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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 18:24

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : James Delleck_Le Jouage

Production : Abstrackt Keal Agram

Album : RMX

Artiste de l'album : Gravité Zéro

Année : 2005

 

 

 

C’est organique, je détecte des dessins dans la terre glaise
Pas d'panique, la mouche passe son permis sur une fourchette franco-albanaise
Le p'tit Jean sème des euros pour retrouver le ch'min d'l’école
Perdu dans un octave, il croise une clef d'sol
L’araignée lui d'mande "La cacahuète chante à quels décibels ?
Et pourquoi les avions volent s’ils n'battent pas des ailes ?"
Les bonnes sœurs dansent le jerk dans un bol en peau d'buffle
Posé sur une table en chêne rustique entouré de pom-pom...

 

...girls and boys, han !
Tous ensemble, déguisés en pastilles de menthe bigoût fraîcheur testicule
L’œil de Vénus drague le logo exobiologique qui applause le type
Qui s’tape de la bière sans alcool et qui est quand même saoul au bar à côté du Galactica
Là où Bobby Ewing joue au Scrabble avec des phoques en polystyrène
J’place mes chevilles dans mes Dauphin puant la sueur de pied
Mais qu’est-il arrivé des jours heureux où elles sentaient bon le neuf ?

 

Quatre plus sept moins deux égal neuf prêtres cherchant leur chemin
Perdus dans une constellation infinie de poils pubiens
La tâche d’encre est symétrique alors le docteur hurle "Tu piges ?!"
Je vois une fille qui sort d’un bureau d'vote en forme de coton-tige
J’hydrate mes lèvres, il fait mouillé ces jours-ci, ça sent l’ail
Le soleil a rendez-vous avec une plume qui picore des écailles
La montagne soulève sa jupe Xuly Bët
Pour voyager autour d’une noisette en jumbo-jet parce qu’elle n’est pas si bête

 

Elle peut l'faire comme la virgule et en plus c’est une blonde
A la recherche d'une mystérieuse contrée du Port-Salut espiègle
C’est comme au cinéma, tu sais à quelle heure tu y rentres mais pas quand tu y sors
Deman j’irai commander d’la banane vapeur préparée à la Circus comme dans un fast food
Ah ! Je vais bien, tout va bien
Le tout rajouté sur mon ardoise grâce à ma carte fidélité
C’est la foire au string, ¤¤¤
En coulisse de vraies folles sur monolithe du Fleurier St Hubert

 

Par tous les saints, insinuez-vous que je serais sénile ?
De l’eau d'Javel entre dans les interstices du vinyle
Les griffes chatouillent le fer à r'passer, ah non
Prisonnier au sauna public, il fait des frises sur un cahier d’enfant
C’est physique, le rien souffre du vide, le plus attire le moins
Et si tu perds ton pari je te coupe la main
Furieux, même Adam en a marre de s'taper Eve
Pourquoi le gluon du bouillon Knorr fait-il grève ?

 

Parce qu’il a une ablation de l’orteil inférieur droit et sniffe du magnésium
Et rêve d’une pâqu'rette en boucle de ceinture et voit la vie en opium
En plus vous savez qu'c’est un espion ?
Et qu’il milite pour le retour de Sidney H.I.P.H.O.P. à la télévision
Allez, viendez danser dans un fracas de bulles d’hirondelles rances
Ca devient vulgaire comme de toujours devoir repousser les avances
Du ptérodactyle en talons aiguilles qui recherche de l’aventure
J’ai l’sourire électrique qui est en symbiose avec ma carcasse couleur feuille de lotus

 

Fluorées, mes dents se percutent en silence
Musique, montre, œil-de-bœuf, TF1, pénitence
Le grumeau du liquide biliaire n’est pas commode
Alors place au commandant Stubing parce que lui connaît la mode
C’est gratis, je monte dans une belle voiture autobronzante
Essieux montés sur échasses pour qu’elle soit moins bruyante
Terré dans mon trou, le terreau entre dans mon cerveau
Les microbes me parlent alors je deviens Bio...

 

...man, le rouge de préférence parce que c’est l'chef de la bande
Ma préférée couleur c’est le vert pourpre parce qu’elle se marie bien avec mon teint, c’est excitant
Y’a aussi le cinch et le jack
New Jack en français ça veut dire Jacques le nouveau, le nouveau Jack
Exclusif, j’ai l'témoignage
D’une tuile en sweat-shirt Com 8 de retour de vacances
L’entrvue se déroule en presence de sept nains, Blanche-Fesse et les sept mains
Et mon pote Harry P'loteur, un ami qui vous veut du bien

 

Le bien, le mal, l’asperge, la catin
La bière et la courroie qui r'sserre un bout d'sein
Façon S.M., sème la graine du compact disc poilu, moelleux, pâli d’envie
La crise de palu emmène la crasse de Paris
Pas vu, pas pris, je discute avec une prostate en smoking
Qui m'vend en contrebande une place de parking
Start, ??? rec, review, pause
Vas-y, mets la dose, pense à autre chose même si t’es albinos

 

Et même si t’es con on f'ra un tour par chez Bénédicta
Boire en plat de résistance des pâtes Benetton dites thon mayonnnaise
Pour être fresh, cool et bien-portant comme ??? d’un piano à queue
Parfume-toi avec du Wizard parce que tu n'vaux rien
Si c'n’est un concentré de coït manuel dicté par une bonne aventure ingurgitée a midi
Un apport de glucidiques avariées au goût d'bibine
Ces derniers jours, seule l’interrogation m’a preservé du désespoir
Professeur, je vais bien, j’ai dans la tête comme un goût de miroir

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 15:12

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : 20Syl

Production : 20Syl_Greem

Album : 73 Touches

Artiste de l'album : Hocus Pocus

Année : 2005

 

 

 

J'ai vu l'jour grâce à un coup d'vent
Par une fenêtre entrouverte j'ai foutu l'camp
A peine sorti d'l'offset j'ai dit "Ciao la planche à billets !"
Une sale ganache, un cinq et deux zéros sur le dos imprimés
Encore jamais froissé
On m'a dit qu'des collègues avaient même fini déchirés
Han, j'attends là, sur le trottoir, que quelqu'un prenne le magot
Cette vieille me ramasse au risque de s'faire un lumbago
C'est les premières mains qui m'touchent et elles sont toutes ridées
Elles tremblent, se crispent peut-être à l'idée
De m'mettre au chaud en attendant les fêtes sous l'mat'las
Seul'ment son p'tit-fils lui rendait visite c'matin-là
Il connaissait la planque sous l'Dunlopillo et m'a glissé dans son baggy
Et a dit : "Merci euh... bonne journée Mamie !"
Dans cette poche entre un bout d'shit et un trousseau d'clés
Papier d'luxe parmi quelques feuilles OCB
J'entends : "Allez, p'tite merde, file-moi toutes tes thunes !"
Blang ! J'sens une grosse secousse et finis sur l'bitume
J'change de mains et laisse mon ex-proprio au sol
J'suis entre ses doigts jaunis par l'tabac et ses ongles sales
Plus tard, l'accro du poker me joue sur un tapis vert, de suite
Me perd contre une paire de huit
J'y gagne puisque j'finis entre une paire de seins
Dans un strip-bar où va celui à qui j'appartiens
Quelle agréable sensation que d'être un Pascal
Glissé dans un soutif ou un string, là j'm'installe
Ca ou les mains sales, y'a pas photo
Jusqu'à c'que la belle me roule serré pour sniffer sa coco
Puis m'déroule pour quelques grammes
Me glisse dans la poche du dealer de came
Il m'sort dans une embrouille, j'évite le drame
Un autre lui parie qu'il va s'raser l'crâne
Qu'est ce qu'on f'rait pas pour 500 balles ?
Bref, j'ai pas mal tourné
J'ai perdu mes couleurs et j'ai les bords écornés
On m'a traité d'tous les noms, tous les noms, tous les noms, tous les noms
Du cash au liquide, en passant par l'bifton
Jusqu'à c'que j'tombe entre des mains d'expert, celles de c'faussaire
Qui décide de m'faire des faux frères
Sans s'douter qu'il était observé par la BAC
Qui n'attendait qu'une chose : le serrer la main dans l'sac
Chose faite, en pensant qu'j'étais un des faux un des flics m'embarqua
Allez, un d'plus ou un d'moins en scred dans l'parka
Il me donna à celle qui lui donna son corps en échange
Flics, putes, argent sale, quel spectacle alléchant
J'ai eu mon compte, épargne-moi, ouais, les liasses me manquent
A croire qu'elle m'a entendu, elle m'a mis à la banque
J'ai passé la nuit au fond du distributeur
Sans penser qu'à midi j'allais passer un sale quart d'heure
On m'a r'tiré, froissé à côté d'un paquet d'Gitanes
Sorti sur un plateau d'télé pour embrasser une flamme
Bientôt condamné à mourir, remplacé par l'euro
Ce mec mal rasé m'a cramé et j'suis mort en héros

 

 

 

Han-han, yeah ! H.P.
Ouais, Pascal, yo
Han-han, ouais, ok

 

On m'a traité d'tous les noms

 

On m'a traité d'tous les noms

 

On m'a traité d'tous les noms

 

On m'a traité d'tous les noms, tous les noms, tous les noms, tous les noms

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 11:27

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Jeune, j'ai l'souv'nir d'une Madame Nicole
Instit' qui pensait qu'un bougnoule n'était pas fait pour l'école
J'portais un v'lours troué, des bottes rouges en plastique
Une cagoule en laine, un chandail ou des plaies d'baskets
Le coiffeur n'savait même pas encore que j'existais
Mais sois sûr que l'premier qui nous a vus s'est désisté
Pourtant jeunes et innocents, la morve au nez sans Kleenex
On squatte le bac à sable avec nos sahb et nos idées
Afin d'faire du vandalisme même sans l'savoir
Nos parents n'ont pas donc on erre sans avoir
D'après nos voisins, de gros racistes, je l'précise
Nous étions mal él'vés et leur berger all'mand mieux dressé
Moi j'y crois pas, d'ailleurs j'y ai jamais cru
Car parental est l'seul amour que j'ai jamais eu
Donc pour pas s'vénère, c'qui met a l'amende
Les vertus du na3na3 donc du thé à la menthe

 

 

 

Première époque bidonville, ambiance clandestine
Dans un bar à Barbès, thé à la menthe, couscous et tajine à la carte
Plus de scopitone pour Mouloud et Saïd, Abdallah
Avec un sale accent "Pas d'salamalecs." me dit Hassan l’athlète
Originaire d'Algérie, d'Hollywood à Tamanrasset
Plus de thé a la menthe, juste des palabres amères
Comme un malade mental j'ai mal à la tête
Je cavale en Stan Smith, Adidas, jean 501, ça va, j'm'en tape
Ici c'est v'là l'attentat
Pour quelques douze de plus y'a des carnages dans l'air
Cette France me désintègre, on classe l'Arabe comme un barbare bancal
Nique la culture du barbecue, du steak et des fast-foods
Au bled c'est la djellaba et les sandales, d'Oujda à Casablanca
C'est banal en bas d'la tess, j'm'emmerde et j'pèse que dalle
Ça s'balafre en bas d'mon hall, ma peine et ma joie s'confondent
Et c'est tout c'qui reste de notre héritage culturel-de notre héritage culturel

 

 

 

Une adolescence Nastase et 501
Pento, cassette de funk et l'daron en 505
Mais vint l'mot problème avec un grand P
Face auquel tout l'monde a tremblé ou trempé
Après l'innocence, le pessimisme s'est ancré
D'vant l'incandescence le droit ch'min s'est cambré
J'lui ai tendu la main et l'bonheur m'a crampé
Genre seuls l'argent et l'honneur peut m'rendre vrai
Mais ici on peut t'accuser d'choses que si t'avais fait tu t'pendrais
Il leur faut un Arabe, un Noir, c'que tu veux, bref, du concret
On a eu la chance de n'jamais s'prendre au sérieux
Côtoyer l'vice sans jamais faire l'saut périlleux
Mod'lant notre vie loin du saut d'l'ange
A l'école nous vautours contre L'Albatros de Baud'laire
On s'est r'trouvés dans l'rap contre toute réelle attente
La recette : sampler, stylo et thé à la menthe

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 17:03

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

C’est La Caution, survêt’ et Stan, attention, surveillez ça
Noisy l’keus, tu lèves le bras, 150 sans piédestal

 

J’ai pas d’option sur mes messages, pas de sang sur mes paires de
Baskets, j’refais mes lacets, c’est sûr, ça me retarde

 

Devant toi j’ai cassé l’ardoise, du 9.3. au Val d’Oise
Et serré deux siamoises, ??? coincé dans l’armoire
La coïncidence c’est qu’j’avoisine la moisissure payée en avoirs
J’enquille mon rap en flocons d’avoine

 

Capitaliste, t'as pris ma liste, à 1000 à l'heure, salive à fond, gaspille ta thune, capitalise

 

J’arrive, agrippe la vie d’artiste, pactisant vite avec la tise

 

Ma vie vacille à vive allure, mon joint carbure dans de l’aluminium
Il flambe, allume le vite, ignorer l’temps, salue-le bien
Fignoler l’plan ? T’as vu le risque, mais j’ai déjà prévu la suite
C’est cérébral et très vulgaire

 

Combien de ladies dans cette voie tu prédis dans cette boite ?
La médisance des squats illicites
Dis, combien de crédit dans ta voiture ? C’est pas vraiment dans ma nature
C’est limite difficile comme remettre Freddy dans la droiture

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

 

 

 

J’ai l’audace de Nass El Ghiwane et de Joe Dassin
J’te mets d’astreinte qu’tu sois d’Afrique ou caucasien
La musique a un symptôme : l'érythème fessier
Conséquence directe héritée d’Messier
Si l’essai se concrétise, j’estime être ici
Si la vérité s’précise, ton rap périt dans l’W.C.

 

Préservatifs, réserve à disques et Doliprane
Sévère l'acide que va déclencher la canicule dans le club
Les jolies dames ont d’jolies jambes enjolivant leur minijupe
Et leurs santiags en peau d’iguane, c’est motivant mais j’me sens mal

 

Ceci est sidérant comme jouer Le Cid devant une cité en feu
C’est tout l’temps différent comme le discours de feu Mitterrand fut
Cyclique, si clinique, si clean dans c’district
Non, ni rimes ni pits ne discriminent mon historique
Je retire ton rap muni d’une pince à épiler
Muni d’un eins dans la main droite et de vons à écouler
C’est un monstre à l’Elysée muni d’un contrat mérité
Car la France est fière d’celui qui gouverne l’Australopithèque

 

Je pulvérise l’audience, une herbe aux effets thermonucléaires
Pour névroser les métropoles j’ai l’thermomètre
Et les problèmes irrésolvables, et j’aime nos pièces
Cubiques appartements s’imbriquant dans nos immeubles et c’est monnaie
Courante qu’on nous expulse après l’hiver

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

 

 

 

On est des salauds, on big up à chaque concert de La Caution
Des narvalos dans l’immeuble 17 rebaptisés Caution
Dans une caisse de location visser en ch'val et en gazole
Ici, le mal en rotation hiberne en armes et en paroles
Libère une armée en carence de vocation à l’embarras
A l’ambassade en mocassins soigneus'ment cirés au Baranne

 

Lopsa, tise une Hein'ken, speede et déverse
Le traumatisme et les cernes, genre, vise les lesbiennes
J’pèse et j’tise, à la base j'émigre vers le shit
On reste deep, dix teurinspecs au mètre cube
On me piste de loin, je sens qu’on m'épie
Mais je n’sais pas pour quelle raison les épaves me parlent
Avec des giclées d’salive, la bave aux lèvres en suspens
Je prends la tangente, ces mecs me vampirisent
En bas je traîne mais j'n’ai qu’mes pompes
En cas de blèmpro, y'a son'per

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:11

 

 

Interprétation :  Kery James
Production : Greg_Jeremy
Album : Ma Vérité

Artiste de l'album : Kery James

Année : 2005

 

 

 

Certains m’aiment, d’autres me détestent
Mais au fond combien me connaissent
Réell'ment ? Combien m’aiment vraiment ?
Combien seront présents à mon enterr'ment ?
A ma mort combien s'réjouiront sincèr'ment ?
J'me d'mande combien vont pleurer mon absence
Me regretter jusqu’à en perdre leur propre présence ?
Combien cach'ront mes défauts, mes secrets ?
Combien m’auront aimé en secret ?
Combien viendront visiter ma famille
Quand elle s'ra ébranlée, amputée et fragile ?
Combien port'ront conseil à ma p'tite sœur
Avec sincérité, vertu et douceur ?
Combien lui rappell'ront à quel point je l’aimais ?
Combien écriront à quel point je peinais, saignais
Tant ce monde me blesse ?
J’ai sué comme un étranger, j’attends qu’la vie me laisse
J’vais sûr'ment quitté c'monde comme j'y suis venu, seul
J'vais certain'ment mourir comme j’ai vécu, seul
Mes paroles sont dures comme ma vie
Sans amour, vides comme un corps sans vie



Combien m’aiment réell'ment malgré ce que je suis ?
Combien me regrett'ront quand je quitt'rai cette vie ?
Combien m’ont entendu mais ne m’ont pas compris ?
Combien de temps avant qu’on m’oublie ?



Combien sont rentrées dans ma vie ? Radieuses comme le soleil
Illuminant mes jours, la nuit troublant mon sommeil
Alors j’ai espéré pouvoir changer
Aimer sans ret'nue, sans m'sentir en danger
Pourquoi n’était-ce qu’un mirage ?
Un vent de bonheur précédant l’ouragan de rage
C’est fou comme on peut s'tromper
C’est fou comme on peut s'tromper
Une même phrase pour deux sens différents
Que chacun peut interpréter selon son expérience
L’amour, une plante que j'n’arrive plus à semer
J'me suis perdu au jardin des désabusés
Combien m’ont côtoyé mais n'm’ont pas connu ?
Pour combien d’entre elles resterai-je un inconnu ?
Combien m’ont écouté mais n'm’ont pas compris ?
Combien m’ont donné de l’espoir mais me l’ont repris ?
Combien de cœurs j’ai brisé ?
Combien j’en ai déçu ?
Combien de cœurs j’ai gagné ?
Presque autant qu'j’en ai perdu
Le monde m’a volé ma confiance
Oté du berceau de l’insouciance



Combien m’aiment réell'ment malgré ce que je suis ?
Combien me regrett'ront quand je quitt'rai cette vie ?
Combien m’ont entendu mais ne m’ont pas compris ?
Combien de temps avant qu’on m’oublie ?

Combien m'aiment vraiment ?

Combien m’aiment réell'ment malgré ce que je suis ?
Combien me regrett'ront quand je quitt'rai cette vie ?

Combien m'aiment vraiment ?

Combien m’ont entendu mais ne m’ont pas compris ?
Combien de temps avant qu’on m’oublie ?



J'dédie c'morceau à tous ceux qui peu à peu perdent confiance en la confiance
Retrouvez-moi au jardin des désabusés
Y'a quand même des gens qui nous aiment réell'ment, vraiment
J'dédie c'morceau à ma p'tite sœur Cassandra, à mon p'tit frère Kévin et à ma mère
Quand j’s'rai K.O. comme Alain Souchon
Descendu des plateaux trop hauts
Et qu’il n'rest'ra que mes chansons
Combien ?
Combien seront encore à mes côtés ?
Combien m’aiment vraiment ?

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 18:33

 

 

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Pourquoi les femmes détestent le foot, mes amis et mon portable ?
Alors que moi j’regarde le foot avec mes potes dits insortables
La musique au début, c’est un plus avec cette gente
Même si ta caisse n’a de beau que ce qui rend jolies les jantes
Ce qui enjolive les jambes, rend polis les gens
Qui rembobine les manches espérant tenter leur chance
Ca d’vient vite embarrassant quand tu n’as l’temps d’voir personne
Car le rap ne s’quantifie pas en kilos d'heures mais bien en tonnes
Tu t’f'ras des adversaires qui croiront même que tu mythonnes
Et même des mecs qu’tu connais ap, genre, te demand'ront des comptes
Mais tant qu’mes reins seront solides et s’reposeront sur mon équipe
Je sais qu’ma main saura écrire et que mes notes seront exquises

Quand c’est cruel, ici, pas d’contrôle parental, ni d’parasites
Apparamment, je reste intact à l’extérieur, c’est le malade
Imaginaire qui se balade inanimé dans les ruelles
D’une métropole où le trafic est dense
Dans mes pensées, j’ai l’arsenal d’idées précises et subversives
Glissant, giclant vers les esprits, j’estime écrire mes cris de peine
Mes prises de têtes, à la longue, avale donc un calmant, c’est nécessaire
La vie est un jeu, je la joue comme au baseball
Mais j’n’ai ni la batte ni les gants, c’est l’overdose

Yo



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien



Beaucoup croient qu’l’argent abonde en farandole indescriptible
Mais sache que l’rap est l’parent pauvre du banlieusard dans l’industrie
Le hareng saur dans ton assiette veut qu’tu r'tournes dans la vie active
Tes parents sont dans le même cas, ils veulent qu’tu jettes ton stylo-bille
Car au début tu rapes à 15 et p'tit à p'tit tu finis seul
Et si le zénith de ton art n'est que médiocre, signifiant cheum
Tu t’retrouves face au jug'ment de l’acquéreur d’une mini-chaîne
Bien plus acerbe que tous tes potes certifiant or tout c’que tu fais

J’ai la science conne à plusieurs niveaux de lecture
Plusieurs paliers dans la langue, plus de place et d’emplac'ments
A 8 heures 5 j’ai l’rythme, intérim et synthétise
Inhale donc les vapeurs, naturell'ment je rase les murs
Abuse des plantes aphrodisiaques, assurément j’assume et change
Multiplie la prise de Prozac, multivitamines
C’est Nikk qui a l’ultime cicatrice, l’amnésie, justificatif
Falsifié, tu veux mes empreintes ? Prends celles de mon majeur
Dans les enceintes, laisse mes plates-bandes

Yo



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien



Ce matin-là, la boulangère m’a trouvé bête
J’n’avais rien dit, juste en voyant ma tête
Elle m’détaillait des calculs des plus bêtes
C’est normal, j’suis mat et j’égorge des bêtes
Etanche et maître de mes émotions
Mes sourires laissent transparaître des insultes du plus haut niveau



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 19:04

 

 

Interprétation : Bakar
Production : Maître_Tefa
Album : Pour Les Quartiers

Artiste de l'album : Bakar

Année : 2005

 

Témoignages extraits de Mémoires D'Immigrés, L'Héritage Maghrébin de Yamina Benguigui

 

 

 

« Je me souviendrai toute ma vie en venant en France en prenant le bateau. Quand vous entendez le wouhouhou, la sirène du bateau résonner, toutes les familles, même si elles n'ont pas un de leurs enfants qui prend le bateau qui partait, vous les voyez les larmes aux yeux qui pleurent parce qu'elles savent qu'ils vont partir vers un autre destin, vous savez. »



Mémoires d'immigrés au goût d'amertume
Départ du pays en quête de fortune
Le cœur à la main, prêts à tout reconstruire
Pour effacer la misère d'hier à coup d'av'nir
Le port c'est la porte pour une nouvelle vie
Pour l'Occident et son modernisme qui nous fait envie
P'pa et M'man sur le quai, la photo a jauni
Embarcation miteuse mais au bout une nouvelle vie
En mer, ça jette tout c'qui nous rappelle nos différences
On rêve d'être Français, pas seul'ment Arabe de France
Notre migration a commencé vers les années 40
Fallait des mains vaillantes pour reconstruire la France
Arabes et Noirs en première ligne à la s'conde guerre
Ca vote FN en masse, personne s'rappelle d'hier
Toute façon on sait qu'ici amnésie et délation
Font partie du folklore et des traditions



« Alors on m'avait préparé des petites boulettes chez nous, vous savez, ??? des petites boulettes de viande et qu'on met dans l'huile d'olive avec des olives dans une petite boîte. Et j'avais un chapeau rouge, vous savez, une chachia, et quand le bateau a quitté le port et s'est éloigné un peu, j'ai jeté mon chapeau parce que je me suis dit "Je ne reviendrai plus en Tunisie.". Je le pensais. »



Ok
Voilà que leurs bateaux amarrent au port de Marseille
Les voilà en cefran, la liberté d'un nouvel Eden
Plus merveilleux qu'Alice Au Pays Des Merveilles
Voilà les rêves d'Ali au pays de l'oseille
On les débarque comme du vulgaire bétail
Ca les choque même pas, leurs ambitions sont tell'ment d'taille
On les abandonne dans les rues d'la ville
Ils cherchent que des sourires mais ne trouvent que des regards hostiles
Seuls et tristes, assis dans cette grande gare
Les yeux en pleurs, ils sentent flancher leur espoir
Puis ils repensent au pays, Maroc, Algérie, Tunisie
Sénégal, Cam'roun, Zaïre, Mali
Le départ vers Paris pour les plus courageux
Où les attendent des cabanes sales, insalubres et miteuses
Sans eau, sans gaz, ils s'réchauffent avec le cœur
Et restent dignes et souriants malgré la douleur



« Mais quand je suis arrivé à Marseille, j'ai vu cette solitude autour de moi, les gens qui passaient sans vous regarder. Et moi j'étais habitué dans mon pays quand on sort le matin, je salue les gens, les gens me saluent, j'dis bonjour même si j'les connais pas, vous savez. C'est ce que cette chaleur du Maghreb, de chez nous, j'l'ai pas trouvée. »



Ok
Les mois passent, manutentionnaires dans l'industrie automobile
Ils taffent comme des chiens et vivent dans des bidonvilles
Ils apprennent à parler, à écrire comme ils le peuvent
La France s'en foutait, c'était juste de la main-d'œuvre
J'admire votre force, votre courage et votre tendresse
Un beat, un mic et j'viens chanter votre tristesse
Hommes et femmes au cœur pur, j'vous salam
Honore votre mémoire entre blues et vague à l'âme
Relativisons quand on parle de misère
Ou souv'nons-nous c'qu'ont vécu nos pères et nos mères
Devoir d'mémoire pour la génération d'Afrique
Et peu importe ta foutue appartenance ethnique
Après c'morceau t'auras la gorge nouée
C'est pour nos darons et nos daronnes qu'ont leur cœur serré
Mémoires d'immigrés, c'est aussi une descendance
Vos enfants vous salam, on a brisé l'silence

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 22:07

 

 

Interprétation : Hi-Tekk_Mai Lan_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Arc-En-Ciel Pour Daltoniens

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Usine, SMIC, RMI, stick
Drapeau, tango avec le diable
HLM, 18 étages, H&M, 18 pétasses
Arts et métiers rares et physiques pâles et livides que suit l'bétail
Le prolétaire veut d'venir aisé comme le riche
Garnir son gosier d'oseille, réserver la ville
Résorber la bile qu'il sécréta dans la salle d'attente
45 ans durant mais l'docteur ferme à 44
Un cancer promis à naître dans son poumon droit
Un ulcère récent promis à paître tout le long du colon
??? et finir par l'achever sous son toit
C'est son choix, c'est l'mien aussi, mens pas, c'est l'tien aussi
Mais ton mètre 60 social fait qu'tu rêves de la taille de Yao Ming
Nous sommes tous 'vénals', beaux gosses sans belle âme
Sinon belles dames en vitrine, qu'est-ce qui nous mène à Amsterdam ?
Pardonnez-moi, une perte d'honneur en couple
Egal une perte d'amour en péril pour qu'un nouvel amour se forme
D'une autre sorte de paire de love, évidemment en dérive
Une de perdue, dix de r'trouvées
Un testament sur la verdure pour un suicide de bourré
Je vois tes lèvres dire "Puisse-t-il se gourer"
Bâtards, je vous méprise et sers ma mystique en purée



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés



Je prends de l'air en colmatant toutes mes plaies, c'est trop navrant
Trop triste, mais je m'en tape comme les autres s'en foutent
On le sait tous, on est seul dans la merde
Et c'est personnel comme les chiottes et l'hygiène
Phénomène douteux comme certaines connasses et du vin mousseux
On ne choisit pas les moments où l'on prend tout dans la gueule
Mais j'encaisse très bien dans la mauvaise ambiance
Mais c'est cool, écoute quand je parle, une pute meurt
Quand une princesse naît dans mon cœœur
Pourtant je n'éprouve que haine, mépris, peine
Tristesse, les nerfs à fleur de peau et les gens
Qui se plaignent s'élevant vers la défonce les pieds devant
Tristesse de synthèse et quand je pense, tirez donc un trait…



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés



Je suis le prothésiste des sentiments comestibles
Et j'ai vu mon futur dans l'rétroviseur, les vomissures
Comme des points de suture sans equalizer
En égalisant les guérisons j'ai vu ton cœœur qui pleure
Je m'apprête à investir dans le néant de la nuit, de ces océans
De néons, c'est la buée sur les vitres, et c'est le soir
Que la mélancolie se mélange à l'alcool et l'oubli
Mais je m'aime, quand même c'est l'essentiel, tout ça le temps
D'une cigarette incandescente, c'est à l'ancienne que je déchante
Quand la trahison me plante, quand les gens se révèlent être
Des simulacres de plâtre qui te vampirisent en attendant
La correspondance pour l'prochain train
Je ne suis qu'une putain de personne fusible



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 17:01

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Dramaa_Kyllaa

Production : Rota DPM

Album : Assos2Locos

Artiste de l'album : Assos2Locos

Année : 2005

 

 

 

Tant pis si j'me répète mais faut qu'ça rentre dans ta tête
Entre toi et moi y'a jamais eu d'vedette
J't'ai jamais pris de haut, du même hall
On est les mêmes locos, on a squatté les mêmes locaux

 

Pour moi c'est pareil

 

Comment ça ?

 

D'ailleurs qu'est-ce que tu m'pompes l'air là ? Vas-y, moi j'sais d'où j'viens, d'où j'sors
Moi de rien j'suis parti
A quelque chose j'veux arriver, ils ont brisé mes rêves et pas mes chaînes
Ils voulaient que j'fasse un B.E.P. et j'n'ai été accueilli que par la BAC
J'ai fait un break pour pouvoir prendre un nouveau départ dans les starting-blocks
Dans mon block ils ont bloqué ma progression, embarquent mes potes et baisé ma position
Et toi tu m'poses encore des questions du genre "Qu'est-ce que j'fous assis sur un banc ?"

 

Surtout baisse pas les bras et remonte en selle
Remonte sur scène, attitude sale ou conscience saine ?
Faut qu'tu fasses un choix, la vie nous a jamais choyés
Ni toi ni moi mais t'aurais pu t'en sortir, ma foi

 

Putain, seul Dieu a droit d'me juger
Garde tes préjugés, moi j'vous ai jamais rien d'mandés
De toute façon vous avez jamais rien pigé
J'attends seul'ment mon jour J
Vos avis chang'ront pas la vie de Toni

 

 

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

 

 

 

Ton cul posé sur un banc, bêt'ment tu perds ton temps
Mec, faut aller d'l'avant pour toi et tes parents
D'là-haut ils sont fiers de toi et toi tu leur rends comme ça ?!
Ca t'avance à quoi ? Mon ami, dis-moi
Quitte à prendre parti, prends exemple sur ceux qui sont partis
Après s'en être sortis, devant toi t'as toute ta vie
Putain, arrête tes conn'ries mec, t'es barge
T'as plus l'âge, range-moi au placard toute cette haine et cette rage
Au final, c'est à toi et aux tiens qu'tu portes tant d'rage
Les coups durs pour seul bagage, ça je l'sais
??? d'connaître le succès, même blessé
Ah c'que j'voudrais te voir autre part, autrement
Un peu comme autrefois et surtout avec d'autres gens
La vie est trop courte, le bonheur une longue course
L'esprit plein d'ressources, yo Toni, fais pas l'sourd
Oh merde, réveille-toi, y'a moyen, j'te l'jure

 

 

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

 

 

 

Je suis mon seul guide, ma propre lumière
Ils ne peuvent donner l'goût d'paradis à cet enfer
Qu'ils aillent s'faire foutre
Pour m'avoir il va falloir qu'ils m'shootent, moi, perdre tout ? Rien à foutre
Qu'est-ce que j'ai encore d'bien sur cette terre ?
Rien ! Même ma vie, mec, tu peux pas comprendre, j'ne peux même pas m'pendre
Pour éviter toute cette merde que j'ai foutue partout sur mon parcours
Je ne sais même plus si j'ai encore un cœur, je n'ressens plus rien du tout
Pas d'coups ni d'amour, ni d'goût, plus rien du tout, j'deviens fou
Je sais, c'est c'que tout l'monde dit sur moi
Tu sais, j'me suis créé un monde dans lequel j'croyais pouvoir régner en maître
Changer les règles, avoir le respect, un mec de tête, un mec de tess
Et je n'sais même plus combien d'fois j'ai failli y passer
Et paraît j'ai foutu mon av'nir dans un putain d'passé
Et j'suis bloqué dans l'présent sans la moindre chance d'aller d'l'avant
Mais ma putain d'vie j'l'aime telle qu'elle est
Et peu importe c'que t'en penses, j'n'en ai rien à battre
Je vis ma vie, un point c'est tout

 

 

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

Faut qu'tu donnes un sens à ta vie

 

Rien à foutre moi, de quelle vie tu m'parles ?!

 

Hey yo Toni

 

Quoi ?

 

T'as des amis, écoute leur avis

 

Ecoute, vos avis j'n'en ai rien à battre

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  • : Music My Blood
  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
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