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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 14:47

Interprétation : Fuzati

Production : Fuzati

Album : La Fin De L'Espèce

Artiste de l'album : Klub Des Loosers
Année : 2012

 

 

 

Romantique comme un acteur porno qui n'quitte pas son alliance
Aux innocents des moignons, j'n'ai rien à dire pour ma défense
Ensemble c'est différent, tu n'y crois plus car c'est mal joué
Comme tous ces courts-métrages qui passent la nuit à la télé
La vie a de belles lèvres, méfie-toi de ses morsures
Mieux vaut être seul qu'avec une conne qui claque son salaire en chaussures
Victimes que de nous-mêmes, rien ne sert de porter plainte
L'amour éreinte et son corps suinte sur les corps flasques le sam'di soir
Tout paraît tell'ment plus beau quand on s'enivre dans le noir
La solitude est trop pesante alors on espère se revoir
En attendant vidons des bières, surtout pensons à recycler
Le verre d'autres alcooliques arrive, qu'est-ce que j'y peux ? Je n'suis pas père
Tu n'es pas fière, il t'a baisée, ce s'rait plus grave si je t'aimais
J'n'étais pas fidèle non plus, je te quitte pour la bonne nouvelle
On sait qu'on n'se reverra pas parce que nos vies sont bien trop courtes
Rappelle-toi juste qu'à une époque tu aimais avaler mon foutre

 

 

 

J'aim'rais embaucher un vigile pour attraper toutes les secondes qui filent
Quand ma montre s'arrêt'ra je n'lui remettrai pas de piles
Sur les photos je tourne la tête comme si je voulais être ailleurs
Ce n'est pas faux, par la fenêtre j'entends un enfant qui pleure
Personne ne saurait dire pourquoi mais a-t-il besoin d'une raison ?
Eh merde, j'n'ai plus de bière, le jour décroît dans le salon
Silence de vie quand la télé s'éteint, l'ambiance devient gênante
A cet instant dans le monde des milliers de femmes enfantent
Mais je ne peux rien y faire, la pire espèce se perpétue
Comment leur dire à tous ces gens ? Vos gosses sont superflus
Les week-ends sont pleins de promesses mais final'ment je fais les courses
En maugréant que le temps presse, balloté parmi la foule
Nos corps se croisent, parfois se frôlent dans des contacts non consentis
Il faudrait rompre la glace, trouver la chaleur dans la nuit
Ne rien répondre aux connaissances quand on se retrouve pour un verre
Ce qui n'arrive plus trop souvent, c'est vrai qu'ils n'ont plus trop le temps
Et quelque part je les comprends, entre le boulot et les gosses
Ils sourient peu mais sont heureux, disent-ils, je n'sais pas s'ils se forcent
On se raccroche à ce qu'on peut même si au fond nos vies sont vaines
Tous voués au déchir'ment, nous avions des destins d'hymens

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 15:36

 

 

Interprétation : Fuzati

Production : Fuzati

Album : La Fin De L'Espèce

Artiste de l'album : Klub Des Loosers
Année : 2012

 

 

 

Elle est toute mouillée, surtout que son papa ne la change pas
Elle est parfaite comme ça, n'a plus besoin de couche depuis longtemps
Je l'embrasse tendrement, attentif à ses mouv'ments
Entre adultes consentants nous passons un bon moment
Je veux jouir sur son visage, qu'elle oublie de tout nettoyer
Et que dans son joli cou fin de ma semence puisse sécher
Tous ses collègues croiront qu'elle pèle quand elle arriv'ra au boulot
Parce que je suis comme un soleil auquel elle s'expose un peu trop
La première fois elle n'a pas saigné comme beaucoup d'ex-ball'rines
N'en avait pas tell'ment envie, c'était pour faire comme ses copines
Elle dit qu'elle ne se souvient pas du nom du type, je fais semblant
D'écouter ses histoires d'ados dont je me fous complèt'ment
J'attends que nous remettions ça jusqu'à c'qu'elle dise "Je n'en peux plus."
Je suis rev'nu pour rallumer la flamme du baiseur inconnu
Elle dit qu'elle n'est qu'humanité, moi je me fous de son curriculum
Pour elle je ne serai ni le premier ni le dernier des hommes



Je tiens à elle comme à un grain de sable trouvé sur la plage
En fait mieux vaut ne pas comprendre ce que chante un oiseau en cage
Et c'est dommage, je n'y peux rien, ce sont toujours les mêmes fins
Ça ne roule pas entre nous et ce sont toujours les mêmes freins
Elle aurait tant voulu voler mon cœur mais elle s'était fait prendre
Je restais ferme comme ses cuisses, elle finirait par comprendre
Triste sourire, clope au bec, désolé pour les traces de cendres
Nous sommes de la mauvaise viande, difficile d'être tendres
La laideur se fait plus discrète dans la pénombre et le silence
Je rallum'rai si tu te tais, comme tu es belle cela compense
Toutes ces filles se ressemblent comme les allées d'un cim'tière
Rendez-vous à la maternité mais je n's'rai pas le père
Si je m'envoie des fleurs, la carte sera signée connard
Beau bouquet de roses rouge sang avec quelques bleuets cocards
Quand je s'rai froid enterre-moi dans le cim'tière animalier
Viens et dis bien à tes gosses que tu aimais me caresser

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 17:10

 

 

Interprétation : Fuzati
Album : Vive La vie

Artiste de l'album : Klub Des Loosers
Année : 2004

 

 

 

J’adore déambuler dans mon appart', une robe de chambre mauve largement ouverte sur mon torse très fourni depuis qu'j’y ai collé les poils coupés sur mes jambes et mes testicules. Personnellement, comme ça j'trouve que j’ai trop d'classe !
Je pourrais être n’importe où en train de faire n’importe quoi. De toute facon cela n'change rien, nulle part j'ne trouve ma place !
J'n’ai pas trouvé l’arme adéquate afin de tuer mon ennui.
Les journées paraissent longues, j’aim'rais pouvoir changer ma vie.
Envisageant de m'reconvertir en gigolo, dans mon immeuble il y a plein d'vieilles ; les rides ne m’ont jamais gêné.
Cela fait 12 jours, 10 heures, 45 minutes et 23 secondes que mon amoureuse aurait dû m’app'ler.
Tout à l’heure, j’ai réussi à m'convaincre que ce silence prolongé était une preuve d’amour.
A présent, lorsque j'ferme les yeux, tout c'que j'visionne c’est son corps pénétré par des centaines de types bizarres et elle, haletante, à quatre pattes sur un lit suppliant "Encore !".
Il est 23h12, j’ai envie d'mourir.
Je prends mes pilules sinon je n'peux pas dormir !



"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."



Tu verras, la mort te paraîtra aussi douce que les fesses de ce jeune primate se dépérissant peu à peu dans sa cage. Plus personne ne lui porte attention, préférant voir les otaries.
Ce sont les seules images qu’il me reste de mon rêve. Petit à petit son souv'nir se tarit.
Pour ranger ma chambre il y a une bonne, pour ranger ma tête un psychologue et pour me ranger dans ce monde j'n’ai trouvé personne de compétent.
C'n’est pas grave, de toute façon j’adore répéter "Je suis déjà mort !" même si c’est faux médicalement.
Je vais très mal et ça, ça s'voit. Mais comme personne ne l'voit, moi-même je m'demande l’intérêt de dire ce genre de choses.
Pour eux, couper mon cordon ombilical semblait être une manière amicale de m'dire "Bienv'nue dans la vie !". C’est gentil mais maint'nant c'que j’aim'rais c’est qu’on l'recolle.
Cela fait exactement 607 fois que je passe mon test de normalité humaine et à chaque fois on me recale !
Papillon, petit pois, scie sauteuse, une princesse l’air très malheureuse, arc-en-ciel, métallurgie, papier, crayon.
Quand j'rappe, j'dis à peu près tout c'qui m'passe par la tête ; mes dernières rimes parl'ront sûrement d’une toute petite balle de plomb.



"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"J’ai tout pour être heureux, mais pas stable."

"Mais pas stable !"

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