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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:15

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : L'Indis_Lavokato

Production : Char

Album : Mon Refuge

Artiste de l'album : L'Indis

Année : 2012

 

 

 

Est-ce que c'est moi ou est-ce que leur game ressemble à la cage aux folles ?
Est-ce que c'est moi ou des p'tits cons d'treize ans maint'nant arrachent nos phones ?
Est-ce que c'est moi ou des mendiants roumains deviennent arabophones ?
Où trop d'geeks sur la toile crachent leur venin, ça m'rend arachnophobe
Dans certains coins j'vois le préau d'une jeunesse hitlérienne
Non, le traîneau vient pas d'très haut quand Chétane guide les rennes
L'Etat nous réprimande, comprends qu'on l'ait pris mal
Déprimant de voir que les prix montent et qu'on nous prend pour des primates
L'essence atteint des prix records d'puis les accords de Maastricht
Les loyers sont hardcore mais crade est le décor de ma street
J'regarde dehors et j'vois trop d'gosses débiles, tous les gens réglo s'débinent
Est-ce le monde ou moi qui souffre d'une grosse déprime ?
P'tit frère, assume quand les menottes arrivent
Certains rampent comme une otarie, d'autres sont dans l'communautarisme
Les salafistes font peur aux dames du troisième âge
Elles les croisent, elles ragent et j'vois le Troisième Reich sur des sales affiches
Finie l'époque peace de Chaka Khan où chacun s'bat pour sa cabane
Antisémites et sionistes dans l'même sac Albal
Est-ce moi, entouré de cyber-connards ? J'dois fuir comme Khalifa
Défendre l'inqualifiable comme Gilbert Collard

 

 

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

 

 

 

Dites-moi, est-ce moi ou avez-vous vu ma musique au top ?
Putain, quel effet triste, là j'deviens défaitiste, besoin de psychotropes
Toujours au calme, j'suis rarement pris d'panique
Le cœur comme des débris d'granit, le moral gris comme le climat britannique
Marine Le Pen ou Alain Finkielkraut
Esquive les flics et l'trom', mais qui prétend avoir eu une vie nickel chrome ?
Est-ce moi ou dans les halls c'est de l'héro' qu'ils dealent ?
Les Bisounours ont la gaule devant Hello Kitty
Quand le taille basse de Rihanna habille Princesse Sarah
Le pain sec s'arrache, on a la dalle, on a plein d'seize salaces
Certains sont rentrés dans des crises, t'ont planté en traîtrise
T'attendais l'antéchrist et ça a fini le nez plein d'cess', sa race
Est-ce moi l'utopique ou qui serait lucide ?
J'ai cru en la réussite et une villa plus près du tropique
On sombre dans l'alcoolisme, il est grand temps d'jeter les ponchs, on s'est mis mal
Une goutte suffit, c'est comme le liquide séminal
J'sais, c'est minable quand on finit la tête dans la cuve
Des chances t'en as qu'une, malheureusement l'homme a eu tant d'lacunes
J's'rai jamais star du rap ni de la Juventus, la mort est souvent douce
Alors est-ce moi ou est-ce que nous souffrons tous ?

 

 

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

 

Souffrant mais combatif, esseulé, je reste droit
Souvent incompatible, est-ce eux ou est-ce moi ?
Certains sont déjà partis et ceux qui restent s'éloignent
Sont-ils à l'ouest ou est-ce que c'est moi ?

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 17:10

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Hugo TSR

Production : Char_Inch

Album : Fenêtre Sur Rue

Artiste de l'album : Hugo TSR

Année : 2012

 

 

 

La France, vaste sujet, j’viens t’résumer son drame
Le déclin d’mon pays a débuté avec une guerre mondiale
1940, Français, All'mands ne s’embrassent pas, font chambre à part
Mais bizarr'ment on voit pousser des chambres à gaz
La même année, Hitler et Pétain marchent côte à côte
Depuis rien n’a changé, peu d’résistants et beaucoup d’collabos
1945, Libération, c’est c’qu'ils font croire
C’est que l’début d’la fin, crimes et violence d’un coup vont croître
Tout est détruit, maint'nant on parle de limitation
Mais quand il a fallu construire, on a app'lé l’immigration
Il fallait les loger, nouvelle génération d'ghettos
Foutez-les moi là-bas, t'façon ils puent, la plupart sont guédro
C’est c’que pensent tout bas beaucoup d’Toubabs à cette époque
Comme toupar en Europe, si t’es pas tout pâle on t’écoute pas
1954, guerre d’Algérie, Le Pen au garde-à-vous
Aznavour parle d’amour, les ouvriers logent dans des cages à poules
Cités-dortoirs ou l’trottoir, on les range tous là-bas
Les étrangères on les aime sous la table ou des bananes autour d’la taille
Pays d’mon enfance, avec le Diable il pactise
Bienv'nue en France, terre d’asile psychiatrique

 

 

 

Eldorado, j’parle de c’pays, là où la police règne
Eldorado, la liberté c’était qu’un joli rêve
J’dis pas qu’c’est d’sa faute mais malgré tout faut qu’elle assume
Qu’elle rassure les p’tits d’ici, ceux qui s’dissipent avec la fume

 

Eldorado, mais une fois les pieds sur terre ils savent
Eldorado, y’en a qui tentent le train d’atterrissage
Pays d’mon enfance, avec le Diable il pactise
Bienv'nue en France, terre d’asile psychiatrique

 

 

 

Entre la merde et les rats morts, les darons s’en rappellent
Souvent c’était la morgue, c’était la mode des Arabes dans la Seine
Les immigrés qu’on mettait à part ont eu des gosses
Pas une seule ligne sur l’esclavage, normal qu’ils enculent l’école
Problème identitaire, le cul entre deux chaises, c’est c’que les potos vivent
Ni complèt'ment français ni étrangers, des genres de prototypes
Voient leurs darons se casser l’dos pour un SMIC
Ca d’vient très chaud quand t’as un alcoolique pour instit’
Réussir en ZEP c’est mille fois plus d’efforts alors quand
Il voit où sont les liasses, il prend son premier kilo d’afghan
Parents à l’usine, faut être lucide, il a pas c’t idéal
Normal, il déraille, ça va bicrave à la sortie des Halles
L’heure du premier serrage après tant d’embrouilles et tant d’bla bla
Il d’vient parano et fuit les keufs comme un sans-pap'lards
Même après sa sortie il s’ra toute sa vie attaché
C’est foutu, plus l’droit d’taffer, casier tâché, une vie quasi-gâchée

 

 

 

Eldorado, j’parle de c’pays, là où la police règne
Eldorado, la liberté c’était qu’un joli rêve
J’dis pas qu’c’est d’sa faute mais malgré tout faut qu’elle assume
Qu’elle rassure les p’tits d’ici, ceux qui s’dissipent avec la fume

 

Eldorado, mais une fois les pieds sur terre ils savent
Eldorado, y’en a qui tentent le train d’atterrissage
Pays d’mon enfance, avec le Diable il pactise
Bienv'nue en France, terre d’asile psychiatrique

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 12:49

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Oxmo Puccino_Mai Lan

Production : Oxmo Puccino_Vincent Segal

Album : Roi Sans Carrosse

Artiste de l'album : Oxmo Puccino

Année : 2012

 

 

 

De ces jardins où les secrets fleurissent
Loin des lieux où les fruits s’interdisent
A califourchon sur le crépuscule
La nuit se penche mais ne tombe presque plus
C’est un voyage d’un millier d’inouïes
Faire les trois huit, épaules parfumées d’huile
Quand la peau roule sous les phalanges, tout s'balance
Que l'désir augmente en avalanche
Ecartons les raisons pâles
Et partons d’une valse horizontale

 

Intimité confidentielle
Plus de timidité, un p'tit peu de dentelle
Union sensuelle et mouvante
Les draps autour de nous soufflent un doux vent
J’aime quand la vie coulisse, pubis contre coccyx
Complices, cool, peace
L’instant se veut apaisant
En se taisant passe en apesanteur
Avant 70 on s’entremêle
Plus de haut ni bas ni de distance
Seuls les polis garçons
Peuvent faire monter la température en colimaçon

 

 

 

Viens danser, allongeons-nous
Rien à penser, mélangeons-nous

 

Viens danser, allongeons-nous
Rien à penser, mélangeons-nous

 

 

 

Eloignés, on reste à court d’idées
Enlacés, nous sommes un bouquet d’orchidées
Le silence nous laisse en petite cuillère
La troisième seconde est loin derrière

 

La croisière s'annonce par la manière
La paupière s'inonde et monte ma fièvre
J'ai le contact, les vitres tournent à l'opaque
Ces plongées dans nos ondes, je m'y jette sans masque ou tuba
Y'a l'air dans tous mes sens, j'oublie comment compter jusqu'à 10, perdre
Mes arrières quand je prends les devants vu qu'on s'disperse
Allez, doucement mélangeons-nous, viens, entremangeons-nous
Dans la brume jusqu'au point du jour je veux danser pour nous
Dis-moi, suis-je la plus séduisante ?

 

Gourmandisante

 

 

 

Viens danser, allongeons-nous
Rien à penser, mélangeons-nous

 

Viens danser, allongeons-nous
Rien à penser, mélangeons-nous

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 17:27

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : L'Indis

Production : Nizi

Album : Mon Refuge

Artiste de l'album : L'Indis

Année : 2012

 

 

 

Chacun a son refuge, hmm

 

Chacun a son refuge, hin

 

Chacun a ses repères ici, son cocon, sa coquille
Dans nos blocks on s'acoquine, cherche le respect qu'on consacre au king
Y'en a qui cherchent à l'av'nue Montaigne, dans les revues mondaines
A croire qu'leur rev'nu montait, mensonge monumentesque
Sur la table un écran cristaux liquides
Tu t'renseignes, dans l'tiroir du Tranxene et des anxiolytiques
Un destin sain qui copule avec un pornographe
Une souffrance sous un beau pull avec un polo Ralph

 

 

 

Son refuge, ouais, elle s'cache derrière des sapes

 

 

 

Il a une console, une manette à 16 ans, un jeu d'terroristes
On croit qu'il s'extériorise mais cache un mal-être incessant
C'est un jeune qui s'demande "Pourquoi tant d'crises de manque ?"
Tout à portée d'main, enfant gâté mais qui vit tristement
Merde, celui-ci, moi j'crois pas qu'il s'soigne
Comme cette fille qui veut faire un tour du côté de chez Miss Swan
On aura beau l'aider, elle n'écoute pas nos récits
Trouve son bonheur dans l'anorexie ou dans un bonnet D
Réussir, t'crois qu'le destin l'exige ?
L'ultime toubib de Michael était méd'cin légiste
Moi dans cette vie trop p'tite, certains font l'American
J'lis dans tes yeux donc dis à Numericable que j'ai la fibre optique

 

 

 

Hin, et lui là, regarde-le

 

 

 

Racketté dans la cour, il fait un grave constat
Il devient lepéniste donc dans sa playlist y'aura pas d'rap gangsta
L'étranger le dérange et fascine
Quand il le voit, son plancher vacille et il a des pensées fascistes
Il s'enflamme, devient un vrai silex
Il prend ses jambes à son cou, un peu comme Crazy Legs
Il a ??? des lacets blancs à ses Doc Martens
Moi ce genre d'homme m'attriste, il est perdu dans son dogmatisme

 

 

 

Hin, il s'réfugie dans la haine, hin, et çui-là

 

 

 

Cet obsédé qui cherche une fille coquine
Il est très coriace, un peu bancal comme Gregory House sans sa Vicodin
Un look de plouc c'est pas un rugbyman
Dans l'métro se fond au groupe et puis il zouke comme Ronald Rubinel
Avec son van il se pavane toupar
Dans ses yeux y'a comme une flamme coupable quand y'a une femme cougar
Un être fébrile mais fertile, il frétille
Ca f'rait tilt si elle était sensible à son haleine fétide
Il suit les bagnoles, il prend son temps
Tu crois qu'il s'déballonne ? Non, il les bâillonne pour qu'elles soient consentantes
Personne le croit si lâche, enquête de voisinage
Ca peut être ton voisin, pour ça qu'j'emploie c'tte image

 

 

 

Chacun a son refuge, hin
Chacun a son refuge, ouais
Derrière des sapes reuch, derrière des jeux vidéo ou un bonnet D
Dans la haine, hin, ou la perversion
Chacun trouve son refuge

 

Ouais mais dans c'refuge y'a un cœur qui saigne
L.I.N.D.I.S.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 13:47

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Disiz

Production : Hannibal_Puzo

Album : Extra-Lucide

Artiste de l'album : Disiz

Année : 2012

 

 

 

Ah

 

Ah

 

Salauds d'pauvres !

 

La main au-d'ssus des yeux comme la visière d'une casquette
J'observe l'horizon, avec raison je m'inquiète
Marx a eu la vision : à raison tout s'achète
Ça suffit plus la voiture, la maison ni l'assiette
On peut vendre du vent, regarde les éoliennes
Les banksters engrangent l'oseille, chaque zéro millième
Une mort états-unienne, C.I.A. requiem
Au Chili, en série, en C.I., en Syrie
B.H.L. en Libye, la chienlit en béchamel
Naïf, quand j'étais p'tit j'rêvais devant Disney Channel
Maint'nant on pleure d'vant les infos, on en r'demande comme des nymphos
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve
Vois rouge au pays des Bleus donc ma colère est mauve
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud d'pauvre

 

 

 

Kamikaze
Jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump

 

Kamikaze
Jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump

 

Salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres
Salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres

 

 

 

Fin des temps, Kali Yuga, l'être humain dans l'entonnoir
Aspiré dans l'grand trou noir, les p'tits enfants font l'grand trottoir
Un grand foutoir pour un p'tit foulard, les Etats disent "Qu'est-c'tu fous là ?!"
"Barrez-vous d'là les Bamboulas !" droit dans son petit costard
Une petite loi, le Babtou s'lâche, dans les squats les Négros s'cachent
Par la f'nêtre s'échappe le Noiche et de rouge le sol se tâche
Des viols d'enfants, des marées noires, les Janjawids broient du noir
Les usines pètent et suppurent comme des vésicules de pus
Tout l'monde regarde, personne dit rien, c'est comme pour les films de cul
Des marées blanches dans les bouches et la graisse va dans les ventres
Les bénévoles se dépensent pour payer nos bonnes consciences
Plus la bonne concordance des temps, nos enfants deviennent mutants
La mort de l'art, la mort du vent, se préparent les océans
La fin du rêve, on nous téléguide, les ventres pleins, on se nourrit de vide
Les cœurs sont p'tits comme des raisins secs, une parfaite colonie d'insectes
Les cœurs serrés dans des corsets, les âmes écartées aux forceps
On pleure devant les infos, en r'demande comme des nymphos
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve
Vois rouge au pays des Bleus donc ma colère est mauve
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud d'pauvre

 

 

 

Kamikaze
Jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump

 

Kamikaze
Jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump, jump

 

Salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres
Salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres, salauds d'pauvres

 

 

 

Dans ta p'tite coquille, ta vie d'pacotille, tu n'es pas concret, tu n'as pas compris
Tu veux que croquer, toi tu veux qu'on brille, tu veux que qu'on grille comme la nicotine
Tu veux pas qu'on prie, tu veux pas qu'on trie, tu veux pas qu'on crie, tu veux pas qu'on vive
Tu veux pas qu'on kiffe, toi tu veux qu'on fuie, qu'on serre nos cœurs comme des fruits confits
Toi tu veux qu'on t'suive, toi tu veux qu'on trime, dans ta vie d'casting, ta vie d'actrice
Ta vie fantasque, pas fantastique, ta vie fastoche, fantoche, factice
Ta vie pas chiche, fastoche, plastique, ta vie analogue, ta vie catalogue
Ta vie monologue, monochrome, monocorde, pasteurisée, masterisée
Théorisée, ta vie terrorisée, motorisée, autorisée
Où l'horizon est régi par les rusés, ta vie analysée, paralysée
A peine déjà né tu vas pas y arriver, trop d'matériel, trop de babioles
Trop d'oseille et trop de bagnoles, trop de ports d'armes, trop de portables
Trop de palabres, pas assez d'arbres, trop de bavards, pas assez d'art
Trop de palpable, pas assez d'rêves, trop d'artificiel, ça manque de ciel
On pleure devant les infos, en r'demande comme des nymphos
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve
Vois rouge au pays des Bleus donc ma colère est mauve
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud d'pauvre

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 14:59

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Interprétation : Nakk Mendosa_Demi Portion_Ladea_Les 10'

Production : Twister

Album : Darksun

Artiste de l'album : Nakk Mendosa

Année : 2012

 

 

 

Han !
Check, L.A.dea au mic.
Nakk Mendosa.
Qui veut ça ?
Han !
C'est vrai qu'on parle de rien, on parle de tout.
Maudit le jour où j'ai pris la plume, ce fameux jour où j'ai pris la plume.
Ouais, han, check !

 

C'est vrai qu'on parle de rien, on parle de tout
Faut bien qu'on s'tape des barres, au bar on boit des coups
L'impression d'vivre le cul sur un barbecue
Aller en cours me glace le sang, j'suis jamais loin du chauffage
On d'vient adulte une partie d'adolescence dans l'œsophage
J'écris des mesures, elles se mesurent le tour de ventre
J'attends le jour de paye pour qu'chaque journée ressemble au Jour de l'An
J'soigne mon mal-être comme je peux, viva la vida !
Avec ma Carte Bleue j'me paye de l'herbe couleur Carte Vitale
Tu m'auras pas, j't'ai vu v'nir de loin, mes potes parlent assez d'cul
Ecrire me fait du bien, un jour j's'rai payée par la Sécu
J'déteste les gens qui croient tout savoir, le sais-tu ?
C'qu'est fou c'est qu'j'déteste encore plus les journées où je sais plus
Hey yo, j'suis pas d'ta mif, tu crois qu'tu parles à qui ?!
Un jour j'irai chercher mes rêves dans le service des soins palliatifs
L'impression d'jouer des qualif' de Coupe d'Europe
En m'droguant plus que le leader d'un groupe de rock
Et j'me sens traquée, à croire qu'ils m'ont placée dans leur viseur
On provoque pas la chance un chap'let au rétroviseur
Ils m'appellent Ladea mais pour Maman j'porte un autre nom
Maudit le jour où j'ai écrit des phases, comment vivre autrement ?

 

Rapp'lez-vous d'ces jours où vous disiez que j'lâchais des couplets trop doux
J'viens couper vos doutes, vous aiguiller, han, poupée vaudou
Toutes vos putains d'critiques froissantes et cassantes s'imprègnent
Quand une année signifie 365 peines
J'mémorise les jours de deuil, crache un vomi funeste
Mon rap une symphonie muette loin des folies du net
J'ai honte du jour où ils butèrent Luther
Comme j'ai honte du jour où j'ai saoulé ma reum pour une vulgaire bulle d'air
Les jours où j'me suis dit "Pourquoi cette vie est aussi conne ?"
Ça sent l'béton dans nos sitcoms et la rage quand nos mots s'y collent
Les jours où j'ai compris qu'j'suis rien sans mon monozygote
Que leurs pigeons chient sur nos colombes, nos cigognes
Rentrée des classes avec des habits moches
Les jours d'décès des amis proches
Avec la joie faudrait p't-être qu'j'me rabiboche
Les jours où j'ai compris qu'le rap maquille nos galères
On nage pas dans l'bonheur, on nage dans des baggies Rocawear
Les jours où j'cache ma larme et crache ma hargne
Les jours où j'offrirai le Taj Mahal à celle qui partage ma life
Les jours où j'ferai d'l'electro, non, là tu rêves
Pas d'autotune, mon rap est né par voie naturelle

 

Ma vie, mon havre de paix, mon fils, ma bataille
Il arriv'ra bientôt le jour où mon fils f'ra ma taille
Ils nous respectent de moins en moins, rest in peace Rama Yade
Ce fameux jour où ils cess'ront d'être plein d'vices, d'amalgames
On fait pas la révolution devant Texas Rangers, drôles de mœurs
Chez nous les keufs se bouchent le nez dès qu'ça sent l'meurtre
Si tu m'avais écouté tu tir'rais pas 11 ans
Le jour où t'as dit aux keufs "Ne tirez pas, on s'rend !"
J'te l'ai dit 100 fois : marre du bif, parlons d'Eden
Il t'a dit "J'ai perdu mon sang froid, pardon, je t'aime."
Quand j'quitt'rai la tess, là p't-être que j's'rai en paix
Le jour où j'donn'rai plus d'pièces au S.D.F. édenté
L'avocat t'a dit "Tout est payant, fais l'compte."
Tu lui as dit "Le bitume, c'est un alibi en béton."
Le jour où j'ai eu honte du rap, j'avais les joues rouges
Soulja Boy sort un skeud le jour d'la mort de Guru
Le jour où on m'a dit "Nakk, ton rap, ça l'f'ra toujours !"
J'ai écrit une phase la nuit qu'a fini phrase du jour
Le jour où avec Les 10' on tombe sur Radio Nova
Le jour où j'aurai plus d'encre j'dirai adieu aux fans

 

Je n'partage pas mes ratures, moi je les gomme en chetca
J'ai arrêté l'rap le jour où j'ai commencé l'taf
Ce jour où j'ai arrêté sec, c'est le silence depuis
Le jour où j'fous rien c'est qu'c'est un dimanche de pluie
Ils connaissent quoi les gosses ?
En transit, mais j'ai grandi chambre 36 avec Raekwon et Ghost
Et j'me sens seul comme Strauss-Kahn dans un Sofitel vide
Les jours où j'ai trop d'style comme un sosie d'Elvis
Un jour tu tombes de haut, ils ont shooté Scarface
Un jour tout est parfait ; un doute, tout est à r'faire
Ce jour où j'ai tendu la main on m'a scié les bras
Aide-toi et cette fois c'est toi que le ciel aid'ra
Les jours où j'aimais, les jours où j'ai merdé
C'est mort mais j'm'en r'mets les jours où j'émerge
Et les jours où quand j't'appelle tu donnes ton dos
J'me rappelle de ces jours, des jours comme tant d'autres

 

Le jour où ça n'allait pas, comme d'hab'
Qui s'en souvient sans blague ?
Voir la main de son shrab s'transformer en crabe
Le jour où tout l'monde s'en tape, te la raconte pas
Ne cherche plus d'Contact, Requin ou Anaconda
Pourquoi les MC s'comparent ? Vous faites la même chose
Welcome dans l'nouvel art où les soleils veulent se la jouer sombres
Sobre ? Non, rien n'est neutre dans l'sang, tu t'étonnes ?
Hm, ce rap français s'est vu à Boston
Y'a des jours sous alcool ou avec fumette et rien d'bon
Le jour où j'ai entendu Renaud j'ai vite zappé leur album
Trouve des thèmes, y'en a d'autres, ça c'est pour nos MC
Ce soir j'ai pas l'pepsi, non, j'm'écoute Chanson Triste
Le jour où t'es parti j'conserve c'que tu m'as offert
Depuis les cris j'persiste et gratte "Nul si découvert."
Le jour où ça va pas, j't'assure, mets-toi ça
Qu'on apprécie tous ??? comme le bic de Mendosa

 

Le jour où... Le jour où... Le jour où...
Nakk Mendosa, L'Indis, Rachid, Ladea.
Twister à la prod.
Aw !
2012.

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 16:32

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Keny Arkana_Abderamane Diarra_Ange Fandoh_Fabrice Claire_Guillaume Eyango_Valérie Belinga

Production : Medeline

Album : Tout Tourne Autour Du Soleil

Artiste de l'album : Keny Arkana

Année : 2012

 

 

 

Hello, hello planète Terre, planète en détresse
Petit homme surmené au milieu d'S.O.S.
Petit homme n'entend plus même son propre mal-être
Il court pour oublier qu'il s'est oublié dans l'paraître

 

Hello, hello gens pressés, les nerfs à l'envers
Qui prônent un royaume qui ressemble à l'enfer
Prêt à mourir pour défendre la cage qui a tué nos âmes et tout ce qu'elles renferment
Couleur d'usines ou barreaux en fer
Horizon d'barrières là où l'mur nous encercle
Sombre mise en scène
Dire qu'ils pensèrent effacer l'ensemble de la sagesse ancienne
Aujourd'hui sans r'père, civilisation de vices et de banksters
Formes d'indignations, v'nus d'la planète entière
Fils de l'aberration que les siècles étranglèrent
Brise tes chaînes, sois gardien de ton frère
Incarne dignement c'que le ciel t'a offert
En plein chamboul'ment, électrique atmosphère
Babylone s'écroule quand on agit par nous-mêmes
Alors brise tes chaînes !

 

 

 

Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette
Une vie entière à r'garder par la f'nêtre
A rêver en silence une autre vie d'un autre soi
Alors l'oubli de soi f'ra l'affaire
Né dans l'esprit, tous les soirs s'ra d'la fête
L'angoisse et les cris étouffés par l'paraître
Des nœuds dans la tête, les poignets liés, héritiers du mal-être
Brise tes chaînes !

 

 

 

Ecoute le souffle de l'âme, les foules n'ont pas raison
Troupeaux et fous de drames et ne se posent pas de question
Ici y'a tout de grave, champ de plaies et de lésions
Sur l'macadam les cœurs se fanent car l'atmosphère est sous pression
Hello, hello gens pressés sans inhibition
Qui marchent dans la nuit dans l'oubli d'qui ils sont
La loi du bifton a tué l'enfant, l'a dupé pour aduler la grande division
Les gens se détestent, malédiction, les gens se dépêchent sans savoir où ils vont
Angoisse et stress, poisse, détresse, l'esprit carré comme une télévision
Humain qu'on délaisse, pays riches et ses champs d'S.D.F.
Légitimes, on se bat, on se lève
Véridique chez jeunesse y'a plus une once de rêve, tous trahis on se crève
En secret on s'aime, on s'haït, on saigne
Si on faillit on s'serre, on crève si on cède
Rien n'est facile on sait, la vie vouée à triompher
Alors brise tes chaînes !

 

 

 

Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette
Une vie entière à r'garder par la f'nêtre
A rêver en silence une autre vie d'un autre soi
Alors l'oubli de soi f'ra l'affaire
Né dans l'esprit, tous les soirs s'ra d'la fête
L'angoisse et les cris étouffés par l'paraître
Des nœuds dans la tête, les poignets liés, héritiers du mal-être
Brise tes chaînes !

 

 

 

Hello, hello gens pressés, délaissés d'l'histoire
Qui s'interdit d'croire en sa propre victoire
Tête baissée pour ne plus voir l'futur, pour ne plus voir l'usure dans son propre miroir
Dérisoire rêve de vitrine, victime, durer pour la gloire, attiré par c'qui brille
Pensant qu'à avoir, prétendant tout savoir, désabusé à force de croire tout c'qu'ils disent
Sur l'banc des accusés, insoumission
Qu'on veut morte ou derrière des barreaux d'prison
Digne héritière étriquée aux éclats d'vérités mutilées par bien trop d’oppression
Arbitraire horizon, chacun ses schémas, son vécu, ses raisons
Inertie totale, infectée les plaies l'sont, sclérosées par des milliers d'questions
Et les angoisses qu'elles t'amènent
Vas-y, sauve-toi de toi-même !

 

 

 

Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette
Une vie entière à r'garder par la f'nêtre
A rêver en silence une autre vie d'un autre soi
Alors l'oubli de soi f'ra l'affaire
Né dans l'esprit, tous les soirs s'ra d'la fête
L'angoisse et les cris étouffés par l'paraître
Des nœuds dans la tête, les poignets liés, héritiers du mal-être
Brise tes chaînes !

 

Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette
Une vie entière à r'garder par la f'nêtre
A rêver en silence une autre vie d'un autre soi
Alors l'oubli de soi f'ra l'affaire
Né dans l'esprit, tous les soirs s'ra d'la fête
L'angoisse et les cris étouffés par l'paraître
Des nœuds dans la tête, les poignets liés, héritiers du mal-être
Brise tes chaînes !

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 15:10

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Nakk Mendosa_Monsiegneur Mike 

Production : TRE

Album : Darksun

Artiste de l'album : Nakk Mendosa

Année : 2012

 

Scratch : "It was all a dream" The Notorious B.I.G. - Juicy

 

 

 

Fini l'temps où j'restais les bras ballants à bâiller
Vaillant, ça y est, c'putain d'talent a payé
Diffusé sur Skyrock, Fun, NRJ, v'là l'kif
Me touche pas p'tite, j'suis radioactif
Fauché ou blindé, j'vois la diff'
Par ici on va r'bâtir Haïti avec Wyclef
On n'arrête pas Nakk, tout s'vend, tout s'achète
Michael, ton arrêt cardiaque nous a fait peur
Perdre ça fait mal, y'en a marre, man
Heureus'ment Zidane a gardé son calme dans la finale en All'magne
Imagine la vie qu'on aurait p't-être eu
Coluche a évité l'camtar, imagine c'qu'on aurait perdu
La France nous aime bien, qu'on parle fort, qu'on bédave
2Pac était pas au combat d'boxe à Vegas
Trop beau pour être vrai
Biggie a dit à sa mère "Maman, j'ai raté l'avion pour L.A.."

 

 

 

C'était juste un rêve
Ouais, c'était juste un rêve, ouais
Juste un rêve, fréro
C'était juste un rêve
Juste un rêve, fréro
Juste un rêve

 

C'était juste un rêve
Juste un rêve
Yeah, c'était juste un rêve, ouais
Juste un rêve
Juste un rêve
C'était juste un rêve

 

 

 

J'avais l'toupet, pourtant un fiasco comme Lupe
Ma carrière attend Joe Black pour l'souper
J'suis parti avec une centaine de milliers d'euros
Par une folle, j'ai pas eu d'bol mais j'ai eu mes Cheerios
Rhum, Cherry Coke, de retour en Levi's Strauss
Horoscope ? J'sais juste que j'suis un taureau comme Derrick Rose
Avec mon Négro Nakk, lui il est bélier
Moi, toujours là, fidèle au poste, j'suis toujours ailier
Donc j'suis borderline et ça j'l'ai payé
J'le paye encore, pas assez hardcore mais qui peut m'rayer ?
En fait Joe Black, on l'a crampé, Négro, j'suis back
J'veux rêver encore M.J., Négro, j'suis bad
Et j'suis un hip-hoppeur depuis Deep Cover
Zieute le swag, même au creux d'la vague j'suis en Quiksilver
Ego en titane, black Gainsbourg, passe une Gitane
J'partirai sur un coup d'tête de Zidane

 

 

 

C'était juste un rêve
Ouais, c'était juste un rêve, ouais
Juste un rêve, fréro
C'était juste un rêve
Juste un rêve, fréro
Juste un rêve

 

C'était juste un rêve
Juste un rêve
Yeah, c'était juste un rêve, ouais
Juste un rêve
Juste un rêve
C'était juste un rêve

 

 

 

Si 2Pac était en vie il aurait la quarantaine, il f'rait du son
Mais c't enfoiré d'Suge Knight lui carott'rait ses éditions
Wallah j'ignore s'il s'rait toujours aussi fort
Il s'rait dev'nu le parrain d'Christopher Wallace Jr
Il aurait trouvé la foi dans les livres d'Islam
Jada Pinkett aurait quitté Will Smith, man
On l'a samplé d'une force, il m'dirait "Nakk, oh là chanmé !
Signe sur All Eyez On Me Records !"

 

Si Biggie était encore là, est-ce que Diddy
S'permettrait de voir son reflet dans l'Officier Ricky ?
S'il était encore là, ça s'rait pas Lil Kim
Mais Charli Baltimore qui clash'rait à la mort Nicki
J'pense à Lil Cease et j'me dis qu'il serait riche et
Que l'album de Mase serait sorti discret
Par conséquent Fabolous n'aurait pas existé
Il m'aurait pas inspiré et mon flow n'aurait pas glissé

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 14:47

Interprétation : Fuzati

Production : Fuzati

Album : La Fin De L'Espèce

Artiste de l'album : Klub Des Loosers
Année : 2012

 

 

 

Romantique comme un acteur porno qui n'quitte pas son alliance
Aux innocents des moignons, j'n'ai rien à dire pour ma défense
Ensemble c'est différent, tu n'y crois plus car c'est mal joué
Comme tous ces courts-métrages qui passent la nuit à la télé
La vie a de belles lèvres, méfie-toi de ses morsures
Mieux vaut être seul qu'avec une conne qui claque son salaire en chaussures
Victimes que de nous-mêmes, rien ne sert de porter plainte
L'amour éreinte et son corps suinte sur les corps flasques le sam'di soir
Tout paraît tell'ment plus beau quand on s'enivre dans le noir
La solitude est trop pesante alors on espère se revoir
En attendant vidons des bières, surtout pensons à recycler
Le verre d'autres alcooliques arrive, qu'est-ce que j'y peux ? Je n'suis pas père
Tu n'es pas fière, il t'a baisée, ce s'rait plus grave si je t'aimais
J'n'étais pas fidèle non plus, je te quitte pour la bonne nouvelle
On sait qu'on n'se reverra pas parce que nos vies sont bien trop courtes
Rappelle-toi juste qu'à une époque tu aimais avaler mon foutre

 

 

 

J'aim'rais embaucher un vigile pour attraper toutes les secondes qui filent
Quand ma montre s'arrêt'ra je n'lui remettrai pas de piles
Sur les photos je tourne la tête comme si je voulais être ailleurs
Ce n'est pas faux, par la fenêtre j'entends un enfant qui pleure
Personne ne saurait dire pourquoi mais a-t-il besoin d'une raison ?
Eh merde, j'n'ai plus de bière, le jour décroît dans le salon
Silence de vie quand la télé s'éteint, l'ambiance devient gênante
A cet instant dans le monde des milliers de femmes enfantent
Mais je ne peux rien y faire, la pire espèce se perpétue
Comment leur dire à tous ces gens ? Vos gosses sont superflus
Les week-ends sont pleins de promesses mais final'ment je fais les courses
En maugréant que le temps presse, balloté parmi la foule
Nos corps se croisent, parfois se frôlent dans des contacts non consentis
Il faudrait rompre la glace, trouver la chaleur dans la nuit
Ne rien répondre aux connaissances quand on se retrouve pour un verre
Ce qui n'arrive plus trop souvent, c'est vrai qu'ils n'ont plus trop le temps
Et quelque part je les comprends, entre le boulot et les gosses
Ils sourient peu mais sont heureux, disent-ils, je n'sais pas s'ils se forcent
On se raccroche à ce qu'on peut même si au fond nos vies sont vaines
Tous voués au déchir'ment, nous avions des destins d'hymens

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 15:07

Interprétation : Disiz_La Chorale Des Petits Narbis En Bois

Production : Disiz_Amir

Album : Extra-Lucide

Artiste de l'album : Disiz

Année : 2012

 

 

 

Arrête de bullshitter

 

 

 

Déjà au collège j'avais cramé qu'on me bullshittait
La conseillère d'orientation me dit "Qu'est-ce que tu veux faire ?"
J'réponds "Je sais dessiner", elle cherche dans son grand cahier
Puis d'un coup d'un coup a crié "Je sais. Tu s'ras topographe !", grave
J'me dis que là c'est cool car dans le mot y'a graphe
J'ai regardé de plus près et en moi est montée une rage
La conseillère d'orientation m'orientait dans sa voie d'garage
Damn ! Elle voulait m'bullshitter

 

 

 

Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de...

 

 

 

Arrête de me bullshitter, de me brainwasher
L'école peut te broyer comme un steak haché
Et moi qui croyais quand le prof s'fâchait
Apprends ça par cœur, tu vas t'faire smasher
J'descends pas d'un fuckin' monkey, tu m'prends pour qui ?
J'fuck tes livres et je fuck Darwin
Bah oui, y'a quoi ? Tu crois qu'on croit
Qu'avant les Cainris y'avait pas d'Iroquois ?
Les profs n'aimaient pas mon air narquois
Moi je n'aimais pas leurs cours d'Histoire
Ils m'faisaient golri comme l'accent québéquois
"Tu comprends c'qui s'passe inside me quoi ?"

 

 

 

Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de...

 

 

 

Branche ton radar anti-carottes
Bugs Bunny est dans le coin, sur la vie d'mes gosses
La pub t'hypnose, tout s'négocie
Y'a jamais d'pause, on t'vend l'plus possible
Ton compte suffoque, ta carte dit "C'est possible"
Les agios t'égorgent, tu t'dis "C'est pas gentil"
Le banquier t'fait un sourire jonquille
Tu rêves de lui mettre un low-kick, front-kick
Ma mère m'appelle pour sa machine à laver
On va pas ach'ter, on va Dartyser
Maint'nant tu payes plus, tu fais que pactiser
Chemise rouge, sourire céramique
Le vendeur déterminé rapplique
Les six étapes de l'ambiançage applique
Et nous proprose son crédit diabolique
Pour une machine à l'obsolescence programmée
T'es vraiment trop cramé, arrête de bullshitter !

 

 

 

Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter
Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter

 

Arrête de m'bullshitter, bull-bullshitter

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