bien mais bon ça rattrape pas c'qui va pas
Je parle, elle m'écoute pas, elle m'esquive et part
Elle parle que d'se barrer parce qu'y'en a marre
Et dare-dare elle s'accapare la garde du gamin la garce
Tu montes sur tes grands ch'vaux, ton avocat est le meilleur du monde
Mais c'est la tristesse qui aura la garde du môme
J'essaie pas d'réparer mais je m'demande juste
Pourquoi on signe devant l'maire pour finir par signer d'vant l'juge



Il faut que tu changes un peu

Ok

Sinon tu vas tout gâcher

Ok

Nous deux ça peut plus marcher

Ok

Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi
Change un peu

Pourquoi hein ?

Sinon tu vas tout gâcher

Gâcher quoi ? Merde !

Nous deux ça peut plus marcher

Ah ouais ? J'comprends pas

Tu m'accuses, tu me trompes et là j'en ai marre de toi



Vas-y change un peu

Change un peu

Oui mais vas-y change un peu

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 00:31

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Nakk Mendosa

Production : Casaone

Album : Le Monde Est Mon Pays

Artiste de l'album : Nakk Mendosa

Année : 2010

 

 

 

Je n'cicatrise pas, non
Je refuse d'aller mieux, t'entends
Non, je n'cicatrise pas, fréro

 

Ta mort m’a pris d'vitesse et m’a fait l’effet d’une détonation
Après ils m’ont app'lé orphelin, pupille de la nation
Pour eux j’étais l’enfant sans père mais j’te jure
Que j’ai fait gaffe comme un type en France sans permis d'séjour
Même la tête haute j’voyais l'sol
J’voulais aboyer car je m'noyais mais j’voulais m’soigner seul
J’étais le fou, réformé P4
J’suis triste, c’est inné, le psychiatre dit qu'c’est inexplicable
J’repense à tes conseils, tes sermons, sincèr'ment ça m'manque
Même si ça r'monte, y'a rien à faire, ça m’manque
Et depuis l’temps avance à tâtons
Y'a qu'cet été qu'Tonton m’a am'né voir ta tombe, ton
Décès a débarqué sans préavis, tu m’as appris qu'la vie
C'est pas la mort mais toi t'es mort et c'est à vie
Et eux ils croient qu'j’suis heureux, erreur
J’suis encore triste mais maint'nant mes larmes coulent de l’intérieur

 

 

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, Papa
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Un père part, un fils n’oublie pas

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, Papa
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Un père part, un fils n’oublie pas

 

 

 

Tu m’as manqué quand j’ai grandi, quand j’étais plus le petit relou
Ou quand Maman sortait du boulot au bout du rouleau
Hélas ! Papa, tu f'sais pas partie du voyage
Et Maman, j’ai jamais vu une femme avec autant d'courage
Tu m’as manqué quand j’déconnais et qu’j’m’en moquais
J’voulais qu’tu m’engueules, t’imagines, même ça ça m’a manqué
Tu nous manques tous, tu sais, du benjamin au fils aîné
Tu m’as manqué quand j’ai eu mon bac ou quand mon fils est né, ouais
Moi aussi on m’appelle Papa, qui l’aurait cru
Tu l’verrais, mon fils, un phénomène, j’suis sûr qu’il t’aurait plu
Tu vas m’manquer quand il m’demand'ra où est son grand-père
J’dirai qu'ton corps est sous terre et qu'ton âme est au grand air
On meurt tous, un par un, j’suis prêt pour l’hécatombe
Tu m’as manqué à Noël, Papa, et pas pour les cadeaux
Parfois j’ai l’air un peu froid, distant
Et pour m’distraire je souris pour oublier qu'j’ai pas d'raison d’le faire

 

 

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, Papa
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Un père part, un fils n’oublie pas

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, Papa
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Un père part, un fils n’oublie pas

 

 

 

Tu sais, ma vie est en demie-teinte il me semble
Depuis ce putain de 3 Septembre
2005, p'tite sœur, ta mort c'était pas un p'tit mélodrame
J't'ai paumée et j'ai fait semblant de continuer le rap
J'aurais aimé pouvoir te voir pour la dernière fois
J'aurais aimé te dire "Je t'aime." pour la première fois
J'aurais aimé être plus souvent là, désolé Doris
Te remplacer quand la chimio' effaçait ton joli sourire
Que t'aides la daronne à supporter le drame
Qu'tu la calmes quand la pauvre se vidait de ses larmes
M'occuper du p'tit frère, non, j'ai pas eu le temps, t'sais
Donc la rue lui a dit "J'suis ta nouvelle grande sœur."
Depuis faut croire qu'il a fait ses devoirs
Il a l'bac, ouais, Maman était aux anges, elle a cru te voir
La faucheuse continue d'faire des siennes
T'as dû croiser deux-trois oncles, Michael et le père d'Etienne
Moi ça va un peu mieux, des fois bof
Tes copines, elles vont bien, elles ont toutes deux-trois gosses
Des fois j'pense à toutes ces choses que t'aurais fait
J't'imagine en train d'jouer avec tes mômes et j'me réveille
T'es c'qui m'est arrivé d'mieux
Ta mort, c'est c'qui m'est arrivé d'pire
Souvent c'est c'qui m'est arrivé d'dire
J'attends mon tour, c'est p't-être ça mon remède
Je n'vais pas m'en remettre, je n'veux pas m'en remettre, non

 

 

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, p'tite sœur
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Une sœur part, un frère n’oublie pas

 

Je n'cicatrise pas
C’est pas que j’peux pas, p'tite sœur
Mais j’crois bien que j’veux pas
Je n'cicatrise pas, non
Le temps n’me soigne pas
Une sœur part, un frère n’oublie pas

 

Je n'cicatrise pas

 

Je n'cicatrise pas, non

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  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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