Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 11:27

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Jeune, j'ai l'souv'nir d'une Madame Nicole
Instit' qui pensait qu'un bougnoule n'était pas fait pour l'école
J'portais un v'lours troué, des bottes rouges en plastique
Une cagoule en laine, un chandail ou des plaies d'baskets
Le coiffeur n'savait même pas encore que j'existais
Mais sois sûr que l'premier qui nous a vus s'est désisté
Pourtant jeunes et innocents, la morve au nez sans Kleenex
On squatte le bac à sable avec nos sahb et nos idées
Afin d'faire du vandalisme même sans l'savoir
Nos parents n'ont pas donc on erre sans avoir
D'après nos voisins, de gros racistes, je l'précise
Nous étions mal él'vés et leur berger all'mand mieux dressé
Moi j'y crois pas, d'ailleurs j'y ai jamais cru
Car parental est l'seul amour que j'ai jamais eu
Donc pour pas s'vénère, c'qui met a l'amende
Les vertus du na3na3 donc du thé à la menthe

 

 

 

Première époque bidonville, ambiance clandestine
Dans un bar à Barbès, thé à la menthe, couscous et tajine à la carte
Plus de scopitone pour Mouloud et Saïd, Abdallah
Avec un sale accent "Pas d'salamalecs." me dit Hassan l’athlète
Originaire d'Algérie, d'Hollywood à Tamanrasset
Plus de thé a la menthe, juste des palabres amères
Comme un malade mental j'ai mal à la tête
Je cavale en Stan Smith, Adidas, jean 501, ça va, j'm'en tape
Ici c'est v'là l'attentat
Pour quelques douze de plus y'a des carnages dans l'air
Cette France me désintègre, on classe l'Arabe comme un barbare bancal
Nique la culture du barbecue, du steak et des fast-foods
Au bled c'est la djellaba et les sandales, d'Oujda à Casablanca
C'est banal en bas d'la tess, j'm'emmerde et j'pèse que dalle
Ça s'balafre en bas d'mon hall, ma peine et ma joie s'confondent
Et c'est tout c'qui reste de notre héritage culturel-de notre héritage culturel

 

 

 

Une adolescence Nastase et 501
Pento, cassette de funk et l'daron en 505
Mais vint l'mot problème avec un grand P
Face auquel tout l'monde a tremblé ou trempé
Après l'innocence, le pessimisme s'est ancré
D'vant l'incandescence le droit ch'min s'est cambré
J'lui ai tendu la main et l'bonheur m'a crampé
Genre seuls l'argent et l'honneur peut m'rendre vrai
Mais ici on peut t'accuser d'choses que si t'avais fait tu t'pendrais
Il leur faut un Arabe, un Noir, c'que tu veux, bref, du concret
On a eu la chance de n'jamais s'prendre au sérieux
Côtoyer l'vice sans jamais faire l'saut périlleux
Mod'lant notre vie loin du saut d'l'ange
A l'école nous vautours contre L'Albatros de Baud'laire
On s'est r'trouvés dans l'rap contre toute réelle attente
La recette : sampler, stylo et thé à la menthe

Partager cet article

Repost0
30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 17:03

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

C’est La Caution, survêt’ et Stan, attention, surveillez ça
Noisy l’keus, tu lèves le bras, 150 sans piédestal

 

J’ai pas d’option sur mes messages, pas de sang sur mes paires de
Baskets, j’refais mes lacets, c’est sûr, ça me retarde

 

Devant toi j’ai cassé l’ardoise, du 9.3. au Val d’Oise
Et serré deux siamoises, ??? coincé dans l’armoire
La coïncidence c’est qu’j’avoisine la moisissure payée en avoirs
J’enquille mon rap en flocons d’avoine

 

Capitaliste, t'as pris ma liste, à 1000 à l'heure, salive à fond, gaspille ta thune, capitalise

 

J’arrive, agrippe la vie d’artiste, pactisant vite avec la tise

 

Ma vie vacille à vive allure, mon joint carbure dans de l’aluminium
Il flambe, allume le vite, ignorer l’temps, salue-le bien
Fignoler l’plan ? T’as vu le risque, mais j’ai déjà prévu la suite
C’est cérébral et très vulgaire

 

Combien de ladies dans cette voie tu prédis dans cette boite ?
La médisance des squats illicites
Dis, combien de crédit dans ta voiture ? C’est pas vraiment dans ma nature
C’est limite difficile comme remettre Freddy dans la droiture

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

 

 

 

J’ai l’audace de Nass El Ghiwane et de Joe Dassin
J’te mets d’astreinte qu’tu sois d’Afrique ou caucasien
La musique a un symptôme : l'érythème fessier
Conséquence directe héritée d’Messier
Si l’essai se concrétise, j’estime être ici
Si la vérité s’précise, ton rap périt dans l’W.C.

 

Préservatifs, réserve à disques et Doliprane
Sévère l'acide que va déclencher la canicule dans le club
Les jolies dames ont d’jolies jambes enjolivant leur minijupe
Et leurs santiags en peau d’iguane, c’est motivant mais j’me sens mal

 

Ceci est sidérant comme jouer Le Cid devant une cité en feu
C’est tout l’temps différent comme le discours de feu Mitterrand fut
Cyclique, si clinique, si clean dans c’district
Non, ni rimes ni pits ne discriminent mon historique
Je retire ton rap muni d’une pince à épiler
Muni d’un eins dans la main droite et de vons à écouler
C’est un monstre à l’Elysée muni d’un contrat mérité
Car la France est fière d’celui qui gouverne l’Australopithèque

 

Je pulvérise l’audience, une herbe aux effets thermonucléaires
Pour névroser les métropoles j’ai l’thermomètre
Et les problèmes irrésolvables, et j’aime nos pièces
Cubiques appartements s’imbriquant dans nos immeubles et c’est monnaie
Courante qu’on nous expulse après l’hiver

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

 

 

 

On est des salauds, on big up à chaque concert de La Caution
Des narvalos dans l’immeuble 17 rebaptisés Caution
Dans une caisse de location visser en ch'val et en gazole
Ici, le mal en rotation hiberne en armes et en paroles
Libère une armée en carence de vocation à l’embarras
A l’ambassade en mocassins soigneus'ment cirés au Baranne

 

Lopsa, tise une Hein'ken, speede et déverse
Le traumatisme et les cernes, genre, vise les lesbiennes
J’pèse et j’tise, à la base j'émigre vers le shit
On reste deep, dix teurinspecs au mètre cube
On me piste de loin, je sens qu’on m'épie
Mais je n’sais pas pour quelle raison les épaves me parlent
Avec des giclées d’salive, la bave aux lèvres en suspens
Je prends la tangente, ces mecs me vampirisent
En bas je traîne mais j'n’ai qu’mes pompes
En cas de blèmpro, y'a son'per

 

 

 

C’n’est pas un problème, vous pouvez fuir car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson, je n’ai vraiment jamais changé de ligne
Car je veux qu’tu te défonces sur ma zique
Oui je veux qu’tu te défonces sur ma zique

Partager cet article

Repost0
26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 14:36

Morceau également écoutable sur Frapophonik, la webradio qui diffuse le meilleur du rap fr !

Interprétation : Cuizinier_Hi-Tekk_Nikkfurie_Saphir_Teki Latex_Tido Berman

Production : Nikkfurie

Album : Cadavre Exquis 

Artiste de l'album : L'Armée Des 12  

Année : 2002

 

 

 

Plus mon cœur se blesse et plus mes cahiers se remplissent
Mes déceptions, ma tristesse me forcent à rester productif
Si je demeure sans rien faire et que l'ennui m'envahit
Mes soucis enfouis ressurgissent et c'est l'enfer dans ma vie
Mes métaphores m'aident à formuler mes désaccords
Exorciser mes peines jusqu'à c'que leur goût amer s'évapore

Simple et humble je m'applique à faire mon taf, pris
Dans le faisceau d'une torche électrique strictement sélective
Mes yeux d'cobalt analysent tout en enregistrant le piquant de ma réalité
Mes pensées représentent un large spectre de fréquence
Un geste de défense avec un zeste de décence

J'entretiens ce journal, je me sens l'âme d'un poète
Souhaite me souvenir, déchire, jette les feuilles, vise la poubelle
L'encre coule et les larmes sèchent, dégressif est le taux confiance
Mais j'ai besoin de la plénitude de la feuille blanche
Apaise-moi, délivre-moi, plus j'écris et plus j'oublie

Après l'écoute de cette chanson ils pens'ront à s'reconvertir
L'autosatisfaction : un truc à s'abrutir à la longue, ils veulent ma tête en trophée
Vise un peu ça que j'ai l'air catastrophé
Comme un footballeur qui loupe son penalty
Le cercle dans lequel tu rentres, le couvercle que tu tentes
D'ouvrir te mèn'ra à ta perte, quand je passe à la banque
Il faut que je gère car ils veulent que je jarte
Sous un ciel d'encre, j'grave les lignes de mes mains car la puissance y est



Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire

Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire



Et l'R.A.P. ma thérapie, quand j'suis éreinté, les nerfs à vif
L'été ou quand l'hiver arrive en terrain neutre dans c'labyrinthe hyper avide
Tu perds ta vie, on lève notre verre à l'autre
Les raids s'emmèlent de l'air jusqu'à l'eau
Pourquoi as-tu l'sourire aux lèvres ?
Narvalo, c'est la skunk, le sais-tu collègue ?

Des lucioles scintillent à neuf heures, y'a des bestioles à trois heures
Tid' onirique en tout honneur, oh merde, je n'rêve plus
La bosse du matheux, les équations j'résous sur l'sampleur
La plume manipule midi program center, au mic canicule
Berman fat tilter, j'fais un récapitulatif
Sans greffier, une voix off, des publics se méfiant car tout est excessif

L'écriture est un refuge, le papier est un bouclier
Je clame mes peurs les yeux fermés pour me permettre d'oublier
La routine se dessine sur le carr'lage de la cuisine
Je reproduis ses formes sur les lettres que j'imprime
La déprime me nourrit du sam'di au vendredi
Elle me fournit l'énergie pour chanter le ventre vide

Musique ectoplasmique, usine de stress et d'lapsus
Pulsations s'traduisant en une multitude de mesures
De l'Atlas étant natif, mon taf ? Hibernatus
Un pad vide et nature anabolisant mes haines
D'inhumaines diluviennes pluies me viennent, m'illuminent en effet
Irascible : un principe intrinsèque auquel je me suis fait



Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire

Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire



Il ne s'agit que de relaxation
Je suis qui me plaît, envie de faire de ma vie la musique
Le plaisir est à son paroxysme et ça aussi ça a sa part, insouciants
On perd son temps, inconscients, on écrit
Des kilomètres de textes, nos cerveaux prennent du poids
Se musclent et soignent nos traumatismes, la paix se gagne

Un av'nir carnassier que tu sois à Carcassonne ou à deux pas d'Nation
Tes amis, dans l'parc, assomment la tise et l'shit, j'te parle d'action
D'baise et d'chattes, micro à lunette, à l'aise j'te shoote
Paris m'a vu naître, j'm'enlise à l'ouest de tout
Marais, le whisky-coca quand y'a plus d'herbe

Mon univers mûrissant sur un son nuisible aux ministres
Avec minutie, j'initie l'iris à l'illicite
En scène, ensuite c'est l'ennui, membre ambigu en ruine
De Cambronne à Pontoise et d'Ambroise à Antoine
De 103 aux enceintes, du sampleur au 105, du Pantone au cambouis
Mes tissus aiment illustrer l'invincible insomnie en cernes

Saigne mon encre sanguinaire
Où s'ancrent tant d'viscères de cancres
Sans système ner-veux, j'nage entre les syllabes depuis six ans
J'hiberne avec ou sans citerne, mes nerfs
Sensibles à l'antithèse retranscrivent mes textes
En sons stridents, j'reste pensif, c'est l'herbe



Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire

Je signe ??? de mon écriture sanguinaire et sale

Dessine un horizon et chante un paysage

On en discute en rythme avec nos vies et nos visions
Visuell'ment percutant côté perso c'est l'exutoire

Partager cet article

Repost0
7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 18:33

 

 

Interprétation : Hi-Tekk_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Peines De Maures

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Pourquoi les femmes détestent le foot, mes amis et mon portable ?
Alors que moi j’regarde le foot avec mes potes dits insortables
La musique au début, c’est un plus avec cette gente
Même si ta caisse n’a de beau que ce qui rend jolies les jantes
Ce qui enjolive les jambes, rend polis les gens
Qui rembobine les manches espérant tenter leur chance
Ca d’vient vite embarrassant quand tu n’as l’temps d’voir personne
Car le rap ne s’quantifie pas en kilos d'heures mais bien en tonnes
Tu t’f'ras des adversaires qui croiront même que tu mythonnes
Et même des mecs qu’tu connais ap, genre, te demand'ront des comptes
Mais tant qu’mes reins seront solides et s’reposeront sur mon équipe
Je sais qu’ma main saura écrire et que mes notes seront exquises

Quand c’est cruel, ici, pas d’contrôle parental, ni d’parasites
Apparamment, je reste intact à l’extérieur, c’est le malade
Imaginaire qui se balade inanimé dans les ruelles
D’une métropole où le trafic est dense
Dans mes pensées, j’ai l’arsenal d’idées précises et subversives
Glissant, giclant vers les esprits, j’estime écrire mes cris de peine
Mes prises de têtes, à la longue, avale donc un calmant, c’est nécessaire
La vie est un jeu, je la joue comme au baseball
Mais j’n’ai ni la batte ni les gants, c’est l’overdose

Yo



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien



Beaucoup croient qu’l’argent abonde en farandole indescriptible
Mais sache que l’rap est l’parent pauvre du banlieusard dans l’industrie
Le hareng saur dans ton assiette veut qu’tu r'tournes dans la vie active
Tes parents sont dans le même cas, ils veulent qu’tu jettes ton stylo-bille
Car au début tu rapes à 15 et p'tit à p'tit tu finis seul
Et si le zénith de ton art n'est que médiocre, signifiant cheum
Tu t’retrouves face au jug'ment de l’acquéreur d’une mini-chaîne
Bien plus acerbe que tous tes potes certifiant or tout c’que tu fais

J’ai la science conne à plusieurs niveaux de lecture
Plusieurs paliers dans la langue, plus de place et d’emplac'ments
A 8 heures 5 j’ai l’rythme, intérim et synthétise
Inhale donc les vapeurs, naturell'ment je rase les murs
Abuse des plantes aphrodisiaques, assurément j’assume et change
Multiplie la prise de Prozac, multivitamines
C’est Nikk qui a l’ultime cicatrice, l’amnésie, justificatif
Falsifié, tu veux mes empreintes ? Prends celles de mon majeur
Dans les enceintes, laisse mes plates-bandes

Yo



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien



Ce matin-là, la boulangère m’a trouvé bête
J’n’avais rien dit, juste en voyant ma tête
Elle m’détaillait des calculs des plus bêtes
C’est normal, j’suis mat et j’égorge des bêtes
Etanche et maître de mes émotions
Mes sourires laissent transparaître des insultes du plus haut niveau



J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

J’ai un index pour attester
Un majeur pour protester
L’annulaire symbolise le lien
Et la main fait qu'le mic est mien

Partager cet article

Repost0
27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 22:07

 

 

Interprétation : Hi-Tekk_Mai Lan_Nikkfurie 

Production : Nikkfurie

Album : Arc-En-Ciel Pour Daltoniens

Artiste de l'album : La Caution

Année : 2005

 

 

 

Usine, SMIC, RMI, stick
Drapeau, tango avec le diable
HLM, 18 étages, H&M, 18 pétasses
Arts et métiers rares et physiques pâles et livides que suit l'bétail
Le prolétaire veut d'venir aisé comme le riche
Garnir son gosier d'oseille, réserver la ville
Résorber la bile qu'il sécréta dans la salle d'attente
45 ans durant mais l'docteur ferme à 44
Un cancer promis à naître dans son poumon droit
Un ulcère récent promis à paître tout le long du colon
??? et finir par l'achever sous son toit
C'est son choix, c'est l'mien aussi, mens pas, c'est l'tien aussi
Mais ton mètre 60 social fait qu'tu rêves de la taille de Yao Ming
Nous sommes tous 'vénals', beaux gosses sans belle âme
Sinon belles dames en vitrine, qu'est-ce qui nous mène à Amsterdam ?
Pardonnez-moi, une perte d'honneur en couple
Egal une perte d'amour en péril pour qu'un nouvel amour se forme
D'une autre sorte de paire de love, évidemment en dérive
Une de perdue, dix de r'trouvées
Un testament sur la verdure pour un suicide de bourré
Je vois tes lèvres dire "Puisse-t-il se gourer"
Bâtards, je vous méprise et sers ma mystique en purée



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés



Je prends de l'air en colmatant toutes mes plaies, c'est trop navrant
Trop triste, mais je m'en tape comme les autres s'en foutent
On le sait tous, on est seul dans la merde
Et c'est personnel comme les chiottes et l'hygiène
Phénomène douteux comme certaines connasses et du vin mousseux
On ne choisit pas les moments où l'on prend tout dans la gueule
Mais j'encaisse très bien dans la mauvaise ambiance
Mais c'est cool, écoute quand je parle, une pute meurt
Quand une princesse naît dans mon cœœur
Pourtant je n'éprouve que haine, mépris, peine
Tristesse, les nerfs à fleur de peau et les gens
Qui se plaignent s'élevant vers la défonce les pieds devant
Tristesse de synthèse et quand je pense, tirez donc un trait…



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés



Je suis le prothésiste des sentiments comestibles
Et j'ai vu mon futur dans l'rétroviseur, les vomissures
Comme des points de suture sans equalizer
En égalisant les guérisons j'ai vu ton cœœur qui pleure
Je m'apprête à investir dans le néant de la nuit, de ces océans
De néons, c'est la buée sur les vitres, et c'est le soir
Que la mélancolie se mélange à l'alcool et l'oubli
Mais je m'aime, quand même c'est l'essentiel, tout ça le temps
D'une cigarette incandescente, c'est à l'ancienne que je déchante
Quand la trahison me plante, quand les gens se révèlent être
Des simulacres de plâtre qui te vampirisent en attendant
La correspondance pour l'prochain train
Je ne suis qu'une putain de personne fusible



Rumeur, un long silence écouté
Erreur, les jours sont écoulés
Dehors, tous ces corps presque morts et oubliés
Horreur, la porte s'est refermée
Il est né, y'a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent, la vie qu'ils mènent, les hommes égarés

Partager cet article

Repost0

Présentation

  • : Music My Blood
  • : Recueil de textes de rap français principalement, mais pas que.
  • Contact

Recherche

Tags

Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -